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Parc des Princes : la mairie tend la main au PSG qui reste inflexible – Goal.com

L'adjoint au maire Emmanuel Grégoire a appelé les dirigeants parisiens à se remettre autour de la table. Ces derniers ne ferment pas la porte mais veu
Il est temps de siffler la fin des hostilités. Quatre jours après les déclarations de la maire de Paris dans Le Parisien, affirmant que le Parc des Princes n’était pas à vendre et la réaction du PSG qui s’avouait être dans l’obligation « de trouver des options alternatives pour relocaliser le Club », Emmanuel Grégoire, premier adjoint au maire en charge de l’urbanisme et Pierre Rabadan, en charge des Sports, ont donné ce mardi une conférence de presse afin d’appeler à la reprise d’un dialogue apaisé et discret loin des médias. Comme les deux parties le faisaient depuis quelques années. 

Au cours de cette rencontre de plus d’une heure avec les médias, les deux hommes ont expliqué la volonté de la mairie de Paris de présenter un projet au club de la capitale qui permettrait à un Parc des Princes rénové de voir le jour entre 2027 et 2029, si les travaux démarraient après les prochains Jeux Olympiques. Ils en ont aussi profité pour démonter l’argumentaire présenté par Nasser Al-Khelaïfi, qu’ils espèrent rencontrer dans les plus brefs délais mais aussi pour répondre aux propositions de projet alternatifs.

L’heure n’est plus à l’escalade mais à une volonté d’apaisement. Un peu plus d’un mois après les premières déclarations de Nasser Al-Khelaïfi affirmant à L’Equipe. Dans cet entretien, le président du PSG y affirmait que si son club ne pouvait pas racheter le Parc des Princes, il partirait. Depuis, les deux parties ont échangé par médias interposés, loin du dialogue initié depuis plusieurs années au sujet de la rénovation de l’enceinte.

Si Emmanuel Grégoire a évoqué ce mardi des discussions sur toutes les options possibles, y compris la vente du stade avec une proposition de 38 millions d’euros pour racheter le stade, au club on parle bien de négociations qui avaient été enclenchées depuis deux ans. « On a des contacts avec les équipes du PSG mais pas avec le président et on se doute bien que c’est lui qui décide, explique l’adjoint chargé du dossier. On souhaite reprendre le dialogue. Il y a un désaccord de valeur majeur sur le Parc. Le canal est rompu. »

Pour relancer les discussions,la mairie de Paris espère pouvoir rencontrer le président NAK en personne et de connaître ensuite « le canal sur lequel se brancher pour que les échanges se poursuivent » puisque Jean-Claude Blanc, qui est l’interlocuteur principal des deux adjoints, va prochainement quitter Paris. Dans ce dossier, ils ont au moins un point d’accord : « pour la ville et le club, il n’est pas envisageable que le PSG joue ailleurs qu’au Parc. Nous sommes très favorables à l’idée de soutenir le programme d’agrandissement ». Et les projets présentés par les dirigeants du club en la matière semblent faire l’unanimité.

Au cours de cette rencontre, Emmanuel Grégoire et Pierre Rabadan ont d’abord réitéré la position d’Anne Hidalgo : il n’y aura pas de vente. Partant de ce constat, ils ont avant tout évoqué l’allongement du contrat liant actuellement la mairie et le PSG avec des mécanismes permettant à Paris de s’y retrouver financièrement. Comme ce fut le cas lors de la signature du bail entre les deux parties en 2014 jusqu’en 2044, contre une redevance d’un million d’euros annuel plus une part de variable indexée sur les revenus générés par l’enceinte (Marseille paie 6 millions d’euros et Lille entre 4 et 5). 

« On peut concilier l’intérêt économique et sa capacité à amortir dans la durée. », détaille Emmanuel Grégoire. Traduction : la mairie de Paris est prête à allonger la durée du bail afin que le coût d’une éventuelle rénovation soit compensé dans la durée. Un mécanisme déjà mis en place lors de la signature de l’actuel contrat qui lie les deux entités et prend en compte les investissements réalisés par Paris dans son enceinte en vue de l’Euro 2016 (85 millions d’euros), avec notamment une rénovation et un élargissement de la partie hospitalité (passée de 1500 à 4500 en 2015). 

« On a des propositions précises à faire au PSG pour un projet d’agrandissement du Parc », ajoute-t-il tout en expliquant que dans leur scénario, ce sera au club de faire les investissements nécessaires à la rénovation, à l’image de ce qui a été fait par la fédération française de tennis qui a investi 340 M€ dans la rénovation de Roland-Garros et s’est engagée pour les 50 prochaines années. Ou encore du Palais des Congrès qui a nécessité 500 millions d’euros et a ensuite été placé sous concession pour les 51 prochaines années.

Il y a d’abord un contrat jusqu’en 2044 entre la mairie de Paris et le PSG pour l’occupation du Parc des Princes. Un contrat que le club de la capitale ne pourra quitter unilatéralement et qui pourrait entraîner des recours judiciaires, même si la redevance venait à être honorée. 

« Selon nous, quitter le Parc est une hypothèse bancale. Cette option n’est pas viable sur le plan financier, juridique et écologique. Cela coûterait aussi plus cher que de rénover le Parc et aujourd’hui aucun lieu ne permet d’avoir une réserve foncière suffisante avec une desserte suffisante en matière de transports », rappelle Emmanuel Grégoire qui a tenu à remettre en mémoire que la maire n’était pas seule décisionnaire, que le Conseil de Paris avait voté majoritairement contre et que le ministère des Finances avait aussi voix au chapitre concernant la vente de biens nationaux. 

Depuis les derniers échanges entre les deux parties, le week-end dernier, d’autres propositions pour accueillir le PSG ont fleuri. Celle du maire de Joinville-le-Pont par exemple d’accueillir un nouveau stade dans sa ville « mais sur des terrains protégés qui appartiennent à la mairie de Paris ». Pas sûr non plus que, le club puisse aller du côté de Poissy. Pour s’y rendre, il faut nécessairement passer par Saint-Germain-en-Laye, ce qui ne faciliterait pas le passage de milliers de supporters après le départ du PSG de son centre d’entraînement. 

Paris attend une invitation de la mairie mais pour l’heure, il n’a pas l’intention de changer ses plans ni ses arguments. Au PSG, on rappelle que la base du succès commercial et sportif d’un grand club est d’avoir un superbe stade et d’en être propriétaire. Et que ce dernier élément n’est pas un point de négociation pour lui. Pour quelles raisons ? Il y a d’abord la volonté de pouvoir rivaliser économiquement avec des franchises dont les enceintes sont « deux fois plus grandes » mais aussi de faire face aux contraintes imposées par le Fair-play financier qui oblige le PSG à développer des revenus de manière durable. 

Enjeu central de ce dossier, le coût des rénovations estimées est de nouveau rappelé en interne. Il n’est toujours pas question pour le champion de France d’investir 500 millions d’euros dans un stade dont il n’a pas la propriété. Pour la direction, le statut de quasi-propriétaire rappelé ce mardi par Emmanuel Grégoire n’existe pas. « On est propriétaire ou on ne l’est pas », explique-t-on en substance au club qui affirme avoir bien entendu le message d’Anne Hidalgo et accélérer sur les autres options.

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