L’automutilation est une blessure physique qui est infligée à soi-même afin d’exprimer une angoisse, du stress ou un traumatisme psychologique. Cet acte physique est le résultat d’une blessure mentale que de nombreux jeunes et adolescents s’imposent.
Dans cet article, nous vous éclairons sur cet acte douloureux pour pouvoir comprendre, accompagner et aider les adolescents qui en ont besoin. Ce problème est encore sous-estimé alors qu’il touche de nombreuses personnes au quotidien.
Selon les spécialistes, la mutilation n’est pas forcément en lien avec un esprit suicidaire. L’adolescent qui ne présente pas de retard de développement ou de maladie mentale (autisme, schizophrénie) peut utiliser ce moyen pour gérer un stress, une situation dont il n’arrive pas à parler. Cependant, cet acte ne signifie pas qu’il veut s’ôter la vie.
La plupart des jeunes s’automutilent dans le but de se soulager d’un stress, d’une angoisse. Ce geste va leur procurer :
L’objectif des adolescents qui se mutilent est d’être soulagé et d’atténuer la douleur psychique ou physique. La manière de parvenir à ce soulagement est d’employer l’automutilation et cette pratique est malsaine.
Les personnes qui s’automutilent ont besoin d’une aide psychologique. Cette aide permet de trouver la cause de ce mal être, de l’exprimer en mots, en dessin, en musique, de trouver un autre moyen d’expression et d’être accompagné. C’est grâce à cet accompagnement et ce soutien que l’adolescent va pouvoir sortir de la situation qui provoque ce stress.
Si la cause du stress n’est pas identifiée, et/ou le stress non maîtrisé, ce comportement peut persister. Les signes qui peuvent s’additionner aux mutilations du bras peuvent être :
Face à un adolescent qui se mutile, il est nécessaire d’être présent et de l’aider à surmonter cette épreuve difficile.
L’adolescent doit avant tout se sentir aimé. Il a besoin de patience et de votre douceur. Le parent ou le tuteur qui l’accompagne peut lui exprimer son inquiétude. L’adolescent saura alors qu’il est vu et peut être entendu.
Si votre adolescent se mutile, il faut lui apporter les premiers soins, et cela, sans aucun jugement. N’hésitez pas à lui proposer de l’accompagner à l’hôpital s’il nécessite des points de suture, ou chez son médecin traitant.
Il doit sentir que vous instaurez une relation de confiance et d’écoute. Si pour le parent cette situation engendre trop d’émotions ou de colère, il doit passer la main à un adulte de son entourage ou à un professionnel soignant.
Si l’adolescent constate que l’automutilation dégoûte son parent ou l’amène à se sentir coupable de ce comportement dont il est lui-même le prisonnier, cela peut aggraver la situation.
Il n’est pas utile de demander à l’adolescent de cesser ses comportements d’automutilation, car ils lui permettent de composer avec ce qu’il vit. S’il arrête subitement de s’automutiler, il pourrait, sur un coup de tête, décider de s’enlever la vie.
Un apaisement très ponctuel peut être créé en écoutant de la musique, en lisant ou en faisant de l’exercice, mais il a besoin d’un accompagnement professionnel. Son médecin traitant saura lui conseiller un psychologue, un éducateur, un psychiatre.
L’objectif d’un traitement à long terme va être de :
Le traitement sur le long terme face à l’automutilation est un vaste programme qui est nécessaire au bien-être de votre adolescent. Cela peut lui sembler rébarbatif au début, mais dès que les premiers sentiments de bien-être et de détente vont se manifester, il constatera par lui-même que l’accompagnement thérapeutique est efficace.
Le parent d’un adolescent qui se mutile peut faire appel à une association de parents ou une connaissance dans son entourage qui a déjà vécu cette situation. Cet échange peut lui permettre d’échanger sur ses inquiétudes, de montrer à l’adolescent qu’il n’est pas seul à vivre cela et que ça se guérit.
Certains jeunes utilisent l’automutilation comme une menace vis-à-vis des adultes qui les éduquent. Pour obtenir plus de privilèges, dans le but de l’achat d’un objet, pour échapper aux conséquences de leurs actes. Par exemple, « si tu me prives de mon téléphone portable, je me coupe le bras ».
Ce type de marchandage ne doit pas être toléré et il faut le signifier à l’adolescent. Céder face à chaque situation quand le parent n’est pas d’accord ne va pas aider l’adolescent, bien au contraire. Il est alors conseillé de poser les faits avec lui.
Par exemple : à quels moments a-t-il réellement besoin de son téléphone ? Quelle durée lui est permis ? Les raisons pour lesquelles vous ne souhaitez pas qu’il l’utilise.
Une fois que les règles sont claires, il est de la responsabilité de l’adulte de maintenir les règles convenues. Selon Françoise Dolto, les enfants ont besoin de cadres clairs et réguliers pour grandir. Ces limites leur permettent d’évoluer dans un monde rassurant. Sans cela, c’est comme s’ils étaient un bateau dans le brouillard, sans phare pour les guider.
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