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À une semaine du départ de Michelle Bachelet du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme (HCDH), son rapport sur les discriminations envers les Ouïghours dans la région chinoise du Xinjiang n’a toujours pas été publié. Lors de sa conférence de presse de fin de mandat, ce jeudi 25 août, l’incertitude et le malaise étaient papables.
Plus de cinq mois après la visite sous haute surveillance de la haut-commissaire des Nations unies pour les droits de l’homme, en Chine en mars dernier, aucune date n’a été annoncée pour la publication de son rapport.
Les très nombreuses publications et témoignages évoquant l’internement et le travail forcé de plus d’un million de musulmans dans cette province chinoise ont cristallisé les enjeux autour de ce rapport, très attendu par les ONG.
Une énième fois interrogée ce jeudi, pendant sa conférence de presse de fin de mandat, sur la date de la publication de son rapport sur l’état des droits de l’homme au Xinjiang, Michelle Bachelet a été pour le moins évasive.
Eh bien, nous travaillons sur le rapport. J’avais l’intention de le publier avant la fin de mon mandat et nous essayons de le faire. Nous avons reçu des contributions substantielles des autorités chinoises, que nous devons examiner attentivement, comme nous le faisons à chaque fois pour tout pays. Et nous faisons de notre mieux pour réaliser ce que j’ai promis.
🔹@MBachelet recalls how deeply the world has changed in 4 years:
🔺Profound impact of COVID-19
🔺Climate change
🔺Reverberating shocks of food-fuel-finance crisis following #UkraineWar
🔺 Polarization within & among States
🔺 Protests to #FightRacism
👉 https://t.co/G8iIuaz7s2 pic.twitter.com/l9qOse5lOU
Alors que les ONG, mais aussi des pays occidentaux, les États-Unis en tête, attendent ces conclusions, la Chine et ses alliés continuent de rejeter les accusations de travail forcé et d’internement arbitraire des minorités musulmanes.
Michelle Bachelet :
Vous ne pouvez pas imaginer le nombre de lettres ou de réunions où l’on me demande la publication du rapport. Un nombre très important. À chaque fois que j’ai une réunion, je sais que le sujet sera évoqué. Et j’ai aussi des lettres, d’un certain nombre de pays qui demandent de ne pas publier le rapport ! Mais je l’ai déjà dit, ce n’est pas en fonction de la pression que nous définissons les choses.
En juillet, l’agence Reuters assurait que Pékin faisait circuler une lettre auprès de différents pays afin de pousser le Haut Commissariat des droits de l’homme à renoncer à la publication du rapport.
►À relire : En Chine, nouvelles révélations sur la répression des Ouïghours durant la visite de l’ONU
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