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Notre alimentation à hauts risques climatiques | La Presse – La Presse

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PHOTO JENS SCHLUETER, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE
Champ de maïs près de Beelitz, en Allemagne
Il est urgent de soutenir notre agriculture pour qu’elle soit plus résiliente face à la crise climatique.
Les canicules, sécheresses, inondations et autres évènements extrêmes, affectent la production agricole partout sur la planète, fragilisant ainsi notre approvisionnement alimentaire et risquant d’aggraver l’inflation galopante des denrées alimentaires qui impacte tout le monde, en particulier les plus démunis. Selon une récente analyse, la multiplication des canicules pourrait d’ici 2045 mettre le secteur agricole en situation de « risque extrême » dans une soixantaine de pays qui à eux seuls sont responsables de 71 % de la production alimentaire mondiale.
L’Europe et l’Ouest américain sont confrontés à des sécheresses sans précédent en 500 et 1000 ans respectivement, la Chine et l’Inde sont durement éprouvées par des pénuries d’eau jamais vues auparavant, et la liste s’allonge continuellement. Le Québec n’est pas épargné. Les sécheresses s’y sont également multipliées au cours des dernières années, quintuplant ainsi, en cinq ans, les indemnisations annuelles versées aux fermes par la Financière agricole du Québec (FADQ).
Et pour aggraver cette situation déjà alarmante, les chaleurs extrêmes affectent la santé et le bien-être des agriculteurs, des travailleurs agricoles et même des animaux.
Qui veut travailler aux champs s’il faut subir des températures de 35 °C ? L’agriculture, celle qui nous nourrit, est sur la première ligne des impacts des changements climatiques.
La santé des sols s’est dégradée avec l’intensification de certaines pratiques agricoles, dont la culture d’un nombre très restreint de plantes – le maïs-grain et le soya – sur une même parcelle année après année, rendant ainsi les entreprises agricoles encore plus vulnérables aux effets des changements climatiques. Dans certaines régions, comme celle des terres noires au sud de Montréal, important bassin de production maraîchère, des experts estiment que deux centimètres de ce précieux terreau s’envolent par érosion éolienne chaque année. Si rien n’est fait pour réduire la perte de ces sols, ceux-ci auront complètement disparu d’ici 50 ans.
Si notre agriculture est une maison, nos sols en sont les fondations… et celles-ci s’effritent.
De nombreuses pratiques agricoles, éprouvées pour améliorer la santé des sols, favorisent la résilience des entreprises. Elles leur permettent de mieux résister aux sécheresses et aux coups d’eau de plus en plus extrêmes et fréquents. Lorsque leur mise en place est bien réfléchie, ces pratiques ont également démontré leur viabilité économique. Conséquemment, nous devons nous doter de moyens pour atteindre les ambitieux objectifs du Plan d’agriculture durable du Québec.
Afin d’aider nos entreprises agricoles à faire cette transition, nous devons les accompagner par du transfert de connaissance, en amenant au champ l’expertise des professionnels en agronomie.
Ce transfert permet de vulgariser et transférer les résultats de recherche sous une forme utilisable auprès de la première ligne, c’est-à-dire les agronomes qui conseillent les entreprises agricoles sur le terrain. Or, les ressources permettant de réaliser cet accompagnement ont connu une baisse importante depuis 30 ans. En 1990, on comptait environ 300 agronomes au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), alors qu’en 2021, on en dénombrait autour de 130, soit une réduction de plus de 50 %. En plus de la réduction des effectifs agronomiques, le nombre d’heures consacrées par les agronomes au transfert a lui aussi été réduit de manière importante au profit de la gestion administrative des programmes d’aide financière, qui sont de plus en plus nombreux et complexes.
Pour accélérer la transition vers une agriculture plus écologique et résiliente, il est nécessaire d’augmenter les ressources agronomiques dévouées au transfert de connaissances.
Parallèlement, il faut s’assurer que le service-conseil auprès des entreprises agricoles soit le plus indépendant possible de l’industrie de la vente de pesticides et de fertilisants. Il est en ce sens primordial que le projet de loi 41 modifiant la Loi sur les agronomes, déposé le 1er juin dernier en fin de session parlementaire, aille de l’avant. Celui-ci propose de séparer la vente de pesticides et de fertilisants du service-conseil auprès des entreprises agricoles.
En réponse à ces problématiques environnementales, la coalition Vire au vert présente aux citoyens et aux élus deux propositions⁠1, dont un meilleur soutien pour la mise en place des pratiques agroenvironnementales favorisant la santé des sols et la diversification des cultures pour des fins d’alimentation humaine.
Les quatre prochaines années seront déterminantes pour qu’on puisse mettre en place des moyens d’assurer la résilience de notre agriculture et de nos approvisionnements alimentaires. Le Québec l’a démontré avec la pandémie : lorsqu’il y a une volonté, il est possible de changer rapidement nos pratiques à grande échelle. Avec l’ampleur des impacts que fait peser la crise climatique sur notre agriculture et notre capacité à nous nourrir, il n’y a pas de raison d’en faire moins en ce qui concerne les fondements même de notre agriculture.
* Cosignataires : Martin Vaillancourt, directeur général du Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec ; Patricia Clermont, coordonnatrice de l’Association québécoise des médecins pour l’environnement ; Catherine Hallmich, responsable des projets scientifiques à la Fondation David Suzuki ; Rachel Charbonneau, agronome, chargée de projet agriculture chez Nature Québec ; Rébecca Pétrin, directrice générale d’Eau secours ; André Bélanger, directeur général de la Fondation Rivières ; Diego Creimer, responsable Solutions nature et relations gouvernementales à la Société pour la nature et les parcs-SNAP Québec ; Thibault Rehn, coordonnateur de Vigilance OGM ; Karel Ménard, directeur général du Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets
Dans un article publié récemment par La Presse, Joël-Denis Bellavance révèle l’inquiétude des autorités fédérales à l’égard des récentes démarches autonomistes du Québec, de l’Alberta et de la Saskatchewan⁠1. Ces démarches visent essentiellement à apporter des modifications à la Constitution canadienne, à engager une bataille judiciaire en vue de contester des politiques fédérales allant à l’encontre de l’autonomie provinciale, à limiter l’effet unifiant et centralisateur de la Charte canadienne des droits et libertés et, finalement, à limiter l’exercice du pouvoir fédéral de dépenser dans les champs de compétence provinciaux.
Plus de 159 000 Québécois et Québécoises attendent une intervention chirurgicale en ce moment. Le tiers d’entre eux attendent depuis plus de six mois.
Concernant le conflit qui sévit à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR), il semble que l’on ait encore une fois pansé la plaie avec un diachylon et simplement tassé la gestionnaire en guise de règlement.
L’auteure dénonce le traitement du personnel du Centre hospitalier de St. Mary réservé à sa mère dans les derniers moments de sa vie.
Au cours de l’année dernière, de nombreux experts politiques se sont prononcés sur divers aspects de la guerre génocidaire de la Russie contre l’Ukraine, y compris sur la question cruciale de savoir quand elle prendra fin.
Au Québec, les gens ont depuis longtemps tendance à tenir pour acquise notre richesse énergétique collective qu’est l’électricité renouvelable, et ça se comprend. Après tout, nous pouvons être fiers de ce qui a été accompli par l’équipe d’Hydro-Québec. Malgré certains couacs au fil des décennies, le bilan est largement positif.
De mémoire d’observateur attentif du milieu des affaires gouvernementales et entrepreneuriales, jamais une démission aussi soudaine qu’imprévue n’a eu autant d’impact médiatique que l’annonce faite au début janvier par la présidente-directrice générale d’Hydro-Québec.
En réponse à la chronique d’Hugo Dumas, « Les ravages de Raël⁠1 », en lien avec le documentaire Les femmes de Raël d’Érika Reyburn.
L’auteure s’est intéressée au témoignage de Félix Le-Phat-Ho, médecin de famille, sur l’immersion comme moteur de cohésion sociale1.
Le robot conversationnel ChatGPT de l’entreprise OpenAI est sans doute la technologie qui a le plus fait écarquiller les yeux en 2022. Plusieurs tentent d’anticiper les effets que les systèmes d’intelligence artificielle (IA) comme ChatGPT auront sur la vie humaine. Comme c’est toujours le cas lorsque l’IA fait de nouvelles percées, l’emballement et le battage médiatiques rendent une appréhension juste et sobre de ses capacités et de ses impacts presque impossible.
Dans un texte paru d’abord dans le Toronto Star1, et plus récemment traduit dans Le Devoir2, l’ex-leader politique Jean-François Lisée prend un malin plaisir à citer hors contexte des préoccupations de la communauté anglophone sur la nouvelle Charte de la langue française (le fameux projet de loi 96).
L’IRIS publiait la semaine dernière une étude exposant les risques que fait peser le développement de l’industrie privée des soins virtuels sur l’accès équitable aux soins et la pérennité du système public.
Depuis presque un an, la guerre qui s’est enclenchée en Ukraine, après l’invasion illégale de son territoire par la Russie, a plongé une partie du monde dans la crise et une véritable léthargie. Nous parlons d’un attentisme inquiétant de la part de l’Occident : pas l’attente que la guerre se finisse sans agir, car Européens et Américains ont largement financé et fourni Kyiv en matériel militaire, mais l’attente qu’une vraie solution à la guerre pointe son nez.
Le 29 août dernier, les résultats de la mise à jour des Directives de consommation d’alcool ont été divulgués par l’entremise d’une consultation publique⁠1. Alors que nous diffusons cette semaine la version finale des nouveaux repères, nous souhaitons exposer l’ensemble de nos démarches.
Dans La Presse du 12 janvier, un article évoque l’expérience d’élèves de l’école Saint-Luc qui souhaitent s’attaquer à la protection des milieux naturels, notamment celui de la rivière Magpie1. Il y a quelques semaines, Marie Maltais et Olivier Cloutier, deux élèves de l’école Mont-Saint-Sacrement, ont fait parler d’eux pour avoir sondé plusieurs centaines d’élèves du primaire et du secondaire au sujet de la place qu’ils aimeraient que l’environnement prenne à l’école.
En réponse à la lettre de la présidente de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ), « Artistes de la littérature : les syndicats, en a-t-on vraiment besoin ?1 », publiée le 23 décembre
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