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Phobie d'impulsion : « Je vis avec la peur de commettre l'irréparable » – Psychologies.com

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Mis à jour le 01 février 2023 à 17:31

C’est lors d’un séjour en Italie avec ses parents que Morgane Rosa, alors adolescente, a connu sa première phobie d’impulsion. Cette phobie, peu connue et très taboue, est souvent un symptôme d’un trouble obsessionnel compulsif (TOC). La personne qui en est victime s’imagine commettre le pire : meurtre ou passage à l’acte violent.


C’est lors d’un séjour en Italie avec ses parents que Morgane Rosa, alors adolescente, a connu sa première phobie d’impulsion. Cette phobie, peu connue et très taboue, est souvent un symptôme d’un trouble obsessionnel compulsif (TOC). La personne qui en est victime s’imagine commettre le pire : meurtre ou passage à l’acte violent.
« C’est l’un des TOC (troubles obsessionnels compulsifs) les plus méconnus, mais aussi l’un des plus tabous. Et pour cause, les phobies d’impulsion se caractérisent par la peur de perdre le contrôle et de commettre un geste moralement répréhensible, voire violent ou meurtrier, contre soi ou autrui.
En ce qui me concerne, ces pensées intrusives, qui confinent à l’obsession, sont apparues un été, alors que j’étais adolescente. Je découvrais l’extraordinaire patrimoine culturel et architectural de Florence, mais aussi le parfum de joie et l’énergie qu’exsudait cette ville-musée.
Le détail qui me revient souvent, c’est cette image de l’imposante cathédrale jetant une ombre colossale sur la Piazza del Duomo, telle la nuée de pensées violentes qui allaient bientôt faire le siège de mon esprit. C’est durant ces vacances que j’ai imaginé poignarder mes parents et mon frère.
Suite à cela, les scénarios violents se sont succédés.
Insulter un prof, étrangler quelqu’un, me jeter dans le vide, embrasser un(e) inconnu(e)… autant de pensées, toutes plus incongrues les unes que les autres, qui ont germé dans ma tête sans que j’aie mon mot à dire. J’étais prise dans les rets de bavardages mentaux dont j’étais convaincue qu’ils précédaient un passage à l’acte. Je prenais ces idées très au sérieux, ce qui m’a plongée dans une grande solitude. J’avais peur d’être prise pour une sociopathe, peur d’être jugée et incomprise. Et, surtout, peur d’être la seule à en souffrir… Jusqu’à ce que je mette un nom sur ce trouble, qui touchait tant d’autres personnes : phobie d’impulsion.
Lorsque ces pensées surgissaient, mon corps y répondait immédiatement (sueurs froides, palpitations…), portant la peur à son paroxysme. En réagissant ainsi, je ne faisais qu’accroître le sentiment qu’un passage à l’acte était possible, voire imminent.
Par exemple, quand j’imaginais m’emparer d’un couteau et m’en prendre à mon fils, j’étais pétrifiée, je me laissais assaillir par les émotions et les sensations, qui rendaient crédible la menace de commettre un infanticide, scénario qui m’était pourtant insupportable. Puis, je fuyais.
Pourtant, je savais qu’il ne s’agissait ”que” de pensées et qu’il n’y avait jamais eu de passage à l’acte selon les médecins.
Connaissez-vous la phobie d’impulsion, cette crainte obsessionnelle de faire du mal à autrui ? Ces pensées culpabilisantes rongent les personnes qui en souffrent. La peur de passer à l’acte les obsède. https://t.co/8rb2F3HtR3
Comme toutes les personnes atteintes de phobies d’impulsion et, de manière générale, de TOC, j’ai vite développé des rituels, des méthodes et des stratégies d’évitement pour me rassurer face aux situations anxiogènes.
Pour chasser une obsession, il me fallait la remplacer par une autre, sans avoir conscience que j’entretenais une spirale de ruminations mentales et que chaque nouveau scénario agissait comme un abcès de fixation et non comme une solution à long-terme. L’intolérance à l’incertitude et le besoin constant d’être rassurée m’ont poussée à nourrir ce cercle vicieux.
Finalement, dans le cas d’obsessions agressives, la meilleure réponse aux stimuli est, au contraire, d’apprendre à accepter les plus sombres des pensées, avec bienveillance, et même à s’y exposer, en présence de quelqu’un d’autre s’il le faut.
Pour ma part, mon ”aidant” (comme j’aime à l’appeler), c’était mon mari. Par exemple, je m’approchais avec lui de la fenêtre, notre fils dans les bras, pendant quelques secondes. Puis quelques minutes. Cela m’a permis de comprendre que non, je n’allais pas perdre le contrôle, passer à l’acte et jeter mon propre enfant !
L’exposition peut être effrayante au début, certains auront sûrement l’impression de frôler la crise d’angoisse. Mais ma peur et mon niveau d’anxiété perdaient progressivement de leur intensité à mesure que je m’y exposais. Et surtout, j’avais désormais la haute main sur mes pensées négatives.
Outre ces temps d’exposition, accompagnée, puis seule, la méditation de pleine conscience m’a aussi énormément aidée.
Elle m’a permis de me reconnecter à mon corps, d’accueillir, d’observer et de mieux gérer le flot de pensées, même agressives, mais aussi les sensations qui y étaient liées. C’est un bon moyen de désamorcer la peur et de garder le contrôle pour ne pas se laisser happer par des schémas angoissants qui ne traduisent aucune réelle intention. Méditer quelques minutes par jour, c’est lâcher la bride aux pensées et aux émotions, sans les analyser, pour ensuite les laisser disparaître d’elles-mêmes.
Un peu comme une sorte de gymnastique du corps et de l’esprit qu’on entraîne, petit à petit, à renouer avec l’instant présent, pour constater qu’il n’y a aucun danger. Ni aucun risque de passage à l’acte, d’ailleurs ! »
Dans son article Phobie d’impulsion : la peur de blesser nos êtres aimés ou nous-mêmes, la psychologue Alexandra Osoria explique ainsi que "Les phobies d’impulsion concernent tous les sujets sensibles et censurables par la société : la sexualité, la santé, la religion, les moeurs, etc.. Les peurs sont très diverses et peuvent se référer à la possibilité de (sans le vouloir) faire du mal à un proche, s’auto-blesser, devenir homosexuel, sauter d’un balcon, ou sauter devant un train, etc.." Plus répandues qu’on l’imagine, elles touchent particulièrement les jeunes mères, avec des pensées intrusives qui peuvent apparaître pendant la période post-partum et virer à la panique obsessionnelle de faire du mal à son enfant. Mais la thérapeute est formelle : des solutions existent pour faire cesser craintes obsédantes : consulter un psychologue ou un psychiatre car dans le cas où l’anxiété est très forte, la prescription de médicaments est souvent nécessaire, en plus d’une thérapie ciblée. Il faut souligner que même s’il existe différentes approches psychologiques pour traiter la phobie d’impulsion, Et elle précise : "Les seuls traitements confirmés par des recherches scientifiques et qui ont prouvé leur efficacité sont les stratégies cognitivo-comportementales, les thérapies cognitivo-comportementales (TCC), dont la thérapie stratégique brève est un exemple." Son dernier conseil en tant que psychologue ? Si vous pensez souffrir de phobie d’impulsion : "rappelez-vous qu’il s’agit d’un problème psychologique. Plus tôt vous y ferez face, plus vite vous trouverez un soulagement. Les psychologues sont vos meilleurs alliés. Alors arrêtez de remettre à plus tard, et si vous en avez besoin, faites ce pas: demandez de l’aide."
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==>  Pourquoi les personnes souffrant d’anxiété ont du mal à gérer leurs émotions
Nous régulons tous nos émotions, chaque jour de notre vie. Grâce à ce processus psychologique, nous pouvons gérer la façon dont nous ressentons et exprimons nos émotions, quelle que soit la situation qui se présente. Mais chez certaines personnes, notamment anxieuses, cette régulation n’est pas efficace. Ce qui les pousse à adopter d’autres stratégies de régulation pas toujours efficaces et bonnes pour leur santé globale. Explications.
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source

https://seo-consult.fr/page/communiquer-en-exprimant-ses-besoins-et-en-controlant-ses-emotions

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