FESTIVAL. Le Festival international de la Chanson de Granby bat son plein dans la ville. Que ce soit avec les différents spectacles extérieurs, ou encore le Grand Concours Hydro Québec. La 3e demi-finale s’est achevée hier soir, mais les spectateurs ont encore découvert une pléthore de talent qui assurera la relève.
La 3e demi-finale a été à l’image des deux premières. Des artistes aux styles différents, mais qui n’hésitent pas à immiscer les festivaliers dans leurs univers singuliers.
L’aède a été parmi de ceux-là, l’interprète de On fuit nos vies, Comme si et Les mots résonnent a été le premier à monter sur scène. Entre slam engagé et chant, L’aède traite de sujet d’actualités avec délicatesse et poésie. Maniant les mots avec dextérité, L’aède a offert aux spectateurs un cocktail musical contenant un doux mélange de mélancolie et de nostalgie.
La fougueuse SaintLouis a été la seconde à se produire sur la scène. Faisant ses premiers pas dans l’industrie et dotée d’un timbre de voix soule, la jeune chanteuse a reçu un accueil chaleureux au moment d’interpréter son premier morceau Tu me disais. Dotés d’un style groovy, mais avec quelques notes de rap, les chansons Dans son dos et Supersonique ont fait hocher beaucoup de têtes frénétiquement.
Accompagné de son piano, c’est David Beauchemin qui a assuré le spectacle avant l’entracte. Doté d’une certaine force tranquille, le jeune artiste a présenté une prestation solide avec ses morceaux La neige, Si doucement et Le monde est rendu fou. Le jeune homme a bercé toute la salle pendant une quinzaine de minutes, pendant lesquelles les spectateurs ont fait connaissance avec un jeune homme qui n’hésite pas à exprimer ses émotions et sa vulnérabilité.
Après l’entracte, c’est le groupe acadien Ananas qui mit le feu sur scène avec une composition exclusive, New Kids. Le groupe qui donne l’impression de sortir d’une autre époque maitrise toutefois parfaitement le groove, en lui donnant une certaine touche de modernité et de fraicheur avec des textes drôles, à l’image de Amazon Prime et Crosspoint. Très à l’aise sur scène, les membres du groupe ont fini de charmer la foule avec leur charisme, leur énergie et leur accent acadien.
Artiste à la voix colorée issue du monde des cabarets et de la séduction, J.C Beaulé a capté l’attention de la salle dès les premières notes de Corps à corps, une reprise originale et moderne de la célèbre A far l’amore comincia tu de Raffaella Carrà. Artiste sensible et mature, la jeune chanteuse a ensuite délivré une véritable ode à l’amour avec Love me, please love me. Finalement, c’est visiblement très ému qu’elle a fini sa solide prestation avec Allo maman bobo.
L’artiste qui a clos la soirée était le natif de Saint-Jean sur Richelieu, Jérôme Bouthillette. Doté d’une voix chaleureuse et accompagné de sa guitare, l’artiste a présenté trois compostions à saveur estivale : Pars avec moi, L’autre bord et Barriere de Corail. Très à l’aise sur scène Jérôme Bouthillette n’a eu aucun mal à transporter les festivaliers dans son univers coloré et original.
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