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Passionnée de photographie, cette Varoise se lance dans une incroyable aventure au pôle Nord – Var-matin

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Cette Varoise, originaire de Toulon, réalise un périple exceptionnel en parcourant plusieurs pays de l’Arctique. Une occasion d’allier ses deux passions: la photographie et les animaux en milieu sauvage.
Tout quitter pour vivre dans la nature. Loin de tout. Beaucoup l’ont rêvé. Charline, elle, l’a fait.
À 32 ans, cette Cuersoise, originaire de Toulon, vit depuis plus d’un an en Arctique. Rien ne la prédestinait à vivre ce voyage. “Enfin presque rien, lâche-t-elle la voix légèrement tremblotante au bout du fil. Au fond de moi, j’ai toujours su que ma vie serait bien plus belle en milieu sauvage.
Pourtant il y a quelques années, c’est dans la musique qu’elle évoluait. Rien à voir avec le pôle Nord, donc. Après un album et des projets divers dans la pop electro, elle décide de stopper sa carrière pour s’installer en Haute-Savoie. “J’y ai découvert la photographie animalière et ça a été une révélation. ” Charline a alors 27 ans et c’est le déclic. La voix timide de la Toulonnaise devient tout à coup plus chaleureuse. “ Ma passion pour la nature et les animaux a pu s’exprimer librement dans cette région.
Autodidacte, elle finit par se consacrer à la photographie professionnelle pour les mariages et entreprises, “avant de faire un total burn-out en 2020. La photo animalière me manquait “, avoue-t-elle. Charline prend alors une décision radicale. “Qui a changé le cours de ma vie “, confie-t-elle.
En juillet 2021, à bord de son van aménagé, elle prend la route. Sans oublier son appareil photo. Du jour au lendemain, elle quitte tout. Elle part “ à l’aventure pour vivre un temps au côté des animaux, dans des conditions minimalistes, là où la nature a tous ses droits “.
Direction la Scandinavie. Premier arrêt pour la jeune femme: la Suède. “J’ai fait la route seule pour atteindre le pays, j’ai dormi dans une tente, en bivouac. Et pour une fois, je me suis rendue compte que j’étais capable de vivre ces choses.
Arrivée en Suède, Charline découvre des conditions de vie bien loin de celle du sud de la France. Finies les journées ensoleillées, place à des températures avoisinant les moins 20°C. Un choc pour certains, mais pas pour la Toulonnaise. Et pour cause, “ en tant que fille du sud, c’est finalement le froid qui me correspond, lance-t-elle en riant. J’ai toujours trouvé qu’il faisait trop chaud pour moi en Provence!”. Et rien de mieux que le grand froid de l’Arctique pour satisfaire la jeune aventurière.
Enfin, elle se sent “à [sa] place et retrouve goût à la vie “. C’est loin de toute civilisation qu’elle décide de parcourir le pays, pour atteindre la Norvège, où elle se trouve actuellement. Et vit avec le strict minimum. Je fais des courses pour plusieurs semaines, et tout est à disposition dans mon van. J’ai appris comment vivre dans la nature grâce à des ouvrages de spécialistes de la vie en milieu sauvage. J’ai très peu de contact humain; je suis venue ici pour découvrir la nature, l’observer, loin des hommes. Les animaux y sont libres. ” Bœuf musqué, rennes sauvages, chouettes éperviers et autres renards polaires prennent chaque jour la pose derrière son appareil. Elle passe son temps sur le terrain. Et laisse agir la féerie du lieu.
Si elle est majoritairement seule, elle ne se retrouve pas totalement coupée du monde et croise régulièrement sur son chemin Lionel Prado, photographe animalier qui vit la même aventure, lui aussi dans son van. “On partage nos moments, nos photos et on fait le point sur notre parcours. C’est enrichissant.
Même si elle apprécie le grand froid, Charline reconnaît que les conditions météorologiques ne sont pas toujours supportables. Pleurs, doutes, frayeurs; la photographe est passée par des émotions intenses. Sans pour autant remettre en question sa présence en Arctique. “C’est parfois difficile à vivre; surtout quand je me retrouve dans une tempête, qu’il fait -20°C, qu’il y a 15cm de neige dehors, que j’ai les doigts gelés, et que j’ai peur. Je ne dis pas que tout est beau et simple; au contraire, il faut y être préparé physiquement et psychologiquement. Dans ces conditions-là, je préviens toujours ma mère et lui donne ma position, au cas où…”.
A-t-elle pour autant pensé à tout abandonner pour rentrer? “Jamais! Jamais l’idée de rentrer en France ne m’a traversé l’esprit, martèle-t-elle. Je suis épanouie ici, je ne ressens pas l’ennui. Pour l’instant, du moins, ma place est ici.
La suite désormais pour Charline: la réalisation d’un film retraçant son parcours. Mais avant ça, elle fera un passage éclair dans le Var, pour “retrouver la famille quelques semaines avant de retourner dans ce qui est désormais mon chez-moi, au pôle Nord “.
Au fil de son voyage, Charline a eu pour envie de laisser une trace de son projet. “L’idée est d’avoir un support en plus des photos et j’ai donc pensé à un film qui sera un documentaire fiction avec une voix off.”
Intitulé Boreal Ephemera, ce court-métrage de 26 minutes retrace l’immersion dans cette nature sauvage de Suède et de Norvège.
“Ce sera une véritable ode visuelle à la beauté et au courage de ces êtres taillés pour affronter les pires tempêtes hivernales et un cri d’amour pour cette nature encore pure, mais ô combien fragilisée. J’y exprime mon hypersensibilité et partage mes émotions en toute liberté”, détaille la réalisatrice en herbe.
Financement participatif
Pour finaliser son projet, dont la deuxième partie sera tournée de février à septembre 2023, Charline a lancé une cagnotte en ligne (1). Objectif: récolter 8 000 euros pour “assurer les frais de tournage, le design sonore, le montage, l’affiche et toute la partie post-production. Une grosse partie de cette somme a été récoltée grâce à ma communauté si bienveillante et engagée”.
Car Charline peut compter sur le soutien infaillible de ses abonnés sur les réseaux sociaux. Elle en compte plus de 10.000 sur Instagram, qui suivent son quotidien. “Je suis loin du monde, mais j’ai le wifi absolument partout. Je reste en lien avec mes réseaux et ces échanges me font du bien. Ça me pousse à me dépasser et faire un projet utile.”
Sensibiliser les plus jeunes
Très engagé, ce court-métrage a pour vocation de “sensibiliser les plus jeunes à la reconnexion nécessaire au vivant, à travers de nombreuses interventions en écoles primaires, collèges et lycées. Le film y sera projeté puis une animation nature sera présentée afin de débattre avec les élèves, en introduisant divers sujets et solutions liés au changement climatique et la nature, afin de la faire aimer et protéger”, indique Charline qui rappelle que “le film a été réalisé dans le plus grand respect des animaux et de leur intégrité. Ceux qui apparaissent dans Boreal Ephemera sont libres, sauvages, et non appâtés/appelés”.

Charline espère une sortie officielle au printemps 2024 et envisage de dédicacer son court-métrage à ses grands-parents, qui lui ont transmis “cet amour de la biodiversité. Sans eux, je n’aurais finalement peut-être jamais trouvé ma voie. Je leur dois beaucoup et mon film leur rendra hommage, ainsi qu’à ma famille, qui a toujours cru en moi”.
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