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"Orateurs dans l'arène : se battre avec la rhétorique (18e-19e siècles)" (revue Exercices de rhétorique) – Fabula

« Orateurs dans l’arène : se battre avec la rhétorique » (18e-19e siècles, prolongement possible vers le 20e siècle)
Numéro de la revue en ligne Exercices de rhétorique, à paraître en décembre 2024
Revue dirigée par Francis Goyet et Christine Noille
Arma cedant togae, nous dit cet apophtegme venu de Cicéron : « que les armes cèdent à la toge[1] ». Et pour cause, dès la plus haute Antiquité, la rhétorique est envisagée comme un ensemble d’outils langagiers permettant de vivre en société et de régler ses différends autrement que par la lutte physique et armée : le langage serait alors chargé d’exprimer la violence physique sur un autre terrain. Cette invention de l’outil rhétorique implique donc une analogie : si la rhétorique est venue remplacer les armes, cela signifie qu’elle possède avec celles-ci, ou avec la lutte physique en général, un certain nombre de points communs. Cicéron explique bien dans quelle mesure la rhétorique, quand elle traite de questions particulières, ce qui est le cas pour l’éloquence judiciaire et pour l’éloquence délibérative, est par essence fondée sur le conflit et sur la violence verbale, qui devient une métaphore de la violence physique :
“[A]ffronter les luttes du barreau est une terrible entreprise, et peut-être la plus rude que puisse tenter l’esprit humain. Là, d’ordinaire, une foule ignorante apprécie le talent de l’orateur par l’issue victorieuse du procès. Là se présente un adversaire armé, que vous devez frapper, repousser”[2].
En français, l’analogie entre rhétorique et lutte physique se manifeste dans le terme « polémique », qui peut être employé aussi bien comme substantif (« une polémique ») que comme adjectif (« un discours polémique »). Dérivé du grec polemos, qui signifie « relatif à la guerre », il est construit sur une métaphore : le sens littéral, physique, du combat, glisse vers un sens figuré où les armes deviennent des mots. Les liens entre rhétorique et polémique ont été analysés dans une perspective diachronique au sein de l’ouvrage collectif intitulé Polémique et rhétorique de l’Antiquité à nos jours, dirigé par Luce Albert et Loïc Nicolas[3]. De façon plus générale, on emploie l’adjectif « polémique » pour qualifier un registre langagier, soit un ensemble de procédés permettant de créer chez le destinataire un certain effet ou une certaine réaction, en l’occurrence l’indignation et la colère, des émotions susceptibles de déclencher chez le lecteur ou l’auditeur la révolte… qui peut être une révolte armée, voire, à plus grande ampleur, une révolution.
Ce numéro de la revue en ligne Exercices de rhétorique, qui sera intitulé « Orateurs dans l’arène : se battre avec la rhétorique » prévoit d’explorer dans toute leur diversité et leur complexité les liens entre la rhétorique et la lutte physique et / ou armée, principalement au 18e et au 19e siècle (avec des prolongements possibles du côté du 20e), au sein de différents genres discursifs et littéraires. Au cours du 18e siècle, dans la continuité du siècle précédent, la rhétorique reste au cœur des belles-lettres, et est mise au service d’un idéal esthétique aussi bien que d’un art de vivre : elle permet la vie en société et les échanges, en particulier dans un milieu aristocratique pétri des codes de la politesse et de la civilité. Dans ce contexte s’impose un langage tempéré, en apparence bien loin de la polémique, qui doit lorsqu’elle survient s’avancer masquée. Cette situation évolue progressivement et la rhétorique, qui permet de tempérer, mais surtout de dissimuler le conflit (en ne faisant parfois que l’exacerber), est de plus en plus dénoncée pour son hypocrisie. Cet état de fait n’est certes pas nouveau – la dénonciation de l’hypocrisie des rhéteurs et des « sophistes » est un lieu commun depuis l’Antiquité – mais elle va de pair avec une réactivation de l’idéal de l’orateur républicain théorisé (et illustré) par Cicéron. Ainsi, dans le Discours sur les sciences et les arts (1749), Rousseau dénonce la rhétorique comme un des arts qui a provoqué la décadence d’Athènes et de Rome, tout en exaltant, à l’opposé, la figure du citoyen-soldat romain ou spartiate (Sparte, précisément, ne connaît selon lui que l’art militaire) : « l’homme de bien est un athlète qui se plaît à combattre nu, il méprise tous ces vils ornements qui gêneraient l’usage de ses forces[4] ». Pourtant, lui-même recourt aux artifices de la rhétorique dans la célèbre prosopopée du héros romain Fabricius, où il exalte justement le vir bonus républicain aux mœurs simples et frugales : c’est bien grâce à ces artifices que l’orateur ou le publiciste parvient à stimuler les passions de son auditoire ou lectorat. Michel Delon, dans l’article qu’il consacre à la seconde moitié du 18e siècle au sein de la somme de Marc Fumaroli, résume ce double-mouvement de rejet et de recours nécessaire à la rhétorique dans la formule « procès de la rhétorique, triomphe de l’éloquence[5] ». L’éloquence n’est plus entendue comme un don inné qui serait consolidé par les techniques de la rhétorique, mais comme un réseau d’effets que Diderot résume par « une énergie qui brise et renverse tout[6] ». L’éloquence est donc associée à une certaine violence, celle de l’energeia : on retrouve l’idéal d’une parole efficace, susceptible d’agir sur le réel pour le transformer, autrement dit l’idée d’une performativité du langage. En outre, certains publicistes déplorent l’absence de tribune politique au sein du régime monarchique. C’est le cas de Mercier, qui associe également l’éloquence délibérative à la violence du langage : « On y tonnerait contre de cruels abus, qui ne cessent en tous pays, que quand on les a dénoncés à l’animadversion publique[7] ». La seconde moitié du 18e siècle oscille donc entre cette valorisation d’une éloquence énergique, capable de réveiller les émotions d’un peuple endormi, et un certain effroi devant ce possible réveil du peuple qui pourrait mener à la violence politique et se ferait au détriment de la raison et de la tempérance. On peut ainsi opposer à la vision de Diderot et de Mercier celle de Condorcet, qui voit dans l’imprimé – dont ne disposait pas les Anciens – une nouvelle tribune, moins propice à l’expression de la violence :
“On a vu s’établir une nouvelle espèce de tribune, d’où se communiquent des impressions moins vives, mais plus profondes ; d’où l’on exerçait un empire moins tyrannique sur les passions, mais en obtenant sur la raison une puissance plus sûre et plus durable ; où tout l’avantage est pour la vérité, puisque l’art n’a perdu sur les moyens de séduire qu’en gagnant sur ceux d’éclairer”[8].
Est-ce à dire que l’écrit est moins violent que l’oral et que l’orateur serait davantage un combattant que le publiciste ? Rien n’est moins sûr : il suffit pour s’en convaincre de lire les libelles parfois très violents qui circulaient au 18e siècle[9] ou encore de considérer l’apparition du journalisme politique qui accompagne la renaissance de l’éloquence délibérative lorsqu’éclate la Révolution française, un journalisme conçu comme le prolongement de la tribune[10].
Ces débats, entre l’efficacité de l’éloquence comme arme et la valorisation d’un orateur ou publiciste soldat ou athlète d’un côté, et de l’autre la dénonciation de cette posture comme dangereuse, se poursuivent pendant la période révolutionnaire, puis au 19e siècle, où s’opposent le modèle d’une éloquence parlementaire marquée par la technicité et la tempérance[11] et celui d’une éloquence révolutionnaire dont l’idéal est l’efficacité du langage pour renverser un ordre politique et en imposer un nouveau. Nombreux sont les acteurs et témoins de la Révolution française qui ont recours à la métaphore des armes et du combat, soit pour exalter l’éloquence révolutionnaire et la figure de l’orateur, soit pour dénoncer cette posture, soit les deux à la fois (car même lorsqu’on s’y oppose, cette posture n’est pas sans exercer une fascination). Dans son Mémoire sur la Révolution (1795), Garat évoque ainsi les luttes de la Convention (« c’était un côté tout entier qui combattait l’autre côté tout entier[12] ») et dénonce les « triomphes de cette éloquence qu’on puise dans les passions, mais qui les nourrit et les enflamme[13] ». Autre exemple, dans ses Mémoires sur la Convention et le Directoire, le conventionnel Thibaudeau décrit son expérience d’orateur comme une lutte :
 “Je pouvais, comme beaucoup d’autres, dans le silence du cabinet, écrire sur une matière et la discuter méthodiquement ; mais je n’ai jamais eu ce talent à la tribune. […] Incapable de m’astreindre aux détails et de me soumettre aux règles de l’art, j’entrais de suite, et comme par irruption, au fond du sujet, tel qu’un assiégeant qui dédaigne les ouvrages avancés, marche droit au cœur de la place, saisit son ennemi corps à corps, et décide dans un instant la défaite ou la victoire […]. Ce n’était pas une guerre d’opinion, mais un combat personnel. Ce fut pendant une demi-heure une véritable mêlée dans laquelle on s’attaqua corps à corps, s’inquiétant bien moins de faire des dispositions savantes, que de porter des coups assurés et de rester maître du champ de bataille”[14].
 Dans ces mots se retrouvent toutes les dimensions du combat : le danger, bien sûr, mais également l’exaltation, voire le plaisir ludique de la lutte. Car si les armes sont celles du soldat, elles peuvent aussi être celles du gladiateur ou plus généralement de l’athlète : dans son journal intitulé Le Tribun du peuple, Gracchus Babeuf se définit ainsi comme « l’athlète » du peuple, tout autant que comme son « champion » lorsqu’il se compare à Horace[15]. Au siècle suivant, Jules Vallès a également recours abondamment à la métaphore des armes dans ses portraits d’orateurs révolutionnaires ou ses autoportraits en journaliste, dans L’Insurgé : « Il n’a pas seulement des grains de sel sur la langue, mais aussi des grains de poudre ; il fait rire et fait peur, avec son ironie qui tantôt amuse et tantôt ensanglante, qui pique ou déchire au choix[16] » ; « J’ai plutôt honte de moi, par moments, quand c’est seulement le styliste que la critique signale et louange, quand on ne démasque pas l’arme cachée sous les dentelles noires de ma phrase comme l’épée d’Achille à Scyros[17] ». Les révolutions du xixe siècle, dans le sillage de la Grande Révolution, posent la question de l’éloquence en régime démocratique, et donc de la stasis[18], c’est-à-dire le caractère fondamentalement agonistique de l’activité politique dans une organisation à composante populaire : la métaphore de la lutte physique peut également exprimer cette tension entre l’idéal de l’Un et la réalité du multiple, dans une république que l’on voudrait « une et indivisible » selon la formule de Rousseau, mais qui est toujours traversée par la scission.  
Mais des paradoxes demeurent car, malgré cette analogie récurrente entre la pratique de la rhétorique et la lutte physique, ces deux aspects sont censés s’opposer. D’un côté, la première est censée, selon la tradition, remplacer la seconde, pourtant cet axiome demande à être interrogé : il convient de ne pas isoler, d’un côté, une violence qui serait réservée à la lutte physique et, de l’autre, un logos qui prendrait en charge cette violence et serait capable de l’annihiler. C’est ce qu’explique Delphine Denis lorsqu’elle observe que les travaux d’analyse du discours concernant la notion de polémique « mettent à nu la violence intrinsèque du logos[19] », ce qui représente selon elle « une salubre remise en cause de l’équation naïve qui identifierait sans reste non-violence et logos », permettant de sortir du « Ciel des Idées[20] ». Mais, d’un autre côté, la parole peut être également vue comme un moyen de tergiverser et de différer la lutte physique. Jean-Claude Bonnet rappelle ainsi la haine de Napoléon Bonaparte pour la délibération[21], qui risque évidemment de lui faire de l’ombre et de gêner son ascension, mais aussi parce que c’est une pratique avec laquelle il n’a jamais été lui-même à l’aise, contrairement à la pratique guerrière. Ainsi, avec le Consulat, puis l’Empire, l’éloquence délibérative renouvelée par la Révolution se trouve remplacée par un autre type d’éloquence, qui puise également ses modèles dans l’Antiquité romaine : le genre de la harangue militaire, lieu par excellence où la parole et les armes se rejoignent en un même lieu et qui pourra également faire l’objet d’analyses fructueuses dans ce numéro d’Exercices de rhétorique.
 Axes de réflexion possibles (et non limitatifs)
II- Liens entre la rhétorique et la violence physique :
II- Genres discursifs et figures d’orateurs :
III- Les représentations et imaginaires culturels liés à l’orateur comme combattant et à l’éloquence comme combat :
“Non, la langue des républiques ne peut être celle des monarchies. Au beau siècle de Périclès, les grands hommes de la Grèce, tout au moins aussi sublimes que nos orateurs modernes, n’étaient pas aussi délicatement polis dans leurs discours : César, un des plus élégants des orateurs, traitait, en plein sénat, Caton d’ivrogne, et Caton lui répondait par de biens plus honteux reproches ; Cicéron, en plaidant contre Hortensius, était-il poli lorsqu’il lui reprochait hautement le Sphinx de Verrès ? En voulant trop polir les hommes, on les use ; en voulant trop polir le langage, on l’effémine”[23].
Calendrier et modalités
Les propositions d’article, d’une longueur d’environ 500 mots, sont à envoyer d’ici le 15 janvier 2023 à Hélène Parent (hparent1404@gmail.com).
Les articles, qui comporteront entre 35 et 40.000 signes sont à rendre pour le 31 janvier 2024 à la même adresse.
La parution en ligne du numéro est prévue pour décembre 2024.
Le numéro sera accompagné d’une analyse de discours (un numéro du Tribun du peuple de Babeuf).

[1] Il s’agit d’un extrait d’un vers de Cicéron dans lequel il fait l’éloge de son propre consulat (De consulat suo, dans Aratea, Fragments poétiques, trad. J. Soubiran, Paris, Les Belles-Lettres, 1993, p. 244).
[2] Cicéron, De l’orateur, t. II, éd. et trad. E. Courbaud, Paris, Les Belles-Lettres, 2009, p. 72 (« ubi adest armatus adversarius, qui sit et feriendus et repellendus »).
[3] Luce Albert et Loïc Nicolas, Polémique et rhétorique de l’Antiquité à nos jours, Louvain la Neuve, De Boeck Supérieur, coll. « Champs linguistiques », 2010. Sur la notion de polémique, voir également : Marc Angenot, La Parole pamphlétaire. Typologie des discours modernes, Paris, Payot, 1982 ; Catherine Kerbrat-Orecchioni et Nadine Gelas, Le Discours polémique, PUL, 1980 ; Shoshana Felman, « Le discours polémique (propositions préliminaires pour une théorie de la polémique) », dans Cahiers de l’association internationale des études françaises, vol. 31, N° 1, 1979, p. 179-192 ; Dominique Maingueneau, Sémantique de la polémique. Discours religieux et ruptures idéologiques au xviie siècle, Lausanne, L’Âge d’homme, 1983.
[4] Jean-Jacques Rousseau, Discours sur les sciences et les arts, dans Collection complète des œuvres de Jean-Jacques Rousseau, t. 7, Mélanges, 1782, p. 30-31. 
[5] Michel Delon, « Procès de la rhétorique, triomphe de l’éloquence », dans M. Fumaroli (dir.), Histoire de la rhétorique dans l’Europe moderne, Paris, PUF, 1999, p. 1001-1017.  
[6] Denis Diderot, à propos de l’éloquence des « fanatiques », dans « Salon de 1765 », Salons, Paris, Gallimard, coll. « Folio classique », 2008, p. 162.
[7] Louis-Sébastien Mercier, Tableau de Paris, nouvelle édition corrigée et augmentée, t. III, Amsterdam, 1782, p. 150.
[8] Nicolas de Condorcet, Esquisse d’un tableau historique des progrès de l’esprit humain, « Huitième époque. Depuis l’invention de l’imprimerie, jusqu’au temps où les sciences et la philosophie secouèrent le joug de l’autorité », Paris, Masson et fils, 1822, p. 150-151.
[9] Voir Olivier Ferret, La Fureur de nuire : échanges pamphlétaires entre philosophes et anti-philosophes (1750-1770), SVEC, 2007.  Voir également, avec des bornes chronologiques beaucoup plus larges, le projet sur les libelles de la première Modernité : https://libelles.hypotheses.org.
[10] Voir par exemple Corinne Saminadayar-Perrin, « Avatars journalistiques de l’éloquence publique », dans D. Kalifa, Ph. Régnier, M.-È. Thérenty, A. Vaillant (dir.), La Civilisation du journal, Paris, Nouveau Monde Éditions, « Opus magnum », 2011, p. 667-690.
[11] Voir Anne Vibert, L’Éloquence parlementaire sous la Monarchie de Juillet : Guizot, Thiers, Tocqueville, thèse de doctorat, Grenoble, 2000.
[12] Joseph Garat, Mémoires sur la Révolution ou Exposé de ma conduite dans les affaires et les fonctions publiques, Paris, 1795, p. 45).  
[13] Ibid., p. 82.  
[14] Antoine-Claire Thibaudeau, Mémoires sur la Convention et le Directoire, Paris, Baudouin Frères, 1827, t. 1, chap. VIII et XVIII, p. 94 et 260.
[15] Ces images reviennent dans de nombreux numéros du Journal de la liberté de la presse et du Tribun du peuple (publiés entre 1794 et 1796).  
[16] Jules Vallès, L’Insurgé, Paris, Gallimard, coll. « Folio classique », 1975, p. 102.
[17] Ibid., p. 83.
[18] Voir Paula Botteri, « Stasis, le mot grec, la chose romaine », dans Métis. Anthropologie des mondes grecs anciens, vol. 4, n°1, 1989, p. 87-100.
[19] Delphine Denis, préface à Polémique et rhétorique (dir. Luce Albert et Loïc Nicolas), op. cit., p. 15.  
[20] Ibid., p. 16.
[21] « La méfiance instinctive de Napoléon pour le débat public en général, dont il redoutait le cours désordonné, tenait chez lui à l’expérience de la Terreur qui l’avait averti si souvent de la dangereuse ivresse de la parole, et au souvenir cuisant du 19 Brumaire dans le château de Saint-Cloud : pour une fois qu’il s’était risqué, lui le militaire, à user des seules armes de la persuasion au sein d’une assemblée représentative, la parole lui avait manqué au point qu’il avait failli tomber sans retour dans les pièges oratoires et être pris au collet comme tant d’autres avant lui sur la scène tragique de la Révolution […]. Bonaparte traita finalement par la force les deux assemblées qu’il n’avait pu séduire par les mots. De cette expérience traumatisante, il gardera une aversion irrémédiable pour les lenteurs de l’éloquence délibérative » (Jean-Claude Bonnet, « Les honneurs de l’Empire », dans J.-C. Bonnet (dir.), L’Empire des Muses. Napoléon, les arts et les lettres, Paris, Belin, 2004, p. 307).
[22] Voir Patrick Brasart, Hélène Parent et Stéphane Pujol (dir.), Éloquences révolutionnaires et traditions rhétoriques (18e-19e siècles), Paris, Classique Garnier, à paraître (2023) ; Hélène Parent, Modernes Cicéron. La romanité des orateurs révolutionnaires (1789-1807), Paris, Classique Garnier, à paraître (2022).
[23] Jean-François Baret, discours prononcé au Conseil des Anciens le 12 juillet 1799 (24 messidor an VII), Gazette nationale ou Le Moniteur universel, an VII, N° 300, dans L. Gallois, Réimpression de l’ancien Moniteur depuis la réunion des états-généraux jusqu’au Consulat, Paris, 1840-1845, Paris, p. 1220.
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