Poêle à granulés de faible profondeur (moins de 30 cm) pour un encombrement minimal. Il est étanche et prévu pour être canalisé afin de diffuser la chaleur dans plusieurs pièces. Il propose un mode de fonctionnement silencieux qui permet de couper son ventilateur. D’une puissance de 7,8 kW, il a un rendement maximal de 90,2 %.
Prix indicatif : environ 2 900 €.
Ce poêle à granulés abordable est étanche, connectable à un thermostat, programmable et pilotable par wifi grâce à un kit optionnel. Il peut atteindre une puissance de 9,35 kW et un rendement de 93,9 %. Personnalisable, il est proposé avec différents types de piètements.
Prix indicatif : environ 2 300 €.
Selon le dernier argus de l’énergie de l’association Ajena, le bois (bûches, granulés ou déchiqueté) est l’énergie la moins chère après le solaire. Il revient en moyenne entre 0,041 et 0,101 €/kWh de chaleur fournie, contre 0,126 € pour le gaz de ville et 0,161 € pour le fioul domestique. Le coût de l’électricité atteint de son côté 0,086 € lorsqu’elle alimente une pompe à chaleur (PAC) de type air-eau, ayant le meilleur rendement, et 0,176 € avec des radiateurs conventionnels dont le rendement est bien inférieur.
Le bois est considéré comme une énergie renouvelable. En replantant autant d’arbres que l’on en brûle, sur un cycle d’une cinquantaine d’années, le bilan est théoriquement neutre en carbone. Aussi, l’installation d’un poêle haute performance est éligible (sous condition de ressources) à plusieurs aides dont le cumul peut atteindre quelques milliers d’euros : TVA réduite à 5,5 %, Coup de pouce chauffage, Éco-prêt à taux zéro, MaPrimeRénov‘…
Un simple poêle à bois n’est pas comparable à un système de chauffage global, qui permet aussi d’avoir de l’eau chaude sanitaire. Il est du coup bien plus abordable. Les modèles les plus simples assez performants pour être éligibles aux aides sont commercialisés à partir d’environ 1 000 €.
Mais un poêle n’est pas adapté à toutes les habitations. Principale contrainte : l’évacuation des fumées, qui doit se faire vers l’extérieur par tubage métallique.
Même si les appareils de dernière génération n’ont que de très faibles émissions et que certains peuvent avoir une extraction en façade (pose en ventouse), celle-ci doit le plus souvent se faire en toiture au-dessus du faîtage. Le coût d’installation par un professionnel est en moyenne de 2 000 €.
Le poêle à bûches est plus économique à l’achat. Son chargement est manuel, ce qui signifie qu’il faut être présent pour l’alimenter. La chaleur n’est pas facilement réglable. Celui à granulés de bois (ou pellets) coûte plus cher, à partir d’environ 2 000 €.
Son avantage : être plus autonome, avec son réservoir pour granulés (trémie) offrant d’une dizaine d ‘heures à plusieurs jours de chauffe selon la saison. On peut le programmer et réguler la quantité de combustible injecté, et donc la puissance de chauffe. Il a souvent un meilleur rendement, les granulés étant plus secs que les bûches. Mais il doit être raccordé au circuit électrique pour faire fonctionner la vis d’alimentation du foyer et son ventilateur de diffusion de chaleur. Les modèles pouvant s’en passer sont rares. Il existe des poêles hybrides bûches et granulés. Dans les deux cas, à partir d’environ 2 500 à 3 000 €.
Les poêles apportant la meilleure efficacité énergétique sont ceux à granulés étanches puisant l’air à l’extérieur de la maison. Les appareils “canalisables” peuvent être reliés à des gaines pour diffuser plus facilement la chaleur dans différentes pièces. Les modèles “hydros” sont en mesure d’alimenter un réseau d’eau pour radiateurs. Certains poêles à granulés sont dits silencieux : leur ventilateur est désactivable ou ils n’en utilisent pas.
Une puissance de 1 kW pour 10 m2 est suffisante en moyenne. Pour être éligible aux aides, le rendement requis est de 75 % (à bûches) et de 87 % (à granulés). Le taux d’émission de polluants ne doit pas dépasser le seuil imposé par le label Flamme Verte 7 étoiles.
Nos 3 questions à l’experte :
Maud Wascat Maud Wascat est responsable offre maison plus économe, pour Leroy Merlin.
Par soi-même, non. Avec un artisan RGE, c’est très simple. Du fait des normes sur l’évacuation des fumées, il est compliqué de dire d’avance si l’installation est possible. Il faut toujours la visite préalable à domicile d’un professionnel. L’installation par un artisan RGE ouvre droit à une TVA réduite (5,5 % au lieu de 20 %) ainsi qu’aux primes et aides. Son coût réel peut parfois être très réduit.
Le premier est lié à votre mode de vie afin d’arbitrer entre un poêle à bûches ou à granulés.
Le deuxième est la configuration de la maison et de l’espace à chauffer.
Dernier critère majeur : l’esthétique. Un poêle est le seul moyen de chauffage placé au centre du salon que l’on est content de montrer à ses amis.
Il s’agit simplement d’un entretien régulier : vider le bac à cendres deux à trois fois par semaine.
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