Mon compte Maville
Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir la meilleure expérience de lecture possible et vous proposer des articles personnalisés selon votre lieu de vie et des publicités selon vos centres d’intérêt, avec une sécurité maximale du site.
Ils contribuent au modèle économique de notre entreprise et permettent aux journalistes de notre rédaction déployés à travers la région, de continuer à concevoir une information fiable et de qualité, toujours proche de vous.
À gauche, Pierre-Emmanuel Carchon, directeur adjoint de l’ARS de Vendée et Étienne Le Maigat, directeur territorial de l’ARS de Vendée. © Ouest-France
Le ministre de la Santé, François Braun, l’avait déjà assuré l’été dernier. C’est aujourd’hui confirmé : les six centres de soins non programmés de Vendée resteront ouverts en 2023.
Ces structures avaient été mises en place en début d’année à Luçon, La Roche-sur-Yon et Challans. Puis aux Sables-d’Olonne, Fontenay-le-Comte et aux Herbiers, afin d’assurer aux Vendéens qui se retrouvent sans médecin traitant, un rendez-vous médical en cas d’urgence. Pour cela, ils doivent préalablement appeler le 116 117, un numéro de régulation dorénavant disponible jour et nuit.
« Sur les huit premiers mois de mise en service, nous avons enregistré plus de 50 000 appels , se félicite Étienne Le Maigat, directeur territorial de l’Agence régionale de santé (ARS) du département. C’est 20 % de plus que le nombre d’appels passés l’an dernier. » Un service très sollicité donc, et qui a permis à « près de la moitié des dossiers d’obtenir une réponse clinique » auprès d’un médecin du centre d’appels.
À LIRE AUSSI : En Vendée, des rendez-vous pour les patients sans médecin dans des « centres de soins non programmés »
Le nombre de passages aux urgences en baisse
C’était l’un des objectifs de l’ARS : le dispositif a également eu un effet sur le désengorgement des urgences. Face au nombre croissant d’habitants dans le département depuis 2013, couplé au « nombre de médecins généralistes qui stagne depuis plusieurs années », rappelle Étienne Le Maigat et à un manque de médecin traitant, les patients se sont tournés de plus en plus vers les urgences pour se faire soigner. Conséquence, « le nombre de passage aux urgences a doublé en treize ans », passant de 90 000 à 180 000 passages entre 2009 et 2022.
« C’est intenable, pour les soignants comme pour les patients », constate le directeur territorial. Cependant, grâce, entre autres, aux centres de soin non programmés, le nombre de passages aux urgences pour des cas peu graves a diminué de 10 % entre 2019 et 2022.
« Une première », souligne Étienne Le Maigat. Et l’ARS signale que seulement 3 % des consultations ont nécessité une orientation vers les urgences.
Pallier le manque de médecins généralistes
Pour l’agence de santé, le bilan est donc positif. « Nous avons réussi, à travers ce dispositif, à attirer 40 médecins » pour assurer les vacations dans les six centres de soins, renchérit Pierre-Emmanuel Carchon. C’est deux tiers du personnel soignant nécessaire pour les faire fonctionner. Des praticiens attirés par de meilleures rémunérations : « L’ARS finance des forfaits de 260 € net par demi-journée de quatre heures de travail », explique Étienne Le Maigat.
Les conditions de travail sont également plus avantageuses pour le personnel : dans les centres de soins non programmés, les médecins sont salariés de l’hôpital. lls ne s’occupent donc plus de la coordination de leurs plannings et de l’administratif.
Pour améliorer et renforcer le système de régulation du 116 117, l’ARS travaille à diminuer les délais d’attente pour avoir en ligne un médecin régulateur. Un nouvel outil numérique devrait être déployé au premier semestre 2023.
L’ambiance / le décor
Le rapport qualité / prix
16/12/22 – 22:53
16/12/22 – 21:11
16/12/22 – 20:43
16/12/22 – 20:26
16/12/22 – 20:12
Les applications mobiles Ouest-France disponibles en téléchargement