Pouvez-vous nous expliquer en quelques mots le concept de Predilife et de vos tests prédictifs ?
Predilife propose des bilans prédictifs qui intègrent un bilan clinique, un test génétique salivaire, et une consultation avec un médecin par visio. Ce nouveau dispositif permet à de nombreux salariés d’entreprises d’identifier quels sont leurs principaux risques de développer une maladie grave, et d’échanger avec un professionnel de santé sur la façon de réduire ce risque. Forts du succès de Mammorisk — un modèle de prédiction du cancer du sein —, nous avons développé les bilans prédictifs multi-pathologies.
De manière générale, grâce à ces tests prédictifs, nous pouvons désormais réaliser une estimation de la trajectoire de chaque individu, afin de proposer une prévention pleinement adaptée, avec, par exemple, des examens de radiologie spécifiques. À terme, nous visons une diminution des cancers métastatiques de l’ordre de 30 %.
Quelles sont les maladies graves couvertes par les tests de Predilife ?
Les tests multi-pathologies développés par Predilife couvrent aujourd’hui les principales maladies graves en termes d’incidence chez les salariés, à savoir : le cancer du sein, le cancer du poumon, le cancer de la prostate, le cancer colorectal, les maladies cardiovasculaires, et les mélanomes.
Pour mener à bien nos travaux de recherche autour de la prédiction de ces différentes pathologies, nous avons eu un accès unique à des bases de données de référence, comprenant un million de femmes du Breast Cancer Surveillance Consortium aux États-Unis, et plus de 250 000 hommes et autant de femmes en Europe.
Plus précisément, comment fonctionnent ces tests ?
Chaque personne a tout d’abord un premier rendez-vous avec un médecin qui prend le temps d’expliquer les différentes phases du test. Puis, après avoir reçu son kit salivaire à domicile, le patient va pouvoir nous renvoyer son échantillon par voie postale afin que celui-ci soit analysé en laboratoire. Cette analyse va alors permettre de calculer le risque génétique des principales pathologies.
La personne devra ensuite remplir quelques questions sur internet à propos de son mode de vie, de son histoire familiale, et de ses différents antécédents pour nous permettre d’affiner les résultats. Un mois après le test, la personne aura une seconde consultation durant laquelle le médecin va pouvoir indiquer au patient ses principaux risques, et mettre en place, si nécessaire, un protocole de prévention adapté.
Avec Predilife, les entreprises peuvent proposer ces tests à l’ensemble de leurs salariés ?
Effectivement, nous mettons ces tests à disposition des entreprises pour qu’elles puissent les rendre disponibles auprès de leurs salariés ; c’est d’ailleurs un vrai avantage pour les collaborateurs de pouvoir accéder à de tels tests, gratuitement, grâce à leur employeur. Nous avons ainsi un très bon accueil au sein des grandes entreprises !
Face à l’utilité de tels tests, quelles sont les perspectives d’avenir pour Predilife ?
D’ici dix ou vingt ans, nous pensons que tout le monde fera un test prédictif pour connaître ses risques de développer une maladie grave.
Notre objectif est de garder en bonne santé des personnes saines, la taille du marché est donc gigantesque ; c’est ce que l’on appelle un « massive market » avec un développement quasiment sans limites.
Votre objectif est donc de toucher un maximum de personnes ?
Predilife concentre ses efforts sur la population européenne. À terme, notre objectif est de pouvoir proposer ces tests à 1 % des salariés européens, ce qui représente aujourd’hui 1 million de personnes !
Avec 100 euros de marge réalisée sur chaque test et face à un marché qui explose, nous sommes extrêmement confiants pour les années à venir ; notamment sur les questions liées au remboursement de la dette dans un secteur comme le nôtre qui est extrêmement porteur.
Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n’a pas participé à la réalisation de ce contenu.
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