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Négocier son premier salaire : quel montant demander ?
“Quelles sont vos prétentions ?” La fameuse question vient de vous être posée… et vous angoisse. Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul dans ce cas. Cependant, attention au premier réflexe qui consiste trop souvent à s’accrocher à l’enquête sur les salaires des diplômés sortant de votre établissement. Une attitude qui risque d’agacer votre éventuel futur employeur.
Évaluez votre cote sur le marché
Au-delà du diplôme, il faut d’abord tenir compte de votre parcours personnel et du fait que vous postulez à un métier précis, qui possède une cote sur le marché du travail, au sein d’une entreprise qui a son propre barème de rémunérations. Sachez aussi que les salaires ne sont pas les mêmes dans une grande entreprise et dans une PME, tout comme ils diffèrent entre Paris et la province.
Vous devrez donc procéder à une petite étude de marché avant de vous rendre à l’entretien, en croisant différentes sources d’information. Sur le Web, la plupart sont payantes, mais vous pouvez consulter gratuitement les salaires par fonction sur le site de l’APEC.
Évaluez aussi, sur letudiant.fr, le salaire auquel vous pouvez prétendre en début de carrière et au bout de 3 ans grâce à un simulateur qui tient compte de votre parcours d’études, voire de votre établissement pour les écoles de commerce et d’ingénieurs. Vous pouvez également aller sur des forums spécialisés.
Enfin, contactez les anciens qui sont diplômés de votre formation et aujourd’hui en poste. Profitez aussi d’un stage ou d’un passage comme apprenti pour discuter avec vos collègues de leur niveau de rémunération à leurs débuts.
Évitez à tout prix de lâcher avec un air dépité un “Je ne sais pas” ou un “Franchement, je n’en ai aucune idée”. Essayez au moins de retourner la situation en répliquant : “J’ai un peu de mal à répondre, pourriez-vous me dire quelle est votre fourchette ?” Le recruteur sera plus enclin à vous répondre. Mais vous avez toujours intérêt à vous lancer.
Attention à la frustration ! Une fois en poste, vous pourriez vous rendre compte que vous avez été embauché à un “tarif” inférieur au marché. Et comme il ne sera pas simple d’être augmenté au bout de 6 mois de présence, vous risquez d’être gêné dans votre progression. Se sous-évaluer est finalement plus préjudiciable que l’inverse car cette attitude montre que vous n’êtes pas bien informé et que vous manquez de confiance en vos compétences.
On ne vous en voudra pas à condition de rester ouvert à la négociation. Dans un premier temps, le recruteur va s’interroger sur votre valeur. Seriez-vous surdimensionné pour le poste ? Et surtout, quels sont vos arguments professionnels pour justifier un tel montant ? C’est le moment ou jamais de mettre en avant vos stages (surtout ceux effectués dans l’entreprise ou dans le secteur où vous postulez), votre éventuelle année de césure et le temps passé à l’étranger.
À partir de là, la négociation peut commencer. Si, au final, le montant proposé reste en deçà de vos attentes, vous avez toujours intérêt à laisser l’employeur vous présenter la politique salariale de son entreprise. N’oubliez pas qu’un salaire peut comprendre une part de variable et des avantages en plus du salaire fixe.
À vous de poser des questions sur la politique des augmentations salariales : sont-elles collectives ou individuelles ? Les primes sont-elles annuelles ? Semestrielles ? Sur quels objectifs ? Vous pouvez peut-être aussi effectuer des heures supplémentaires rémunérées. En étant curieux, vous montrerez votre intérêt pour le poste et l’entreprise, ce qui est toujours bien perçu. Et au moins, vous ne pourrez pas dire, une fois en poste, que vous ne saviez pas qu’il fallait attendre 3 ans pour être augmenté !
N’oubliez pas les avantages sociaux
Un salaire peut s’accompagner d’une mutuelle (quel est son prix ? que couvre-t-elle ?), de titres restaurants (quel est leur montant ?), du versement d’un treizième mois, de jours de RTT (qui peuvent être payés), d’un plan d’épargne entreprise, de participation, d’intéressement, de prêt de matériel (voiture, téléphone, ordinateur portable…), de formation continue, du remboursement de votre titre de transport… Sans oublier la présence d’un comité d’entreprise au-delà de 50 salariés (qui gère notamment les séjours de vacances, les chèques cinéma, etc.).
Tous ces avantages sont à prendre en compte. S’ils ne sont pas négociables, ils pèsent dans la balance, surtout si vous avez deux offres de poste à comparer. Attention : ce n’est pas forcément l’offre la plus haute qui sera la plus intéressante sur le long terme. Prenez en compte les possibilités d’évolution salariale et de progression de carrière que vous offre l’entreprise.