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ALEXIS MOREL
Chaque année, fin août, on entend et on lit que la rentrée s’annonce agitée et à haut risque pour l’exécutif. C’est parfois un poncif, mais cette année le mot n’est vraiment pas usurpé, car les nuages noirs viennent d’un peu partout et risquent de s’amonceler cet automne sur le Gouvernement, entre les conséquences les plus dures de la guerre en Ukraine et une majorité plus que fragile à l’Assemblée. A la veille du premier Conseil des ministres après la pause estivale, le porte-parole du Gouvernement, ministre chargé du Renouveau démocratique, fait donc sa rentrée ce matin sur France Inter. Bonjour Olivier VERAN.
OLIVIER VERAN
Bonjour.
ALEXIS MOREL
Alors, on va bien sûr parler inflation, rentrée économique, sociale et politique, mais d’abord peut-être l’urgence la plus manifeste, on sort d’un été catastrophique sur le plan climatique, des méga-feux, une canicule persistante, une sécheresse historique, on l’a tous constaté, on en a tous souffert, alors maintenant que fait-on pour tenter d’éviter le pire ?
OLIVIER VERAN
D’abord, nous n’avons pas attendu l’été pour percevoir l’urgence climatique, ça fait plusieurs années qu’on en parle. Il y avait encore en France et dans le monde des personnes qui doutaient que le dérèglement climatique aurait des conséquences visibles, palpables sur nos quotidiens, et cet été a tout cumulé, une sécheresse, les nappes phréatiques n’avaient pas été remplies pendant l’hiver, des orages, des incendies, on a tous touché du doigt ce que le mot dérèglement climatique signifie et provoque dans notre quotidien. Le Gouvernement est à la tâche évidemment depuis des années, c’est à l’initiative de la France par exemple que l’Union européenne a décidé la fin de la production des véhicules thermiques, donc des voitures à essence et diesel pour 2035. C’est demain. C’est à l’initiative de la France que l’Europe a prononcé l’objectif de neutralité carbone d’ici à 2050, et avant même cet été, évidemment, nous avions sur la table la préparation d’un projet de loi important qui va être présenté en Conseil des ministres à la rentrée, examiné par le Parlement, nous espérons qu’il sera adopté dans les meilleurs délais, pour accélérer notre production d’énergies notamment renouvelables, et diversifier le mix énergétique français.
ALEXIS MOREL
Mais cet été, on a vu vos collègues promettre le soutien évidemment du gouvernement aux agriculteurs, aux victimes des incendies en Gironde, là on parle des conséquences, quand est-ce qu’on s’attaque aux causes ?
OLIVIER VERAN
Mais les causes, on les connaît. Quand il fait sec, chaud, que ça brûle, que ça ne pleut pas, c’est le réchauffement climatique. Donc la cause, là, c’est le langage de médecins, et on dit un traitement curatif, quand on soigne la cause…
ALEXIS MOREL
Là on soigne les symptômes, mais pas la cause.
OLIVIER VERAN
Non non, on s’attaque aussi à la cause, sauf que c’est moins visible tout de suite. Quand on réduit nos émissions de gaz à effet de serre, quand on réduit nos émissions de CO2, quand on travaille à l’échelle de la planète, parce que c’est à l’échelle mondiale qu’il faut envisager ces politiques énergétiques, évidemment qu’on s’attaque aussi et avant tout d’ailleurs aux causes. Notre planète a chaud, il faut la refroidir, c’est absolument fondamental de le faire. Alors, parfois les mesures sont difficiles à accepter, et on a vu d’ailleurs certaines mesures qui avaient été tentées par différents gouvernements, qui [ont] un impact dans le quotidien des Français. Mais aujourd’hui on se rend compte que l’impact dans le quotidien des Français, il est climatique et il est aujourd’hui.
ALEXIS MOREL
Votre Gouvernement promet donc une feuille de route de la transition écologique pour cette rentrée, ça veut dire qu’on n’en avait pas jusque-là, on repart de 0.
OLIVIER VERAN
Non, ça veut dire qu’on amplifie à chaque fois, ça veut dire qu’on est capable d’avancer en fonction des gains obtenus avec les lois précédentes, et qu’on veut aller désormais plus loin. Quand on veut multiplier notre puissance solaire, quand on veut construire 50 parcs éoliens en haute mer, lorsqu’on construit 6 réacteurs nucléaires nouvelle génération plus sûrs, plus propres, c’est des choses qui ont déjà été anticipées depuis des mois et des mois, c’est dans le programme d’ailleurs présidentiel, et c’est ce qui nous permet d’aller encore plus loin, parce qu’à chaque fois nous revoyons nos objectifs. Je vous rappelle qu’initialement, on devait interdire les voitures polluantes en 2040, et puis ça a été 2035, et encore une fois, à la l’initiative de la France.
ALEXIS MOREL
Mais là, l’objectif, il est très ambitieux, 55 % d’émissions de gaz à effet de serre en moins en 2030 par rapport à 90, très concrètement comment on y arrive ?
OLIVIER VERAN
Eh bien on y arrive en évitant d’abord d’ouvrir des centrales à charbon, contrairement à ce qu’a dû faire un certain nombre, ce qu’ont dû faire un certain nombre de pays européens, parce qu’on sait que le charbon est extrêmement sale. On s’attaque à tous les domaines, et on s’attaque, quand je dis qu’on s’attaque c’est pour le mieux. Prenez le modèle agricole par exemple, quand on développe le bio, quand on développe les circuits courts, c’est pour le mieux. Prenez d’ailleurs le quotidien des Français lorsqu’on rénove, on fait de la rénovation thermique du bâtiment, on réduit la facture énergétique, on améliore les conditions de vie des Français dans leur logement. La rénovation des logements, c’est aussi une urgence climatique. Donc c’est, si vous voulez, dans tous azimut, il n’y a pas un texte de loi finalement, il y a pas un décret, il n’y a pas une grande réforme, sans que l’on pense impact climatique…
ALEXIS MOREL
Enfin, ça veut dire qu’il faut réorienter complètement la suite du quinquennat, ça veut dire…
OLIVIER VERAN
Mais ça ne veut pas dire réorienter, ça veut dire poursuivre, ça veut dire poursuivre sur la trajectoire qui est la nôtre. Encore une fois nous avons l’une, pour ne pas dire « la », ambition la plus forte en matière d’objectifs de réduction des gaz à effet de serre et de CO2, à un environnement extrêmement court, puisqu’on parle de 10, 15 ans.
ALEXIS MOREL
A cette crise écologique s’ajoute la crise énergétique à venir cet hiver. Le président de la République veut donc un plan de sobriété dont on entend parler depuis juillet. Sur qui, sur quoi porteront les efforts ?
OLIVIER VERAN
Ils doivent porter sur tout le monde les efforts, c’est-à-dire qu’il n’y a pas des Français qui devront faire attention et d’autres qui ne devront pas le faire. Je fais là écho à certaines polémiques qui ont vu le jour cet été. Mais ce sont des efforts qui doivent être acceptables pour chacun. Ce sont des efforts du quotidien, on en a parlé avant l’été, les Français ont besoin évidemment d’avoir de l’énergie dans leur quotidien, donc on ne va pas les priver d’énergie, il en est hors de question. En revanche on doit de toute façon faire attention à notre consommation, même indépendamment d’ailleurs cette crise énergétique que nous connaissons. Ça rejoint le sujet d’avant sur la consommation énergétique et l’impact sur la température de la planète. Nous mettons tout en œuvre, pour garantir aux Français qu’ils pourront passer l’automne et l’hiver dans les meilleures conditions, avec des conditions très particulières, à la fois sur le front du gaz…
ALEXIS MOREL
Mais ça veut dire des contraintes imposées ?
OLIVIER VERAN
… à la fois sur le front du carburant, vous le savez, et de l’électricité. Donc ça veut dire qu’on fait, on a un plan de préparation par ministère, par administration. En premier lieu on demande aux organisations d’Etat, les ministères, les administrations centrales, de faire des efforts. On garantit, on met tout en oeuvre aussi pour assurer aux entreprises qui créent de l’emploi dans notre pays, qu’elles pourront continuer de fonctionner dans les meilleures conditions, quelles que soient les situations qu’on rencontrera, mais comme l’a dit le président de la République, la guerre livrée par la Russie en Ukraine, elle a des conséquences bien sûr sur les Ukrainiens, elle a des conséquences sur les Européens, elle a des conséquences sur les Français. Ces conséquences, nous sommes prêts à les assumer, parce que nous savons pourquoi nous le faisons, nous le faisons pour la paix aux portes de l’Europe et pour sauver des vies.
ALEXIS MOREL
Vous parliez de la ristourne sur carburants, on va avoir 30 centimes de moins en septembre, on pourrait atteindre un carburant à 1,50 €, ce n’est pas le meilleur moyen d’inciter être sobre sur le plan énergétique, une essence moins chère.
OLIVIER VERAN
Septembre et octobre sont des mois sur lesquels, au cours desquels nous avons décidé, et d’ailleurs les parlementaires des oppositions et de la majorité l’ont décidé ainsi, de mettre un effort particulier, de faire un effort particulier, parce que la rentrée coûte cher pour les Français, et que le prix de l’essence s’était envolé avant l’été. Là, nous constatons que le prix de l’essence du carburant, baisse, a tendance à baisser depuis 8 à 9 semaines maintenant, à la pompe, que les efforts importants réalisés par l’Etat pour maintenir le pouvoir d’achat des Français sont des efforts qui paient, et vous l’avez dit, en septembre et octobre, il n’est pas impossible que le prix du litre d’essence à la pompe rejoigne le prix qui était le sien il y a un an, c’est-à-dire en septembre 2021. Ensuite, en novembre-décembre, eh bien cette ristourne va diminuer à nouveau, elle va baisser aux alentours de 10 centimes, mais nous le disons aux Français, nous faisons face à une inflation conjoncturelle, nous protégeons les Français au moment où ils en ont le plus besoin. Tout à l’heure j’écoutais la chronique sur l’Angleterre, la grande différence entre l’Angleterre et la France, c’est que la France a fait le choix de protéger l’ensemble des Français contre cette inflation. Le prix de l’énergie qui s’est envolé en Angleterre, nous ne l’avons pas en France, nous avons gelé le prix du gaz, nous avons maintenu l’augmentation du prix de l’électricité à 4 %. Donc pour tous les besoins fondamentaux, l’Etat est là. Mais, nous le disons aussi…
ALEXIS MOREL
On a quand même 6 % d’inflation…
OLIVIER VERAN
… cette inflation elle va avoir des conséquences sur la durée…
ALEXIS MOREL
Et ce n’est pas fini.
OLIVIER VERAN
… et il faudra que chacun puisse faire les efforts le moment venu, pour permettre à notre pays ne fonctionner, aux Français de pourvoir à leurs besoins, mais aussi de faire attention à la dette publique.
ALEXIS MOREL
Olivier VERAN, vous évoquiez les efforts qui devront porter sur tous, votre collègue des Transports Clément BEAUNE voudrait réguler l’utilisation des jets privés. Est-ce que c’est une initiative individuelle ou c’est vraiment dans les tuyaux et ça veut dire quoi réguler ?
OLIVIER VERAN
D’abord, de quoi on parle ? Le jet, en l’occurrence, a valeur de symbole. Les symboles sont importants, il ne faut pas que les Français aient le sentiment que ce serait toujours les mêmes à qui on demanderait des efforts, c’est-à-dire les catégories populaires et les classes moyennes, et on peut comprendre qu’un Français qui fait attention dans son quotidien, qui réduit sa consommation énergétique, qui est attentif, qui achète du bio, qui fait attention aux emballages plastiques, soit heurté par le fait que certains de ses concitoyens puissent prendre un jet privé pour faire des sauts de puces allant d’un lieu à un autre. Mais pour autant, les jets privés, ce n’est pas ça dans la grande majorité des cas, c’est des transports commerciaux, on envoie des équipes sur place, avec une réactivité qui est importante, c’est créateur d’emplois, donc il ne s’agit évidemment pas d’interdire cela. D’ailleurs l’usage individuel…
ALEXIS MOREL
Donc taxer plus ?
OLIVIER VERAN
… l’usage privé du jet privé est une toute petite partie de l’usage du jet, qui est lui-même toute petite partie de l’usage de l’avion, qui représente une toute petite partie des émissions de CO2. Donc on sait que ce n’est pas ça qui va tout d’un coup refroidir la planète. Par contre, les symboles sont importants et donc le ministre des Transports propose, je l’ai entendu, de mener une concertation au niveau européen pour voir s’il y a des moyens de compenser les émissions de CO2. Donc, cette concertation elle peut avoir son sens.
ALEXIS MOREL
Vous parliez de l’inflation, 6 % en juillet, ce n’est pas terminé, le pic n’est pas encore là, c’est encore pire pour certains produits alimentaires, en cette rentrée scolaire pour les fournitures scolaires aussi, Emmanuel MACRON appelle les Français à accepter de payer le prix de la liberté face à cette guerre en Ukraine. Est-ce que c’est encore audible comme discours, quand on est en difficulté avec son portefeuille ?
OLIVIER VERAN
Je le crois sincèrement, et je suis allé à la rencontre de beaucoup de Français avant et au cours de l’été, et quand on… Un, ils ont parfaitement conscience qu’une grosse partie de l’inflation est liée à la guerre en Ukraine, et ils ont conscience que cet effort que nous faisons, et qui est imposé aux Français de fait, mais auquel ils consentent, il est lié au maintien de la paix aux frontières de l’Europe. Vous parliez la rentrée scolaire, prenez cet exemple. Les fournitures scolaires ont augmenté de 4 %. C’est vrai. L’allocation de rentrée scolaire augmente de 4 %. L’allocation de rentrée scolaire c’est environ 400 € qui sont versés aux ménages qui sont dans le besoin. Le coût des fournitures scolaires pour un élève de 6e c’est d’environ 200 €, donc si vous voulez, là où c’est absolument essentiel et fondamental, à un moment clé, l’Etat intervient en protection des Français. Prenez les étudiants, il y aura la rentrée universitaire bientôt, on a gelé les frais d’inscription à la fac, on a maintenu le repas à 1 € au CROUS, on a gelé les loyers dans le cadre du CROUS, on a augmenté les bourses pour les étudiants qui en ont besoin de 4 %. Donc l’Etat, encore une fois, l’Etat protecteur est là pour soutenir les Français dans le moment où ils en ont besoin. Mais ça ne veut pas dire que dans la durée on va pouvoir couvrir éternellement toutes les conséquences de l’inflation. Il faut avoir ce discours de vérité, c’est 45 milliards d’euros qui ont été votés par le Parlement cet été, de dépenses publiques, pour venir en aide aux Français au moment où ils en ont le plus besoin, mais il faut aussi protéger bien sur les économies des Français mais l’économie de la France.
ALEXIS MOREL
Mais le bouclier tarifaire, par exemple, c’est 20 milliards pour les finances publiques en 2022, c’est tenable encore longtemps ?
OLIVIER VERAN
Mais vous connaissez les règles du bouclier tarifaire, le gel va se poursuivre encore pendant plusieurs mois, c’est l’engagement qui avait été pris par le président de la République. Pourquoi ? Parce que nous ne voulons pas, contrairement à ce qui se passe en Angleterre, que les Français doivent faire le choix entre se chauffer et manger.
ALEXIS MOREL
Vous parliez de la situation en Angleterre, est-ce que vous ne craignez pas qu’ici aussi à un moment ça craque ? La CGT appelle à une journée d’action le 29 septembre, cette colère sociale elle pourrait finir par s’exprimer quand même dans la rue.
OLIVIER VERAN
La colère sociale, nous y répondons avec l’objectif de pouvoir d’achat et l’objectif du plein emploi de la réindustrialisation. Nous sommes pour la première fois à portée du plein emploi dans notre pays. Et moi, j’ai toujours entendu les discours de syndicats, qui est un discours que je partage, qui consiste à dire : il faut permettre aux Français qui le peuvent, d’avoir un emploi et de subvenir à leurs besoins par l’emploi. Lorsque nous mettons l’urgence de l’Emploi sur la table, pour réformer l’assurance chômage, pour réformer la formation professionnelle, maintenant qu’il y a beaucoup de formations professionnelles qui existent, faisons en sorte qu’elles soient adaptées aux besoins sur le marché de l’emploi. Lorsque nous parlons de la nécessité de devoir travailler un petit peu plus demain pour davantage financer le service public pour la santé et pour l’école, ce sont des discours qui sont audibles, dans ce contexte, et par une partie des syndicats.
ALEXIS MOREL
Justement, dans ce contexte très inflammable, dans ce contexte inflammable, la réforme des retraites, la réforme de l’assurance chômage, vous l’avez évoqué, on les lance quand même, c’est le moment de les lancer ?
OLIVIER VERAN
On les concerte, on les met à concertation. Vous connaissez notre méthode. Vous savez, personne ne croyait que nous serions capables de faire adopter 100 % des textes que nous avons présentés au Parlement, avec le Parlement dont nous disposons aujourd’hui, sans majorité absolue cet été. Or, ça a été le cas, y compris et notamment la loi sur le budget, et la loi sur le pouvoir d’achat.
ALEXIS MOREL
Mais on se concerte jusqu’à quand ? On décide quand sur ces réformes ?
OLIVIER VERAN
Eh bien la rentrée est le moment, par exemple dès cette fin de semaine, c’est Olivier DUSSOPT qui va consulter les partenaires sociaux sur la question de l’assurance chômage. Vous me posiez cette question. Nous avons également le Conseil national de la refondation qui va être inauguré le 8 septembre, sous l’égide du président de la République, de la Première ministre, et qui va permettre de partager un diagnostic au niveau national avec les forces vives de la Nation, les forces politiques, associatives, syndicales, des experts, pour mettre en commun des éléments de diagnostic, partager cela en transparence encore une fois dans le dialogue avec les Français, et une fois que le diagnostic est fait, dire quelles sont les directions que nous voulons prendre. Vous connaissez la nôtre, il y a juste un point central sur lequel nous ne reviendrons pas : pas d’augmentation de la dette et pas d’augmentation des impôts.
ALEXIS MOREL
Et donc il y a des marges de manœuvre.
OLIVIER VERAN
Eh bien ça veut dire que la marge de manœuvre elle se trouve dans le travail. Et ça tombe bien, puisque le marché du travail est favorable aujourd’hui, que nous avons créé plus d’un million d’emplois et que nous sommes tombés à 7 % de taux de chômage et que nous voulons aller un taux de chômage proche des 5 %.
source : Service d’information du Gouvernement, le 24 août 2022
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