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24 octobre 2022 à 17:30

On boude, on s’emporte, on réfute : pas facile d’admettre nos erreurs. Quels en sont les enjeux pour que nous mobilisions de telles défenses ? L’éclairage d’Anthony Huard, psychologue et psychanalyste.


On boude, on s’emporte, on réfute : pas facile d’admettre nos erreurs. Quels en sont les enjeux pour que nous mobilisions de telles défenses ? L’éclairage d’Anthony Huard, psychologue et psychanalyste.
Sur la scène sociale ou dans nos vies privées, accepter que l’on se soit trompé, égaré, menti à soi-même, bref, que l’autre a raison, est parfois une vraie gageure. Voire un impossible. Admettre son erreur a un coût : celui de dépasser un sentiment de honte ou d’infériorité, une dose de culpabilité, voire une altération de l’image de soi… Quand la colère ou la mauvaise foi ne s’en mêlent pas. Pourquoi réagissons-nous ainsi, oubliant que savoir reconnaître notre tort, c’est savoir faire preuve d’altérité ?
Commençons par le dire pour nous aider à l’admettre : homme ou femme, de tous âges et de tous milieux, nous sommes tous confrontés, plus ou moins régulièrement, à cette difficulté. Avouer une erreur, une maladresse, un égarement est donc, sachons-le, plus ou moins douloureux pour tous. « Éprouver des difficultés à composer avec un autre avis que le leur est une problématique dont nous parlent très souvent nos patients, remarque Anthony Huard. Mais soulignons que celles et ceux qui viennent consulter sont quand même, d’une certaine façon, déjà prédisposés à entendre quelque chose d’autre que leur propre point de vue… ».
Tous concernés donc, mais chacun à sa façon : « Sur le plan individuel, notre façon de réagir à nos erreurs dépend aussi de notre caractère ou de notre tempérament, de ce qui s’est passé pour nous dans l’enfance. Parents, grands-parents, instituteurs… Comment les adultes nous entourant ont-ils réagi à nos premières bévues d’enfants ? Nous ont-ils condamnés et punis ou, au contraire, ont-ils su entendre et nous aider à rectifier ? Les réponses reçues de l’entourage très précocement vont naturellement influencer le futur adulte dans son rapport à l’autre et à la vérité », précise le spécialiste.
Mais pour quelle raison cela nous est-il parfois si difficile d’admettre nos manquements ? Pourquoi refuse-t-on de laisser l’autre remporter la partie en concédant que l’on a failli ? On ne l’ignore pourtant pas : « L’erreur est humaine. » Comment se fait-il qu’il soit à ce point compliqué de ne pas bouder, crier, rendre la pareille ? « D’abord, notre modernité encourage à une certaine affirmation de soi qui laisse peu de place à la remise en cause, répond Anthony Huard. Par exemple, nombreux sont ceux qui, sur les réseaux sociaux notamment, veulent se définir par ce qu’ils disent, et ne supportent donc plus la moindre contradiction ou objection. Chez eux, l’insulte et les effets de rhétorique prennent le pas sur l’écoute et le dialogue, c’est-à-dire sur la dialectique. Celui qui pense différemment devient alors un ennemi. »
Par ailleurs, la difficulté à renoncer à son propre avis, à rester inflexible, tient aussi au fait qu’accepter d’avoir tort peut donner le sentiment puissant que l’on nous prive de quelque chose. « Dans ce que l’on peut appeler un rapport “duel”, ne pas avoir le dernier mot, se dédire, admettre, revient à se renier, à se rendre… À l’argument de l’autre, soit, mais c’est tout de même une capitulation, explique le spécialiste. Donc, pour beaucoup d’entre nous, savoir reconnaître ou non ses torts parle finalement de notre manière d’accepter ou non de perdre un peu le pouvoir face à l’autre. Et, pour certains, céder quoi que ce soit est impossible : cela signifierait renoncer à une certaine image de soi qui pourrait s’écrouler s’ils ne la maintenaient pas coûte que coûte. Y compris en optant pour le déni, plus rigide encore que la mauvaise foi. »
Respect et affirmation de soi
Pour imposer le respect aux autres, il convient déjà de se respecter soi-même. Donc de s’accorder une juste valeur, ni trop basse ni trop haute. Hélas, complexes et craintes héritées de l’enfance poussent souvent à se mésestimer.
Passer outre la parole de l’autre, la nier, la moquer plutôt que de concéder que, oui, on s’est trompé, coûte cher. Socialement, familialement, conjugalement… « Ne pas admettre sa propre faille, même quand on sait que l’on se trompe, c’est en quelque sorte nier l’autre et l’écraser », précise le psy. Donc prendre le risque que, à force, on nous tourne le dos. Avant qu’il ne soit trop tard, peut-être pouvons-nous nous rappeler que si admettre ses torts, c’est concéder une perte, celle-ci est momentanée. Et qu’un bénéfice suit toujours : « À prendre le risque d’entendre la critique, on entre en conversation avec l’autre. C’est-à-dire dans un échange qui enrichit notre propre réflexion, puisqu’il nous encourage à soutenir deux pensées contradictoires », indique Anthony Huard. Cerise sur la récompense : on devient plus créatif ! « En se laissant surprendre par ce que l’autre nous apprend, on sort de nos schémas de pensées répétitifs pour acquérir une nouvelle compétence : une intelligence sociale qui sait composer, donc coexister, avec les points de vue divergents », conclut le psychanalyste.

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