Devenir un trader en travaillant pour le compte d’une banque ou un fonds d’investissement ne s’improvise pas. Décryptage des compétences à acquérir et des études à entreprendre pour accéder au monde du trading professionnel.
Pour devenir un trader aguerri, il vous faudra avoir une capacité d’analyse des informations financières mais aussi être capable de déchiffrer l’actualité susceptible d’impacter les cours des marchés financiers. L’objectif est de prévoir si un cours de Bourse va monter ou baisser afin d’en tirer profit. En effet, le trading financier se résume à l’achat et la vente d’actifs, tels que les actions, les devises, les matières premières comme l’or, le cacao et le pétrole par exemple. Pour démultiplier les gains potentiels, certains traders n’hésitent pas à avoir recours à des instruments financiers complexes (produits structurés, contrats à terme, options, swaps, etc..) dont la performance évolue en fonction de l’évolution de ces actifs sous-jacents. Ils peuvent aussi faire le choix de se positionner sur les marchés financiers en utilisant des stratégies de couverture comme le CPPI (« constant proportion portfolio insurance ») et l’OBPI « (option based portfolio insurance ») nécessitant de solides compétences mathématiques.
Se former aux techniques de trading
C’est la raison pour laquelle, au-delà de la finesse d’esprit et de l’expérience, un bon trader se doit au préalable de maitriser le fonctionnement de tous ces produits financiers complexes mais aussi de connaître les dernières innovations en matière de trading. Pour se faire, il vous faudra obtenir un BAC+5 au minimum, voire davantage ; l’une des voies les plus intéressantes étant l’obtention d’un mba trading proposé par une école de commerce. Ce type de formation fournit en général aux étudiants des connaissances approfondies en techniques boursières et financières internationales. Et cerise sur le gâteau, il est souvent possible d’utiliser une salle des marchés virtuelle au sein de l’école, dotée de postes informatiques disposant d’outils identiques à celles des salles des marchés des plus grandes banques de la place de Paris et de Londres où on peut suivre en temps réels l’évolution des différents marchés financiers. C’est par exemple le cas du Master Trading – Finance de Marché de l’ESLSCA à Paris, une référence dans le milieu professionnel, qui met à la disposition des candidats une salle des marchés équipée de postes professionnels.
Et bénéficier du réseau de l’école
Autre avantage de ce type de masters spécialisé en trading et en finance de marché, son corps enseignants, constitué de professionnels aguerris dans le monde du trading, sont à même de transmettre leurs connaissances et leurs expériences aux étudiants, dans des domaines tels que le marché des changes, des taux d’intérêt, des actions, des indices boursiers, des matières premières, mais aussi les produits dérivés classiques et structurés, ou encore les dérivés de crédit et climatiques, la gestion quantitative et alternative (« hedge funds »), sans oublier les techniques financières d’actuariat. En clair, ce type de MBA est souvent conçu dans une perspective très opérationnelle afin d’apprendre le trading mais aussi la gestion des risques essentielle dans les métiers du trading. De ce fait, une telle formation permet d’obtenir une vision la plus complète possible pour se former aux métiers du trading au sens large : traders, commerciaux, courtiers, gérants de fonds, analystes quantitatifs, structureurs, gérants de fonds d’investissement et d’actif-passif dans une compagnie d’assurance. Autre avantage d’être diplômé d’un MBA spécialisé en trading, son réseau d’anciens diplômés qui s’enrichi généralement au fil des années, ce qui permet de favoriser les rencontres professionnelles, de développer son réseau professionnel et de visiter parfois des places financières emblématiques (New-York, Singapour, Francfort, etc…) dans le cadre de la formation. Pour information, ce type de master accessible au niveau Bac+4, peut être parfois effectué en alternance, ce qui permet d’assurer une partie de son financement.
RF , 28 octobre
John Edwards est en charge de la couverture des secteurs de l’environnement et énergies renouvelables au sein d’une banque britannique. Il nous décrit une journée classique de travail.