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Philophobie : d'où vient cette peur de l'amour ? Comment la dépasser ? – Santé Magazine

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L’amour a sonné plusieurs fois à votre porte, et vous avez toujours pris la poudre d’escampette ? Vous êtes peut-être en proie à la philophobie, autrement dit, à la peur de tomber ammoureux/se. D’où vient ce phénomène et comment vous en libérer ? 
Sommaire
Issue du grec philo, qui signifie “amour” et de phobos, qui signifie “peur”, la philophobie désigne littéralement la peur de tomber amoureux/se. Si elle n’est pas officiellement reconnue par le DSM-5 (le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux), elle est toutefois considérée comme un trouble à part entière, qui, comme toutes les phobies sociales, peut avoir des répercussions néfastes sur la santé psychique et physique des personnes qui en souffrent. D’où vient cette peur ? Comment la dépasser pour se lancer dans une relation épanouissante ? Réponses d’Ariane Calvo, psychologue et auteure de “L’autonomie émotionnelle” (Ed Robert Laffont). 
La philophobie est la peur panique de ressentir de l’amour pour autrui, et plus généralement, de s’engager dans une relation sentimentale. Lorsque l’on imagine le profil type des philophobes, on pense souvent à des personnes froides, solitaires, au cœur de pierre, qui rejettent tout le monde. “Mais en réalité, la peur de l’amour est inconsciemment liée à la peur du rejet. Les personnes qui en souffrent ont énormément d’affection et d’attention à donner, mais ne souhaitent pas s’exposer aux blessures amoureuses”, précise la psychologue. Femmes et hommes concerné.e.s préfèrent que leur vie sentimentale soit réduite à néant, plutôt que de risquer d’être blessé.e.s ou déçu.e.s. Et, dans les cas les plus sévères, la philophobie peut même s’étendre au cercle amical et familial. 
La philophobie peut se manifester à n’importe quel âge, souvent après un événement marquant à l’adolescence, ou au début de l’âge adulte, comme : 

  • une rupture amoureuse très douloureuse (un.e partenaire abusif.ve, égoïste ou un pervers/e narcissique laisse toujours un souvenir violent), 
  • un traumatisme émotionnel (la perte d’un proche, par exemple, qui, si elle n’est pas accompagnée, peut donner lieu à un blocage émotionnel),
  • le divorce de parents, qui peut laisser une image négative du couple, que l’on ne souhaite pas reproduire,
  • etc.

Il s’agit d’un mécanisme de défense inconscient : notre esprit cherche à nous protéger d’une situation qui pourrait devenir comparable à celle qui nous a fait plusieurs fois mal auparavant, insiste la psychologue.
Et de souligner : “l’utilisation des applications de rencontregénère des pratiques ‘amoureuses’ difficiles à vivre pour les personnes très sensibles (en particulier le ghosting) qui peuvent ressentir le besoin de couper les ponts avec les sentiments ou les relations amoureuses en général”. Le couple devient alors symboliquement un espace de violence qu’il faut fuir à tout prix. 
Cette peur de l’amour peut aussi prendre racine dans l’enfance et ne se révéler qu’à l’âge adulte. Un manque d’affection de la part des parents, ou une éducation stricte, peuvent couper l’enfant de ses émotions et occasionner des troubles psychologiques et/ou sociaux (manque d’équilibre affectif, manque d’estime de soi, etc). 
Exit les papillons dans le ventre, ou la petite nervosité à l’idée de rencontrer la belle-famille. La peur de l’amour est si intense qu’elle génère des symptômes physiques dans certaines situations :

  • des crises de panique et d’anxiété violentes ;
  • des nausées et des tremblements ;
  • une accélération du rythme cardiaque ; 
  • une transpirration excessive ; 
  • etc. 

Elle pousse aussi les personnes qui en souffrent à développer des mécanismes de défense (stratégies de rejet) très efficaces qui peuvent impacter négativement leur sociabilité : 

  • un détachement marqué envers leurs proches ; 
  • une grande difficulté à s’ouvrir aux autres
  • la recherche constante du conflit pour torpiller leurs relations ;
  • etc. 

Autant de stratégies qui peuvent mener à des troubles anxieux, à un isolement social, voire à des troubles dépressifs, etc.
À noter : certaines personnes tentent aussi de noyer leurs craintes dans une vie sexuelle hyperactive. “Mais cette stratégie s’avère bien souvent inefficace, car, qu’ils le veuillent ou non, les philophobes ont tendance à s’attacher rapidement”, indique Ariane Calvo. 
Une autre stratégie d’évitement consiste à garder la tête dans le guidon “On remplit sa vie à fond, on multiplie les activités solitaires ou en groupe, pour ne pas de poser de questions sur leur situation et leurs ressentis”. Sur le long terme, cela n’apporte évidemment rien de sain. 
Lorsqu’ils sont en couple, les philophobes sont constamment assaillis de pensées négatives et anxieuses. “La peur de souffrir est tellement ancrée en soi, qu’on est convaincu/e que l’extérieur est un danger et qu’il faut s’en protéger“, insiste Ariane Calvo. Autrement dit, si aucun travail thérapeutique n’est réalisé, les couples formés par les “phobiques de l’amour” sont le plus souvent voués à l’échec.
Et pour cause… Ils sont les premiers à les saboter, en adoptant des comportements de rejet, de fuite ou de conflit pour pousser l’autre à mettre fin à la relation, lorsqu’elle devient sérieuse. Ils peuvent par exemple se mettre en quête du moindre petit défaut chez leur partenaire pour justifier la fin de la relation, ou alors se montrer totalement détachés (ne pas répondre aux sollicitations, se montrer distants, etc). D’autres peuvent avoir tendance à côtoyer des personnes avec qui ils n’ont aucune chance, pour ne pas avoir à faire face à leur peur de l’intimité.
Quoi qu’il en soit, les philophobes n’improvisent jamais, pour ne pas tomber dans les filets de l’amour !
Lorsqu’elles acceptent de se jeter à l’eau, sans vraiment y croire, les personnes pilophobes peuvent devenir de vrais tyrans et entretenir le lit de relations déséquilibrées, qui attireront quasi-systématiquement des partenaires en quête de réparation (syndrome de l’infirmière). “L’un des conjoints essaie tant bien que mal de redonner le goût de l’amour à l’autre, mais il ne fait que remplir un puits sans fond, car le déclic doit venir du philophobe”, alerte la psychologue. Résultat : les deux parties sont malheureuses, l’une parce qu’elle est frustrée et déçue de ne pas réussir à se laisser aller. L’autre, parce qu’elle ne parvient pas à soigner, sauver et aimer la personne sa moitié.
Au fond, les phobiques de l’amour souffrent et n’attendent qu’une chose : trouver l’interlocuteur de confiance qui leur rendra tout l’amour et toute la confiance qu’ils sont capables de donner. La clé, selon Ariane Calvo, c’est d’identifier les schémas de répétition amoureux. “Il faut bien réaliser qu’en refusant d’aimer – et d’être aimé – on est le propre instrument de ses échecs amoureux.” Autrement dit, il faut accepter ses peurs. Pour y parvenir, en fonction de l’intensité de la peur, plusieurs solutions peuvent être envisagées : 

  • Une thérapie cognitive, pour décortiquer le processus qui nous pousse à rejeter le sentiment amoureux ;
  • Une thérapie de désensibilisation affective, qui permet de se confronter à ses peurs ;
  • Une hypnothérapie, pour libérer le subconscient et mieux appréhender ses angoisses.

“Au-delà des thérapies ‘classiques’, tout travail sur soi, qui permet de mettre à distance nos comportements et de les analyser peut être utile, souligne la psychologue : l’écriture thérapeutique, la psycho-généalogie, les groupes de parole, etc.” Par ailleurs, toute activité sportive ou artistique délassante, qui permet de renouer avec soi peut être bénéfique.
À noter : si la personne philophobe souffre d’isolement social, de dépression ou d’anxiété élevée, des médicaments peuvent parfois être nécessaires (anxiolytiques, antidépresseurs, etc).  
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22/07/2022

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