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Pénurie de carburant : plus de 30 % des stations-service toujours en … – Le Monde

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La pénurie touche surtout les Hauts-de-France, l’Ile-de-France et le Centre-Val de Loire. Emmanuel Macron prévoit un retour à la normale la semaine prochaine, alors que les négociations à Total n’avancent pas et que les premières réquisitions ont eu lieu.
Le bras de fer entre le gouvernement et les grévistes dans le secteur pétrolier en France s’est durci, mercredi. Voici ce qu’il faut retenir en début de soirée :
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Le bras de fer entre le gouvernement et les grévistes dans le secteur pétrolier en France s’est durci, mercredi. Voici ce qu’il faut retenir en début de soirée :
Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, venu « soutenir » mercredi les salariés d’ExxonMobil à Notre-Dame-de-Gravenchon, en Seine-Maritime, a annoncé le dépôt, jeudi, d’un recours en référé contre les réquisitions de quatre d’entre eux. « C’est une décision scandaleuse, nous sommes aux côtés des salariés. Je peux vous annoncer que demain nous irons en référé pour soutenir tous les salariés qui sont réquisitionnés » pour permettre la livraison de carburants mercredi soir, a déclaré à la presse M. Martinez.
Sur BFM-TV, le secrétaire général de la CGT a appelé les salariés en grève à continuer leur mouvement, et ceux qui ne le sont pas à s’y mettre. Il s’est également réjoui que d’autres professions, à l’instar des salariés chargés de la maintenance dans les centrales nucléaires, participent au mouvement, dont il souhaite l’amplification.

« Je tiens à l’exercice du droit de grève, donc les réquisitions ne sont évidemment pas une solution », a déclaré mercredi à l’Agence France-Presse (AFP) le secrétaire général de la Confédération française démocratique du travail (CFDT), Laurent Berger.
« Après, je ne suis pas responsable de l’approvisionnement des Français en carburant, donc ma position est un peu plus facile que d’autres », a-t-il ajouté, soulignant que le mouvement social chez ExxonMobil et TotalEnergies est « très handicapant pour nombre de citoyens ». « Là, il y a une crispation, je ne souhaite pas l’escalade (…). J’espère qu’il va y avoir ouverture de négociations, comme on le demande depuis la semaine dernière », a-t-il complété.
Ce week-end, M. Berger s’était attiré les foudres de syndicalistes en critiquant une grève « préventive » chez TotalEnergies. « On pense qu’il aurait fallu dès le départ privilégier le dialogue social et on continue de penser ça », a-t-il dit mercredi à l’AFP.
Quatre salariés d’ExxonMobil ont été réquisitionnés pour permettre le fonctionnement du dépôt normand de carburants de Port-Jérôme (Notre-Dame-de-Gravenchon), deux pour mercredi et deux pour jeudi matin, a annoncé le ministère de la transition énergétique. « L’arrêté préfectoral a été signé par le préfet de la région Normandie » et « envoyé au directeur du site d’ExxonMobil de Port-Jérôme qui les a notifiés », a précisé le ministère, conformément à l’annonce faite la veille par la première ministre.
Plus tôt dans la journée, la CGT avait menacé, via son antenne départementale de Martigues, dans les Bouches-du-Rhône, d’appeler à « la mobilisation générale (…) dès qu’une réquisition sera mise en œuvre dans le pays ».
Ampleur des difficultés d’approvisionnement, revendications des grévistes dans les raffineries… Retrouvez la synthèse des Décodeurs :
Bonjour Partageur,
Dans des propos rapportés par Les Echos, le coordinateur CGT chez TotalEnergies, Eric Sellini, a évalué à 1,5 milliard d’euros la masse salariale du « périmètre pétrole » de l’entreprise. « A 10 %, ce serait un effort d’à peine 150 millions d’euros pour la direction, à comparer aux plus de 18 milliards de profits au premier semestre », a calculé le syndicaliste.

Bonjour Soyonsérieux,
Non, l’Etat français n’est plus actionnaire de TotalEnergies. En revanche, il conserve des participations dans d’autres entreprises du secteur de l’énergie, dont EDF, Areva, Engie ou Orano.
Interpellée mercredi lors du conseil de Paris sur la pénurie de carburant et les mobilisations sur plusieurs raffineries et dépôts, Anne Hidalgo a fermement invité TotalEnergies à la table des discussions. « Je crois que là, maintenant, en effet, ça suffit et [il faut] que Total négocie avec ses syndicats », a exhorté la maire (PS) de la capitale, dans des propos rapportés par BFMTV. L’élue en a profité pour rappeler ses divergences avec le pétrolier français. En septembre dernier, la Ville a assigné TotalEnergies en justice, avec d’autres collectivités et des associations, pour « manquement à son devoir de vigilance en matière climatique ».

La CGT de TotalEnergies est restée inflexible mercredi sur l’ouverture de négociations salariales « sans conditions », à l’issue d’une première entrevue avec la direction du groupe, désormais ouverte, selon le syndicat, à des négociations si les livraisons de carburant reprenaient.
La direction « ne parle plus de levée de la grève mais simplement d’une reprise des livraisons de produits » et accepte que les raffineries restent à l’arrêt pendant d’éventuelles négociations salariales, a précisé aux journalistes Thierry Defresne, secrétaire CGT du comité TotalEnergies Europe, au terme d’une rencontre d’une heure avec la direction, au siège social du groupe, dans le quartier d’affaires parisien de La Défense.
« Ce sont les grévistes qui décident, ce n’est pas nous, mais je suis prêt à parier qu’ils ne seront pas d’accord », a-t-il ajouté.
Il a clarifié l’idée selon laquelle la CGT souhaitait l’ouverture de négociations « sans conditions » sur les salaires. Jusqu’à présent, TotalEnergies avait proposé ces négociations en octobre, à condition que les blocages soient levés sur ses sites.
Le syndicat a proposé aux autres organisations représentatives reçues individuellement mercredi (CFE-CGC, CFDT et CAT, la confédération autonome du travail) de se retrouver en intersyndicale après 18 heures pour essayer de trouver une position commune, afin de forcer la direction à ouvrir des négociations sur les salaires « dès ce soir si possible », a ajouté M. Defresne.
« La direction a qualifié notre revendication de 10 % [d’augmentation de salaires] trop élevée, ce qui nous inquiète », a déclaré M. Defresne à la presse, en déplorant que le groupe ait « mis seize jours pour enfin commencer à discuter avec nous ».
La CGT réclame pour cette année 10 % d’augmentation sur les salaires – 7 % pour l’inflation, 3 % pour le partage de la richesse –, le géant de l’énergie ayant engrangé 10,6 milliards de dollars de bénéfice au premier semestre 2022.
Bonjour X54,
Au 31 décembre 2021, 6,8 % des actions TotalEnergies étaient détenues par des salariés de l’entreprise.
Bonjour Précision,
Le mouvement social qui, depuis plusieurs semaines, affecte des raffineries et dépôts de carburants est constitué de « grèves », non de « blocages ».
Petit rappel de notre journaliste Aline Leclerc, plus tôt dans la journée :
Il existe, en effet, un droit à la grève, mais pas au blocage, et Elisabeth Borne, alors ministre des transports, l’avait rappelé en 2020 lors des tensions de l’époque, comme l’avait rapporté l’Agence France-Presse.
Mais dans le cas qui nous occupe, la Confédération générale du travail (CGT) réfute tout blocage : il n’y a pas de barricades, et les non-grévistes peuvent travailler comme ils veulent. Ce qui « bloque » la sortie du carburant, c’est le fait que des agents qui occupent les postes-clés pour permettre cela, sont en grève.
Pour la CGT, l’emploi du terme “blocage” par la direction de Total comme par le gouvernement est une façon de faire passer l’inacceptable. « Dire “on ne négocie pas face au blocage” passe mieux que dire “on ne négocie pas face à une grève” qui n’aurait aucun sens ! », nous disait hier soir Thierry Defresne, de la CGT Total.
Bonjour Curieux,
Le rapport annuel publié en mars dernier par TotalEnergies mentionnait une rémunération annuelle de plus de 5,9 millions d’euros pour son PDG, Patrick Pouyanné, au titre de l’exercice 2021 – rémunération en hausse de 51,7 % en un an.
C’est « la » station-service du boulevard Voltaire. Il est 16 heures et comme l’indiquent les affichettes sur les deux pompes – sans-plomb et diesel –, elles sont vides. Dans cette station indépendante, Karim, qui tient la caisse, fait les comptes. La station a ouvert à 7 heures et à 14 heures, il ne restait plus rien, malgré les 2 500 litres d’essence et 1 000 litres de diesel.
« Les gens étaient fous », rigole Karim. Et malgré les affichettes signalant qu’il n’y a plus une goutte, des scooters et des ambulances s’arrêtent. Un habitué descend de son scooter et insiste : « Mais si, il doit bien rester un litre ou deux, montre-moi, je mets les pompes en route. »
Karim lui montre l’interrupteur, le pilote du scooter prend le pistolet et commence à se servir. Il reste une minute et extrait péniblement… 1,19 litre, pour lequel il laisse 4 euros, au lieu des 3,20 que lui demande le compteur.
Avant de repartir, il demande à Karim s’il peut lui payer vingt litres d’avance, pour demain. « Non, demain c’est une autre caisse. Il faut venir à 7 heures. » Le scooter est aussitôt remplacé par un ambulancier qui demande à quelle heure il faudra venir demain. « Vers 8 heures, avant midi. » Entre-temps, les scooters continuent à défiler et à demander s’il reste une goutte d’essence. Rendez-vous demain.
Il est 15 heures. Le site prix-carburants.gouv.fr n’est plus vraiment à jour. Il annonce que la station Esso de la rue Louis-Blanc est ouverte. Des cônes de signalisation en bloquent l’accès, le panneau des prix est à zéro.
Les voitures se ruent à la station TotalEnergie du boulevard de la Villette, dans le 19e arrondissement. Les scooters partent bredouilles. A 15 h 25, la station ferme. La responsable de la station fait partir les derniers clients, et certains n’ont pas réussi à faire le plein. Deux voitures de l’opération « Sentinelle », arrivées parmi les derniers véhicules, y sont parvenues, ainsi qu’un automobiliste qui roule au GPL.
Bonjour FL-34,
Il est difficile d’évaluer finement et clairement, en quelques mots, l’évolution des dividendes pour 100 euros d’actions.
Le plus simple est d’analyser l’évolution des dividendes versés par action, dont la valeur unitaire est en ce moment de 49,47 euros. Comme dit précédemment, les dividendes pour l’année 2022, par action, devraient s’élever à 3,76 euros. Pour repères, ils étaient de 2,64 euros en 2021 ; 2,28 euros en 2010 ; 0,83 euro en 2000.

Les salariés CGT en grève de la raffinerie TotalEnergies de Feyzin (Rhône) ont accueilli favorablement, mercredi, la décision de la direction de recevoir l’organisation syndicale lors d’une réunion qu’elle avait initialement subordonnée à la reprise du travail par les grévistes. Cette réunion n’a cependant pas concaincu la CGT de mettre fin à son mouvement.
« On va voir ce que la direction met sur la table, mais c’est un premier pas », s’est félicité Antoine Lopez, 50 ans, opérateur et délégué CGT lors d’un « barbecue solidaire » organisé par son syndicat à l’une des entrées de cette raffinerie qui emploie six cents salariés. « Mais je ne comprends pas qu’elle reçoive les syndicats individuellement. Collectivement, on peut mieux négocier, se mettre d’accord », regrette ce militant.
Dans les fumées des merguez, quelque quatre-vingts personnes – y compris des militants CGT d’autres entreprises – se sont rassemblées en fin de matinée, à la sortie du rond-point des expéditions, d’où les camions repartent à vide.
Hervé Brocard, 47 ans, opérateur aux expéditions, dément vivement les chiffres diffusés par la direction dimanche sur le salaire moyen d’un opérateur de raffinerie, qui serait de 5 000 euros mensuels, intéressement et participation compris.
« A ce salaire-là, j’arrête la grève et je charge les camions avec des seaux ! », ironise-t-il. L’échelle des salaires « va de 2 000 pour un débutant à 3 500 en fin de carrière, pour un opérateur en trois-huit », affirme le syndicaliste. « On travaille en décalé, un week-end sur deux, en contact avec des produits cancérogènes », rappellent les salariés.
Ils insistent aussi sur les nécessaires investissements pour la sécurité : « Aujourd’hui, quand on prend son quart, on espère rentrer entier à la maison… On demande du matériel, il faut un accident pour faire bouger les choses. Ce n’est pas digne d’une société qui fait des milliards de bénéfices ! », peste M. Brocard. Il y a eu « treize incidents en un an » à Feyzin, assure M. Lopez.
Source : Prix des carburants en France

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