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La jeune entreprise française vient de lever 73 millions de dollars.
Le pedigree des deux cofondateurs de Pigment est à la mesure de leurs ambitions. Éléonore Crespo, qui a fait ses armes chez Google puis dans un fonds d’investissement, et Romain Niccoli, cofondateur de Criteo, veulent faire de leur start-up un «leader mondial». Pigment vient tout simplement concurrencer les grands tableurs du marché, comme Excel ou Google Sheets. «C’est une solution connectée, fluide, simple d’utilisation, faite pour accompagner les entreprises à forte croissance dans leur évolution», résume Éléonore Crespo. Une promesse qui a convaincu les fonds d’investissement Greenoaks Capital, Blossom Capital et FirstMark de l’accompagner pour un nouveau tour de table de 73 millions de dollars (63 millions d’euros), portant à 97 millions de dollars le total des fonds levés depuis la création de l’entreprise en 2019!
«Pigment a une construction à l’américaine, avec beaucoup d’ambitions dès le départ», salue Olivier Vaury, directeur financier de ManoMano et utilisateur de Pigment. Cette démarche sous-tend tout le discours de Pigment, bien décidé à s’imposer dans un secteur dominé par des mastodontes en place depuis des décennies. «Nos contrôleurs de gestion effectuent des points mensuels avec 40 équipes en interne. Avec Pigment, ils utilisent un seul tableau, duquel ils extraient les données dont ils ont besoin. C’est quarante fois moins de travail», salue Olivier Vaury. La start-up compte aujourd’hui une vingtaine de clients, essentiellement de (grandes) start-up, comme Deliveroo, BlaBlaCar, Algolia ou Spendex. «Nous avons commencé par nous adresser à des scale-up », explique Éléonore Crespo, convaincue qu’il était d’abord important de «signer avec de beaux noms de la tech» avant d’attaquer un marché plus large.
Pour atteindre leurs ambitions, les deux cofondateurs misent sur une équipe d’ingénieurs de haut vol. «Nous avons notamment recruté deux “stars” chez Facebook, glisse Éléonore Crespo. Tout un écosystème nous soutient. Nous voulons aider nos clients à être les leaders de demain.» Les cas d’usage de Pigment sont déjà nombreux, avec des applications dans les ressources humaines, le marketing, la finance… «Quand le marketing fixe un objectif, nous aidons à mettre en perspective les ressources nécessaires pour l’atteindre», ajoute Éléonore Crespo, qui n’oublie pas l’aspect environnemental.
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Force est de constater que les outils destinés à mesurer ce type d’impact pour une entreprise – et à plus forte raison, celui d’une décision – manquent. À partir des données financières, notamment, Pigment peut aider à mesurer les émissions de CO liées à une activité. L’outil sera progressivement affiné, pour aller jusqu’à évaluer l’impact d’une visioconférence en fonction du nombre de participants, du poids des flux vidéos, des données stockées. Éléonore Crespon veut «changer la vie» de ses utilisateurs en «démocratisant l’accès aux données».
Anonyme
le
En 85-86 je travaillais dans une boîte qui avait développé un traitement de texte, tableur , graphique … plutôt compétitif… et levé 6 millions de francs en bourse, et devinez… MS à tout balayé… et octobre 87 aussi sur le cour de bourse (passge de 1000 francs à 0.17 offert).. mdrrrrr… ces gens réinventent la roue… et la chute qui va avec…après avoir levé 50 fois plus que ma boîte de l’époque en bourse… merci l’engouement pour les start-ups futurs zombies…
Gaston41
le
Excel c’est aussi les macros. Il y a plein de concurrents à excel, ce pigment ne fera pas mieux. Du grand n’importe quoi à coups d’arguments farfelus
Padepipo
le
C’est aussi un tableur anti virus covid ?…Si oui, je prends.
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Pigment veut détrôner Excel
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