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Le gouvernement britannique a durci sa politique envers les machines sans pilote depuis les incidents qui ont paralysé l’aéroport de Gatwick.
La technique de chasse du faucon pèlerin, qui plonge sur ses proies à des vitesses qui peuvent atteindre près de 400 kilomètres/heure, fascine les ornithologues. Mais l’oiseau le plus rapide du monde a piqué l’intérêt d’un autre public: celui du gouvernement britannique qui espère que l’étude de ce volatile pourrait lui fournir des armes contre les attaques de drones.
Il a pour cela financé le projet d’une société spécialisée dans la confection d’engins sans pilote inspirés du monde animal. Animal Dynamics souhaite développer un «essaim d’appareils automatiques capable de détecter et neutraliser des drones en employant les techniques de chasse du faucon pèlerin».
Dix-sept autres projets ont été retenus par le ministère de la Défense britannique, qui avait lancé en avril un appel à projet doté de deux millions de livres. Son but: donner au Royaume-Uni les moyens de se défendre contre des attaques de drones. «Les menaces impliquant des drones se multiplient. Il faut absolument que nos forces armées profitent des dernières avancées technologiques pour les contrer», a déclaré le secrétaire d’État à la Défense britannique – devenu secrétaire d’État à l’Éducation -Gavin Williamson.
Les entreprises, qui vont du géant de la défense BAE Systems à des sociétés individuelles, ont reçu 100.000 livres chacune pour avancer dans leur projet. Certaines misent sur des technologies acoustiques pour détecter l’arrivée d’un drone. D’autres développent des systèmes capables de désactiver un drone en plein vol grâce à des ondes électromagnétiques. L’université de Londres compte sur le machine learning pour entraîner un système à distinguer un drone d’un oiseau.
«Le développement des drones est une des plus grandes avancées technologiques des dernières années», a déclaré le responsable de l’appel à projet David Lugton. «Ces machines représentent une menace potentielle de plus en plus importante».
Cette prise de conscience du gouvernement britannique de la menace que représentent les drones trouve sa source dans plusieurs incidents qui sont venus marquer la fin d’une politique indulgente des autorités britanniques envers ces machines.
En décembre 2018, l’aéroport international de Gatwick a dû suspendre son trafic pendant trois jours quand des drones ont été repérés près des pistes. Un mois plus tard, c’est l’aéroport d’Heathrow qui était victime d’un problème semblable.
Depuis, le gouvernement britannique a serré la vis sur la réglementation des drones. Depuis novembre, les propriétaires d’appareils doivent enregistrer ce dernier s’il pèse plus de 250 grammes. Ils doivent également passer un test théorique sur la réglementation et les bonnes pratiques à adopter. Les contrevenants s’exposent à une amende qui peut aller jusqu’à mille livres.
Taipan
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Toutes les armées du monde étudie le moyen de repérer et neutraliser les drones. L’IDF (Tsahal) arrive à les détecter correctement et les abattre généralement en brouillant les ondes. Cette technique ne peut pas être utilisé près d’un aéroport. Le vrai challenge à venir va être de détecter et d’abattre des essaims de drones. L’attaque sur les installations pétrolières en AS relevait des essaims de drones.
La start-up, dont les technologies inquiètent Google, est valorisée 29 milliards de dollars.
La promesse d’aventure dans le futur est en réalité un trajet de cinq minutes en voiture dans un tunnel multicolore.
Autonome, Acwa parcourt les tuyaux enterrés pour détecter et surtout, prévenir, la perte d’eau.
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Pour protéger ses aéroports des drones, le Royaume-Uni veut s’inspirer des faucons pèlerins
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