Tapez un ou plusieurs mots-clés…
Gérald Séchet est éleveur allaitant dans le Maine-et-Loire. D'août à novembre, lorsque l'herbe vient à manquer, il fait pâturer ses couverts d'interculture. Il explique sa façon de faire et les intérêts qu'il y trouve dans une vidéo.
Cliquez sur l’image pour lancer la vidéo
« Je nourris principalement mes animaux au pâturage ou avec des stocks d’herbe. Mais entre juillet et novembre, il y a toujours une période sèche et il n’y a plus grand chose à manger dans les prairies. Je manque souvent de ressource alors j’implante des couverts et je les fais pâturer », explique Gérald Sechet, éleveur dans le Maine-et-Loire, dans une vidéo publiée par le Civam 49.
Grâce à son système cultural diversifié, il dispose de plusieurs périodes d’implantations de couverts d’interculture :
– après la récolte de matricaire mi-juin,
– après les moissons de céréales mi-juillet,
– après la récolte de quinoa mi-août.
Les animaux pâturent deux à trois mois après implantation. « J’ai par exemple implanté mi-août un mélange de 3,5 kg/ha de colza fourrager et de 40 kg/ha de méteil (avoine, triticale, orge, pois, vesce, trèfle squarosum). Pour les couverts semés plus tôt en juin ou juillet, je sème un mélange de sorgho fourrager (10-12 kg/ha) et du colza fourrager (5-6 kg/ha). »
Le semis se fait en direct au semoir à dents ou à la volée avec un semoir à engrais suivi d’un passage de herse rotative, plus un roulage sauf s’il pleut juste après. « Si besoin, j’irrigue mon couvert en été avec un seul passage de 25-30 mm. »
Les Charolaises et leurs jeunes veaux pâturent dès que le colza est suffisamment développé et que le terrain porte. « En novembre, je nourris les vaches le matin à l’auge avec du foin et de l’enrubannage. Ensuite, j’avance le fil dans le couvert et je lâche les animaux vers midi pour qu’ils pâturent l’après-midi et rentrent vers 17h. »
Les intérêts pour l’éleveur sont multiples :
– faire pâturer du vert à une période où il n’y en a pas beaucoup ;
– un apport d’azote soluble grâce au colza, ce qui améliore la lactation des vaches et donc la croissance des veaux ;
– moins de besoins en fourrages stockés (donc diminution des coûts de récoltes et de distribution), de l’ordre de 15 à 20 t MS en implantant 6 à 8 ha de couverts.
– un contact quotidien avec le troupeau permettant aux veaux de s’habituer à l’éleveur ;
– une couverture du sol.
« Après le passage des vaches, le méteil va prendre le relais et je pourrai de nouveau faire pâturer le couvert au printemps avant de le détruire pour implanter du quinoa. »
Un mois d'hiver sans canard pour lutter contre la grippe aviaire
24 août · 3 min de lecture
(Re)découvrez les témoignages et dites-nous ce que vous en pensez
24 août · 2 min de lecture
Le prix moyen du lait en UE est tout près du cap des 500 €/1 000 l
24 août · 4 min de lecture
Un message à nous transmettre ? Un sujet à nous proposer ?
La newsletter spécialisée en élevage bovin par Web-agri.
Votre inscription a bien été prise en compte !
La pluie va-t-elle faire son retour cet automne ?
Les prix continuent de grimper
Audrey Thonnat, éleveuse (43) : « Je suis le rythme de l’herbe et des vaches »
Dans l'Ain, ils ont amélioré leur autonomie grâce au méteil
Les résultats d'essais variétés par région mis à jour
En Nouvelle-Aquitaine, des tournesols carbonisés et des agriculteurs inquiets
Le député Julien Bayou (EELV) encourage la destruction des réserves d’eau
Peut-on se passer des engrais azotés de synthèse ?
62 départements en crise
La FNSEA appelle à une mobilisation accrue des pouvoirs publics
Inscrivez-vous à notre newsletter
© 2022 – Web-agri.fr – Terre-net