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Comme chaque semaine, PSG.FR & LTDPSG retrouvent un ancien joueur passé par le Centre de Formation du Paris Saint-Germain. Direction l’Essonne, à Fleury, pour prendre des nouvelles de l’ex-Titi Trey Vimalin (génération 2001), qui revient sur son actualité et sur ses années parisiennes.
Trey, comment as-tu intégré le Paris Saint-Germain en 2016 ?
« La cellule de recrutement m’avait repéré lorsque j’évoluais au RCP Fontainebleau et a continué à me suivre lorsque j’ai passé les tours de détection à l’INF Clairefontaine. Beaucoup de clubs se sont intéressés à moi, mais mon rêve de gamin était de porter un jour le maillot du Paris Saint-Germain. J’étais persuadé que Paris possédait la meilleure école pour les gardiens de but. J’étais convaincu que j’y trouverais le niveau d’exigence idoine pour progresser. Mes premières semaines n’ont pas été simples car j’étais un peu renfermé sur moi-même. Étant de nature réservée, j’avais beaucoup de mal à aller vers les autres. J’avais intégré un groupe de joueurs qui se connaissaient depuis la préformation alors que moi, je fréquentais l’INF Clairefontaine en parallèle. Il m’arrivait de participer à certains tournois avec eux mais le reste du temps, je ne participais pas à la vie de groupe. »
Ta seconde saison fut plus aboutie avec notamment la victoire lors de l’Al Kass International Cup…
« C’est vrai, je me suis davantage ouvert aux autres. Je me prenais moins la tête, j’étais donc plus épanoui et surtout plus relâché lors des matches. Comme lors de la séance des tirs au but remportée en quart de finale de l’Al Kass International Cup, en 2018. J’ai été élu homme du match à l’issue de cette rencontre gagnée contre Aspire Academy. C’est mon meilleur souvenir au club. J’avais arrêté un penalty à dix minutes de la fin du match pour maintenir le score nul (0-0). Lors de la séance décisive, le même tireur s’est présenté devant moi. Je gagne à nouveau notre duel psychologique, car je savais qu’il allait changer de côté sur son tir. En finale, nous avons battu les Japonais du Kashiwa Reysol (2-1). L’extase quand on a soulevé le trophée ! Gagner ensemble, il n’y a rien de plus beau ! »
Quelques mois avant cette compétition, il y avait eu un certain RC Lens – Paris Saint-Germain… Souvenirs, souvenirs ?
« Je m’en souviens ! Le plus grand retournement de situation auquel j’ai participé en tant que footballeur. Pendant les quarante-cinq premières minutes, nous avons été fantomatiques face aux Sang et Or. Bilan : 0-3 à la pause ! Nous avons pris une sacrée soufflante par notre coach Laurent Huard. Il nous a vraiment secoué afin de nous mettre face à nos responsabilités. Finalement, nous avons gagné 4-3, grâce à un doublé d’Alexandre Fressange et des buts signés Curtis Fiawoo et Adil Aouchiche. C’était complètement dingue ! Un souvenir incroyable ! »
Quels furent les principaux conseils reçus lors de ton cursus de formation à Paris ?
« J’ai eu pour entraîneur Jean-Luc Aubert, Alfred Dossou-Yovo et Benjamin Leborgne. Forcément, chaque coach m’a distillé de précieux conseils. Ils ont tout d’abord fait évoluer mon jeu au pied, afin de se rapprocher de ce qui se faisait sur le plan du jeu de l’équipe professionnelle du club. Chaque prise de balle, chaque appui et chaque plongeon étaient disséqués. Rien n’était laissé au hasard. Un doigt mal placé, une mauvaise orientation des épaules, on me reprenait dans la foulée ! Les débriefings avec mes séances filmées étaient très enrichissants pour travailler mes axes de progression. C’était dur, très exigeant, mais terriblement formateur ! »
Fut-il simple de rebondir lorsque ton aventure au club a pris fin ?
« Tout d’abord, il faut vite se ressaisir et se dire que le monde ne s’arrête pas de tourner. Lorsque l’on porte l’étiquette du Paris Saint-Germain, il n’est pas forcément plus facile de trouver un club qu’un autre. Surtout dans mon cas de figure, car je n’avais pas eu de temps de jeu lors de ma dernière saison. Par chance, j’ai pu réaliser quelques essais, dont celui au Stade de Reims qui s’est avéré concluant. J’y ai évolué durant deux saisons. Je naviguais entre l’équipe professionnelle et l’équipe réserve en N3. Ensuite, j’ai signé au FC Chamalières en N2. Je suis retombé dans le vrai monde amateur. En étant loin des miens, j’ai beaucoup appris sur moi-même. Quand on sort du cadre professionnel, il faut être très costaud mentalement. Cette saison, je suis revenu en Île-de-France, au FC Fleury 91, en N2. Le club possède le fonctionnement et des infrastructures qui se rapprochent du haut niveau. Le groupe est de très bonne qualité. Nous espérons décrocher la montée en N1 à la fin de saison. »
Aboubakari, Gamiette, Lelevé, Petrilli, Séry, Traoré et toi : le FCF 91 est le club actuel qui possède le plus d’anciens Titis ! Évoquez-vous régulièrement vos années vécues en Rouge et Bleu ?
« Nous ne passons pas une journée sans évoquer un match, un tournoi, un coach, un coéquipier, le Centre de Préformation, le Centre de Formation… Nous avons tous été marqués par notre passage au Paris Saint-Germain. Nous partageons des tas d’anecdotes qui nous permettent d’entretenir nos bons souvenirs. Les sept Titis que nous sommes représentent des périodes différentes de l’histoire de la formation à Paris. À travers nos discussions, il est très intéressant de voir comment le club a évolué. Nous sommes tous unanimes : avoir été formé à Paris, c’est le top du top ! »
PROFIL :
Date de naissance : 28 janvier 2001
Lieu de naissance : Ancenis (Loire-Atlantique)
Poste : gardien de but
Clubs successifs : US Avon (2008 à 2011), RCP Fontainebleau (2011 à 2016), Paris Saint-Germain (2016 à 2019), Stade de Reims (2019 à 2021), FC Chamalières (2021 à 2022), FC Fleury 91 (depuis 2022)
Palmarès avec les jeunes du Paris Saint-Germain : Al Kass International Cup (2018)
fleury N2interview anciens titisTrey Vimalin
