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Micheline Calmy-Rey revient sur la prestation du Conseil fédéral dans le débat sur la neutralité dans le contexte de la guerre en Ukraine. L’ex-ministre des affaires étrangères juge sévèrement la communication de Berne.
Le Conseil fédéral “a oublié de dire quelle était sa position”, déclare Mme Calmy-Rey dans une interview donnée au portail d’information Blue News publiée mercredi. “Personne n’a vraiment compris la communication du Conseil fédéral. Encore aujourd’hui c’est assez ambigu puisqu’il invente une autre définition de la neutralité: la neutralité coopérative”, ajoute-t-elle.
Et de rappeler que la Suisse n’a pas abandonné sa neutralité. “La Suisse n’exporte pas d’armes aux parties en conflit. Elle a interdit le survol de son territoire aux avions des parties en conflit. Les sanctions économiques ne sont pas des actes de guerre, a notamment rappelé l’ex-ministre genevoise.
Selon Mme Calmy-Rey, la confusion internationale autour de la neutralité suisse n’aurait pas eu lieu si Berne avait mieux communiqué. “Aujourd’hui on aurait vraiment intérêt à expliquer ce que la Suisse fait et pourquoi elle le fait”.
Selon elle, les conflits sont de plus en plus complexes et le droit actuel de la neutralité ne s’y applique pas toujours. Ainsi, dans le cadre du conflit civil au Yémen, la Suisse peut envoyer des armes en Arabie saoudite. “Il faudrait réfléchir à actualiser la définition de la guerre en droit international”, dit Mme Calmy-Rey.
L’ancienne conseillère fédérale estime que la Suisse doit se positionner clairement sur la confiscation de l’argent des oligarques en vue de la conférence sur la reconstruction de l’Ukraine prévue début juillet à Lugano (TI). Selon elle, ce thème “sera difficile à éviter à Lugano”.
Mme Calmy-Rey a siégé au Conseil fédéral entre 2003 et 2011. La politicienne socialiste s’était notamment engagée ouvertement en faveur de l’indépendance du Kosovo en 2008, ce qui lui a valu des critiques lors du débat sur la neutralité à l’époque.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Le coprésident du PS Cédric Wermuth met en garde contre toute conclusion hâtive dans le cadre des indiscrétions au Département fédéral de l’intérieur (DFI). La balle est entre les mains de la justice, ainsi que du Conseil fédéral et des commissions de gestion.
Les tribunaux devront déterminer s’il s’agit d’une violation du secret de fonction au sens juridique du terme, a déclaré le conseiller national argovien samedi à la radio alémanique SRF.
Le coprésident du PS a critiqué l’exigence d’une publication immédiate des informations. Ceux qui le souhaitent (ndlr: l’UDC) exigent de facto une condamnation préalable de collaborateurs de l’administration fédérale nommément cités. Le Parlement ne peut pas clouer ainsi quelqu’un au pilori.
La “manière malhonnête dont la discussion est menée” dérange Cédric Wermuth: “Malheureusement, depuis quelques années, le Conseil fédéral est une passoire absolue s’agissant du contenu des séances. Les indiscrétions sont malheureusement un phénomène courant dans la Berne fédérale”.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Le PLR suisse exige moins de bureaucratie et plus d’innovation. Réuni en assemblée des délégués à Dübendorf (ZH), il a approuvé samedi à l’unanimité un papier de position sur l’économie.
Le parti entend combattre le manque de main-d’oeuvre notamment par une plus grande numérisation et une réduction de la bureaucratie. Il demande aussi un assouplissement des règles concernant le travail du soir et de nuit, l’introduction rapide d’une identité électronique pour l’administration numérique, ainsi qu’un taux de TVA unifié.
Par ailleurs, une mise en place de l’imposition individuelle et une amélioration des structures de prise en charge extrafamiliale doivent permettre de mieux concilier travail et famille.
En politique étrangère, le PLR veut garantir l’indépendance de la Suisse. Il entend améliorer les relations avec l’Union européenne en garantissant et en élargissant la voie bilatérale. Le texte des libéraux-radicaux exclut une adhésion à l’UE ou à l’EEE.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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L’UDC exige la publication des procès-verbaux d’audition d’Alain Berset dans l’affaire des fuites dans son département. La population a droit à la transparence, a déclaré le président du parti Marco Chiesa.
L’UDC exige du président de la Confédération des explications complètes, a ajouté M. Chiesa dans une interview samedi aux journaux alémaniques du groupe Tamedia. Le chef du Département fédéral de l’intérieur (DFI) aurait pu s’expliquer depuis longtemps. Selon le Tessinois, Alain Berset est “seul responsable”.
Apparemment, il y a eu “un pacte entre l’éditeur Ringier et le DFI”, a précisé le conseiller aux Etats UDC dans l’interview: “L’objectif était qu’en fin de compte Berset soit le meilleur dans les médias. C’est pourquoi nous avons maintenant une crise institutionnelle”.
La “Schweiz am Wochenende” avait rapporté il y a une semaine que l’ex-chef de la communication d’Alain Berset, Peter Lauener, avait transmis à plusieurs reprises à Ringier des informations confidentielles sur les mesures anti-Covid prévues par le Conseil fédéral. L’hebdomadaire s’appuyait, selon ses propres affirmations, sur des courriels et des procès-verbaux d’audition dont la rédaction disposait.
Pour le président de l’UDC, la question de savoir si Alain Berset était au courant des activités de son porte-parole est d’une importance secondaire: s’il ignorait ce qu’avait fait M. Lauener, ce serait “un échec flagrant de direction”; s’il était au courant, il n’est de toute façon plus nécessaire de poursuivre la discussion, a déclaré Marco Chiesa.
Celui-ci ne demande pas directement au ministre de la Santé de démissionner, contrairement au conseiller national Alfred Heer (UDC/ZH). Le président de la Confédération devrait en tirer lui-même les conséquences, s’est-il contenté de dire.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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5,6 milliards de francs: c’est le montant des avoirs non réclamés que détient la caisse supplétive LPP. Les bénéficiaires sont connus de l’institution mais pas leur adresse. Ces fonds ne sont pas pour autant oubliés ou perdus.
Sur les 1,4 million de comptes de libre passage que gère la caisse supplétive LPP, 62% étaient sans adresse à la fin 2022. Cela représente un montant de 5,6 milliards de francs, soit 34% de l’ensemble des capitaux administrés par cette caisse (16,2 milliards).
Sans adresse ne signifie pas pour autant qu’un compte tombe dans l’oubli, explique Séverine Jagmetti, porte-parole de la Fondation institution supplétive LPP, interrogée par Keystone-ATS. La plupart du temps, les propriétaires des fonds finissent par être retrouvés.
Car la fondation connaît en principe le numéro d’assurance sociale, le nom et la date de naissance des propriétaires. Seule l’adresse manque ou n’est plus actuelle. Mais cela ne signifie pas que les personnes ayant cotisé ne savent rien de leur capital.
L’argent du 2e pilier peut se retrouver en “déshérence” lorsque des personnes quittent un emploi et n’en reprennent pas immédiatement un autre. Leur capital est alors transféré sur un compte de libre passage auprès de la Fondation institution supplétive LPP, au plus tôt six mois après la fin du contrat de travail.
Lors de ce transfert, la fondation ne reçoit souvent pas l’adresse du détenteur, poursuit Mme Jagmetti. Il arrive aussi que des personnes oublient d’annoncer un déménagement.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Christian Constantin repartira-t-il pour un tour ? Dans une interview au “Nouvelliste”, le boss du FC Sion affirme que sa décision de quitter le football professionnel en 2024 n’est pas irrévocable.
Christian Constantin est prêt, en effet, à demeurer à la tête du FC Sion si un projet de nouveau stade à Tourbillon et d’un centre d’entraînement estimé à 150 millions de francs voit le jour. Il est prêt à le financer à la hauteur de 50 millions de francs. “Avec 50 millions de francs de fonds propres, on peut débloquer 50 millions de crédits bancaires et les différents soutiens étatiques peuvent générer 50 autres millions”, précise Christian Constantin.
Dans cette interview, Christian Constantin rend public ce projet “pour mettre toutes les cartes sur la table avant 2024.” “Ce projet ne pourra pas se réaliser avant 2030. Mais s’il y a une volonté de le faire, je serais fou de ne pas demander de licence en Super League pour la saison 2024/2025”, explique-t-il. Pour lui désormais, la balle est dans le camp des autorités politiques valaisannes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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