Pièces complète 2 euro commémorative et accessoires protection pièces

Peur de l'amour : pourquoi je n'ai pas confiance en mes sentiments – Marie Claire

https://seo-consult.fr/page/communiquer-en-exprimant-ses-besoins-et-en-controlant-ses-emotions




Jusqu’à
version
papier
version
numérique
Jusqu’à 50% de réduction
et de nombreux cadeaux
au choix
Nous vivons une époque formidable. Formidable mais exténuante. Qui ne nous laisse jamais souffler. Et qui nous rend toujours responsables de nos succès, de nos malheurs, comme de nos joies. C’est trop ! L’autonomie est devenue un leitmotiv, notre credo. “Etre soi-même”est la principale valeur que l’on veut transmettre aujourd’hui. Il faut être capable de se débrouiller, de diriger son existence. Bref, de maîtriser sa vie et ses émotions. Cette injonction de l’air du temps est difficilement compatible avec le lâcher-prise et l’abandon qu’exige la vie à deux.
En effet, quand on tombe amoureuse, il faut accepter de se laisser envahir, dépasser, submerger et emporter par son histoire d’amour. Or cette simple idée, pourtant délicieuse, en fait frémir plus d’une : « Dès que je me vois consulter fiévreusement mes textos, tressaillir à chaque sonnerie de mon portable, rappeler trois fois par heure ma messagerie, je commence à paniquer », avoue Judith, 30 ans. Peur d’être prise au piège, de perdre son identité.

D’ailleurs, pour en parler, Jean-Claude Kaufmann, sociologue du couple, emploie des mots forts : « Le véritable engagement amoureux est une mise à mort de l’ancienne identité. C’est une violence contre soi-même aussi puissante que celle qui se produit à la naissance du premier enfant. » D’où les aspirations contradictoires : on rêve d’amour, de petits matins à deux, de se réveiller dans ses bras, et en même temps, on freine. « Je ne veux pas qu’il empiète sur mon espace, qu’il m’empêche de sortir avec d’autres », confirme Valérie, 29 ans.

Autrefois, ce genre de propos étaient généralement l’apanage des hommes. Aujourd’hui, ce désir de liberté est revendiqué par la plupart des moins de 30 ans : la génération de tous les choix. Consommatrices même dans leurs fantasmes, les femmes aussi ont du mal à se laisser embarquer par un homme. Surtout quand elles sont autonomes depuis toujours. Et si ce n’était pas le bon ? 
Trop de choix, toujours plus d’expériences, d’histoires d’amour, amènent encore plus d’exigences : « Je rencontre des tas d’hommes qui me plaisent, mais il y a toujours un petit défaut qui me fait flipper», explique Amélie, 28 ans. Alors elle continue de zapper de l’un à l’autre, incapable de se décider à faire définitivement penderie commune.

Autrefois, le choix était limité à deux partenaires possibles, trois au maximum. Dans un village, il fallait se dépêcher pour piocher le bon. Aujourd’hui, il suffit de s’inscrire sur un site de rencontres et de télécharger une appli sépcialisée et de swiper à droite ou à gauche pour faire son choix.
Comment, alors, ne pas rechercher la perle rare ou le fameux prince charmant ?  « Elles sont jeunes et libres, elles ont des amis, elles partent en vacances, elles veulent le top et le meilleur. Elles ont toujours le sentiment qu’elles trouveront mieux demain », résume Serge Hefez, psychiatre et psychanalyste. La petite annonce type ? Un homme jeune, beau, riche, intelligent et très amoureux, qui les laisserait exister comme elles en ont envie, mais qui, en plus, leur apporterait une magnifique planète à découvrir. Et pas question de redescendre du petit nuage rose : « Il faut donc admettre que la réalité est toujours un peu décevante », explique Jean-Claude Kaufmann. Le scénario se met peu à peu en place. Mais ne trouvant pas de candidats à la hauteur, on préfère effectivement vivre de petites aventures en vrai et conserver une histoire d’amour idéale dans sa tête.
“Plus une femme a des exigences élevées, moins elle a de chances de trouver le bon partenaire”, explique Mylène Chaleix, de l’Insee. Une lapalissade ? Oui, mais les chiffres sont là : 16 % de solos en plus en dix ans, 6 millions de célibataires de moins de 40 ans en France… Des records étonnants quand on sait que tout le monde ne rêve que d’amour et de passion. La vie de couple a pourtant son charme et son romantisme, plaide Serge Hefez: « Il faut combattre l’idée de routine, qui fait fuir les plus jeunes, et savoir profiter de chaque moment, car l’amour est quelque chose de vivant et de concret qui change chaque jour.»
L’attachement est devenu synonyme de souffrance plutôt que de bien-être
La quête du bon partenaire ? Quoi de plus normal quand on sait aussi qu’un Français sur quatre a connu la rupture d’une vie de couple. « Mais voilà, l’attachement est devenu synonyme de souffrance plutôt que de bien-être », constate Serge Hefez. Le divorce a fabriqué des générations d’enfants qui ont peur d’aimer et de s’engager. Beaucoup de trentenaires ont vu le couple de leurs parents voler en éclats, et cela ne leur donne pas confiance. Nombreuses sont celles qui ont déjà connu plusieurs ruptures et n’ont pas envie de recommencer. La peur de l’attachement, c’est toujours l’anticipation de la rupture.

Ce qui est délicieux, en revanche, ce sont tous les instants de grâce où l’on fond de bonheur parce qu’il nous prend la main dans la voiture. Où l’on s’accroche à son bras dans la rue juste parce que le ciel est bleu. Et que l’on marche du même pas depuis trois, cinq ou neuf ans. Mais encore faut-il avoir la curiosité d’y goûter. Il y a un âge pour les passions ravageuses, ne laissons pas passer celui du véritable amour.
Cela date de mon enfance. J’ai toujours peur d’être abandonnée et généralement c’est à moi que je ne fais pas confiance. J’ai des amoureux qui passent, mais je n’ai pas eu d’histoire d’amour sérieuse depuis des années. Inconsciemment, chaque fois, je détruis la relation. Ce ne sont pas les hommes qui me font peur – je les aime tous -, c’est l’amour. J’aime quand même, par dessus tout, mon indépendance. Quand on est comme cela, on tombe soit sur des pots de colle, soit sur des hommes encore plus indépendants que soi !
Ce n’est pas vraiment de l’amour dont j’ai peur, mais plutôt de la souffrance que celui-ci peut provoquer. J’ai été très amoureuse, et j’ai donc beaucoup souffert. Aujourd’hui, je crois toujours à l’amour, mais j’ai besoin de tout contrôler. Cela m’effraie vraiment lorsqu’il y a trop de bonheur : je sais, je sens que cela va s’arrêter. J’essaye donc de mettre l’autre en porte-à-faux pour qu’une crise éclate. Comme cette crise, c’est moi qui l’ai voulue, je souffre moins. J’ai un complexe d’abandon.
L’amour en soi ne me fait pas peur. Mes parents sont ensemble depuis longtemps, ils s’aiment, et nous sommes une famille assez fusionnelle. En réalité, je ne suis pas tout à fait prête à m’engager. J’ai peur de perdre ma liberté, mes moments à moi. Je suis très indépendante. Je souhaiterais rencontrer un homme qui s’assume, qui n’ait pas peur qu’une fille ait du caractère, qui accepte ce que je suis… Je cherche un amant, pas un copain. Un homme qui me ressemble un peu, qui me fasse découvrir et partager son univers. Une sorte d’aventurier, un peu comme mon père. En fait, j’aime les hommes qui font peur, à cause du challenge.

NEWSLETTER
Toute l’actu Marie Claire, directement dans votre boîte mail
J’achète au numéro
Je m’abonne

source

https://seo-consult.fr/page/communiquer-en-exprimant-ses-besoins-et-en-controlant-ses-emotions

A propos de l'auteur

Avatar de Backlink pro
Backlink pro

Ajouter un commentaire

Backlink pro

Avatar de Backlink pro

Prenez contact avec nous

Les backlinks sont des liens d'autres sites web vers votre site web. Ils aident les internautes à trouver votre site et leur permettent de trouver plus facilement les informations qu'ils recherchent. Plus votre site Web possède de liens retour, plus les internautes sont susceptibles de le visiter.

Contact

Map for 12 rue lakanal 75015 PARIS FRANCE