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Pourquoi votre orientation a commencé avant Parcoursup
On entend souvent que la procédure Parcoursup représente une source de stress pour les lycéens. La plateforme ne constitue pourtant qu’une étape supplémentaire dans votre orientation, qui a commencé dès la fin de votre année de troisième.
Rappelez-vous. À la fin de la troisième, vous avez commencé à préciser votre projet d’orientation, en vous informant sur les différentes voies possibles. C’est à ce moment-là que vous avez commencé à construire votre parcours d’études. Vous avez choisi une filière (générale, technologique ou professionnelle), puis des spécialités, une série ou une famille de métiers. Peut-être même des options.
À chacune de ces étapes, vous avez façonné votre profil et construit votre orientation. Aujourd’hui, vous voilà confronté à Parcoursup et à un choix à faire parmi plus de 20.000 formations. C’est plus impressionnant, mais ce n’est que la suite logique de ces dernières années.
En terminale, les élèves sont catégorisés selon leurs choix passés. Et la grande majorité des formations de l’enseignement supérieur utilisent ces profils pour sélectionner leurs futurs étudiants. Les recruteurs vous le diront : “On regarde surtout la cohérence du parcours.” Comprendre : vous aurez plus de chance d’intégrer une formation dans la continuité de ce que vous avez appris au lycée. Si vous avez un profil littéraire, vous aurez en effet plus de chances de vous épanouir dans une formation similaire, qui sera donc plus disposée à vous accueillir.
Si cela a un côté rassurant, ça signifie aussi que vos choix passés vous ont fermé des portes. Par exemple, vos chances de faire des études scientifiques et économiques si vous avez arrêté les maths en seconde sont très minces, voire quasi nulles. Cela suppose aussi de s’informer dès la seconde sur les spécialités recommandées dans l’enseignement supérieur.
Mais même dans les licences non sélectives, qui n’accordent pas la même importance que les prépas aux spécialités, ne pas être familier avec les enseignements du programme sera pénalisant, pour des questions d’épanouissement. C’est pourquoi ces formations proposent des parcours adaptés aux candidats (le fameux “oui, si”).
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Vos choix de ces dernières années n’ont pas seulement déterminé vos domaines d’études privilégiés, mais aussi vos méthodes de travail. Certains diplômes sont plus adaptés à certains profils, et que l’orientation dans le supérieur se fait majoritairement dans des couloirs.
Le schéma de base, c’est que les bacheliers professionnels poursuivent en BTS, les technologiques vont vers le BUT et les généraux vers les licences et les classes préparatoires. Évidemment, il ne s’agit que de la tendance majoritaire, et dans la réalité une multitude de solutions coexistent. Une fois dans le supérieur, les possibilités de passerelles et de réorientation sont aussi nombreuses.
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Malgré tout, si vous vous trouvez confronté à un choix cornélien en regardant la liste de formations de Parcoursup, ne vous projetez pas trop loin dans l’avenir. Au contraire, pensez aux choix que vous avez faits par le passé et au lycéen ou à la lycéenne que vous êtes aujourd’hui. Et cherchez les formations qui correspondent le plus à votre profil.
On l’aura compris, vos chances d’entrer dans la formation de votre choix (et d’y réussir !) reposent en grande partie sur les décisions qui ont été prises au cours de votre scolarité. Dans le processus d’orientation, Parcoursup n’est qu’une étape intermédiaire.
Retrouvez notre hors-série Parcoursup 2022–2023
Proposé par Georges Méliès
