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Mon premier budget | La Presse – La Presse

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Où va votre argent ? Si vous n’en avez aucune idée et que cela vous préoccupe, c’est le bon moment pour faire un bilan, qui mènerait peut-être à votre premier budget. Rassurez-vous, l’exercice est moins douloureux qu’il n’y paraît…
Manque de temps, peur bleue des chiffres, de ce qu’ils pourraient révéler. Pas besoin, les choses arrivent à la fin du mois. Pas besoin, les choses n’arriveront pas, de toute façon.
Apparemment, toutes les excuses sont bonnes pour ne pas faire de budget. Mais avec le vent inflationniste qui nous souffle dans le cou, des personnes qui n’ont jamais fait l’exercice se lancent, pour mieux contrôler leurs dépenses ou, à tout le moins, les comprendre.
Le mois dernier, La Presse a lancé un appel à tous afin d’accompagner des gens qui désiraient faire leur premier budget et qui ne savaient pas trop par où commencer.
Nous avons reçu de très nombreuses réponses de lecteurs et de lectrices de tous les âges, de tous les horizons, mais qui ont une chose en commun : un but à atteindre qui les motive comme jamais auparavant. Acheter une maison, rembourser des dettes, prendre une année sabbatique, planifier la retraite pour faire le tour du monde, cuisiner avec les petits-enfants ou apprendre enfin à faire du kitesurf !
Si la planification financière est faite avec à l’esprit un objectif stimulant, et bien déterminé, les chances de réussite sont décuplées, explique Youcef Ghellache, professeur de finances au collège Montmorency, fondateur de la plateforme Éducfinance.
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Youcef Ghellache, professeur de finances au collège Montmorency
Youcef a accepté d’accompagner quatre lecteurs de La Presse qui veulent faire leur premier budget.
L’exercice s’est avéré extrêmement stimulant, positif et a généré de belles discussions — que vous découvrirez demain.
Quand on parle de budget, tout de suite les gens pensent à restrictions, privation. Or, ce n’est pas ça.
Youcef Ghellache, professeur de finances au collège Montmorency
Raison souvent évoquée pour ne pas faire de budget : c’est très compliqué.
« On pense qu’il faut avoir une maîtrise en mathématiques pour comprendre les finances personnelles ! », lance Annick Kwetcheu Gamo, fondatrice de Code F, un OBNL de Québec qui se concentre sur l’éducation financière.
PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
Annick Kwetcheu Gamo, fondatrice de Code F
« Les gens voient la visite chez le planificateur financier pire que celle chez le dentiste », dit-elle.
C’est vrai que le budget n’a pas bonne presse, confirme la travailleuse sociale Véronique Joanis, qui concentre sa pratique en accompagnement des individus et des couples pour qui les questions d’argent ne coulent pas de source.
« Au niveau sociétal, il y a une image négative du budget, explique Véronique Joanis. On pense que c’est long, lourd et contraignant. »
Et que fait-on devant ces choses qui ne s’annoncent pas plaisantes ? On fuit.
Si Freud s’invitait dans la discussion, il ajouterait assurément un niveau de complexité. Selon Véronique Joanis, l’enfance influence notre comportement avec l’argent, surtout si on en a manqué.
D’où l’intérêt, dit-elle, d’agir et d’établir un plan, meilleur antidote à l’anxiété : « C’est comme n’importe quelle peur, plus tu la fuis, plus elle va rester. »
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Véronique Joanis, travailleuse sociale
Ce qui n’aide pas, précise Véronique Joanis, est qu’on a peut-être manqué d’éducation financière à l’école ou à la maison.
On finit par mélanger épargne et investissement, conseiller budgétaire et planificateur financier.
Annick Kwetcheu Gamo rappelle que la littératie financière compte trois aspects importants : les connaissances, la compétence et la confiance en soi. « C’est nécessaire, dit-elle, pour faire des choix éclairés. »
Évidemment, on peut craindre de faire un budget parce qu’on est endetté ou qu’on arrive à peine à joindre les deux bouts.
Certaines personnes refusent de faire leur budget parce qu’elles ne veulent pas savoir à quel point elles sont dans le trouble. Leur instinct leur dit que ça ne va pas bien, mais elles ne veulent pas savoir à quel point.
Annick Kwetcheu Gamo, fondatrice de Code F
Heureusement, ou malheureusement, le contexte économique incite beaucoup de gens à comprendre maintenant où va leur argent, dit Annick Kwetcheu Gamo.
Reste à rendre l’expérience positive.
Véronique Joanis conseille à ses clients de créer un environnement agréable lorsqu’ils doivent faire des exercices comptables qui les rebutent. Pourquoi ne pas mettre de la musique et se servir un verre de vin ou un bon café ? suggère-t-elle.
« On est capable de conditionner notre cerveau autrement », dit-elle.
« On pense que parce que le budget est comptable et sérieux, il faut rester comptable et sérieux, poursuit Véronique Joanis. Non ! »
La première chose à faire, rappelle néanmoins Youcef Ghellache, est de changer l’angle d’attaque pour le rendre positif. De penser que la planification mène quelque part où l’on a envie d’aller.
Alors, à quoi aspirez-vous ?
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Marie-Claude
Marie-Claude vient de s’acheter une nouvelle maison sur la Rive-Sud, qu’elle partagera avec ses enfants qui seront là une semaine sur deux. Avec cette nouvelle vie qui commence, elle est décidée à comprendre les principes de base de la planification financière et à faire son premier budget, qui comprendra de l’épargne pour un rêve qu’elle caresse depuis longtemps : aller en Europe.
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Mélanie et Vincent
Il ne manque pas de moyens ni d’ambitions, mais à la mi-quarantaine, ce couple de la Montérégie, parent de trois enfants qui deviennent grands et autonomes, se pose quelques questions, dont celle-ci, plutôt importante : que veut-on faire du reste de notre vie ? Ça commence par un budget…
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Guillaume
Comme de plus en plus de gens, il rêve de devenir propriétaire. Comme de plus en plus de gens, il pense que ce rêve devient difficile à réaliser, même s’il a un bon emploi et a réussi à mettre un peu d’argent de côté. Guillaume travaille à Montréal et veut un chez-soi en ville. Comment y arriver ?
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Youcef Ghellache, professeur de finances au collège Montmorency
Youcef Ghellache travaille dans le milieu de la finance depuis 15 ans. Il a d’abord été banquier personnel, puis a fait le saut en enseignement, au collège Montmorency. Il a également fondé Éducfinance, une plateforme conviviale et accessible à tous. Il accompagne avec beaucoup d’ouverture et de générosité nos participants dans la création de leur premier budget.
« Quand on dit aux gens qu’ils doivent épargner pour leur retraite, ça ne leur tente jamais. Alors on leur demande ce qu’est leur retraite idéale, ce qu’ils veulent faire à la retraite », dit Annick Kwetcheu Gamo, fondatrice de l’OBNL Code F, voué à l’éducation financière.
« Est-ce qu’ils veulent continuer de travailler en partie ? S’occuper de leurs plantes dans le jardin ou de leurs petits-enfants ? Faire le tour du monde ? Une fois qu’on établit ce que sera leur retraite, là, on les accroche ! »
La première étape menant à la création du budget, avant même de regarder ses chiffres et son comportement, est d’établir ses objectifs clairement et un nombre raisonnable d’objectifs qui permettra de garder le cap.
Tout le monde veut aller à Rome, mais plusieurs personnes ne savent même pas où est leur Rome !
Annick Kwetcheu Gamo, fondatrice de l’OBNL Code F
« Une fois que l’on a défini où les gens veulent aller, dit-elle, on va voir que tous les outils financiers, y compris le budget, permettent d’y aller. »
Une idée claire des buts permet de les chiffrer, d’établir comment épargner pour les atteindre et de se doter d’un échéancier réaliste, selon le mode de vie souhaité.
Ça change tout quand on réalise que le budget permet de dégager de l’argent pour quelque chose de plus important que le quotidien, explique Youcef Ghellache, professeur de finances au collège Montmorency. « Car au bout du compte, le matin, on se lève pour quoi ? Pas pour payer des factures ! »
Une fois que vous savez ce que vous voulez, il faut savoir d’où vous partez.
« On regarde ses transactions financières passées, explique Annick Kwetcheu Gamo. J’appelle ça le Walk of shame des finances. On voit les dépenses qu’on a faites et on voit où ça fait mal. »
Pour y arriver, il existe de nombreux outils en ligne, gratuits. Les institutions financières et émetteurs de cartes de crédit offrent également des outils pour chiffrer ses dépenses et faire un budget. Ils sont plus ou moins simples.
Pour commencer, si vous n’avez jamais fait l’exercice, le planificateur budgétaire de l’Agence de la consommation en matière financière du Canada permet d’y voir plus clair, facilement.
Conseil : choisissez le bon moment pour faire le calcul et prenez le temps d’entrer les montants les plus précis possible. Regarder vos derniers relevés de cartes de crédit pour savoir combien vous avez dépensé à l’épicerie et à la pharmacie dans les trois à six derniers mois, deux pôles de dépenses que l’on tend à sous-estimer. Les sorties aussi coûtent souvent plus cher que l’on croit…
Prenez le temps d’encaisser le coup si votre solde est négatif, c’est-à-dire si vous vous rendez compte que vous dépensez plus que vous gagnez.
On pense souvent que l’on doit consulter un planificateur budgétaire pour faire son premier budget, alors qu’il vaut mieux faire d’abord l’exercice avec un outil simple, seul à la maison.
Si cela vous rebute déjà, vous pouvez vous tourner vers un conseiller budgétaire. Plusieurs organismes communautaires offrent aussi des conférences autour de l’art du budget. De plus en plus de consultants privés le font aussi.
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE
André Lacasse, planificateur financier
« Aujourd’hui, les gens se tournent vers des sources d’information non traditionnelles, indique le planificateur financier André Lacasse. On retrouve des conseils financiers sur TikTok et YouTube. J’ai parfois des appels de gens qui me disent y avoir vu un de mes collègues… »
André Lacasse suggère aux néophytes de quand même s’assurer de la crédibilité de la source afin de ne pas tomber sur ce qu’il appelle « des marchands de rêves », voire carrément des incompétents.
Le phénomène TikTok est très fort et il faut être prudent, car on retrouve des gens bien intentionnés qui n’ont aucune formation.
André Lacasse, planificateur financier
Son conseil : voir les offres des institutions financières et des Associations coopératives d’économie familiale (ACEF) qui sont à peu près partout au Québec. On y propose de l’accompagnement et des ateliers, gratuits. Une mine de ressources méconnue, dit-il.
Mieux encore, André Lacasse suggère aux étudiants qui doivent ajouter un cours à l’extérieur de leur curriculum de prendre un cours en finances et à tous de suivre les activités de professeurs compétents.
Et dans tous les cas, avant d’aller voir un planificateur financier pour investir ses économies… il faut en avoir !
Attention : une fois que votre objectif est clair, que vous connaissez un peu mieux vos dépenses et que vous commencez à vivre avec un budget, évitez de vous emballer en vous fixant un régime trop strict.
« Faire un budget qui est trop serré, ce n’est pas réaliste », lance tout de go Annick Kwetcheu Gamo, fondatrice de Code F.
Cette spécialiste de l’éducation financière insiste sur le fait que le budget doit être en harmonie avec le style de vie actuel.
Je suis contre les régimes financiers contraignants. Il faut se demander ce qui nous fait plaisir aujourd’hui et y attribuer un montant qui va entrer dans le budget. Oui, on va établir combien épargner pour notre rêve, mais il faut aussi garder un montant pour se faire plaisir.
Annick Kwetcheu Gamo, fondatrice de Code F
Le professeur Youcef Ghellache compare la planification financière à l’exercice physique : on ne prévoit pas son premier marathon le mois prochain si on n’a jamais couru !
« Pour l’entraînement, on va voir un coach, dit-il. Et il ne va pas tout de suite faire un programme. Il va nous demander quel est l’objectif. »
« Ensuite, on va commencer par un entraînement deux ou trois fois par semaine, dit-il. Pas six ! Et le coach ne dira pas de changer complètement notre alimentation. Ça va être progressif et simple. »
« Avoir une vision globale de ses dépenses avec un budget, poursuit Youcef Ghellache, permet de faire plus attention sur des dépenses qui ne comptent pas vraiment et se faire plaisir avec d’autres. Ça permet d’optimiser sa situation. Parce qu’on la surveille. Comme lorsqu’on s’entraîne et qu’on voit l’évolution des actions que l’on pose. On améliore ce que l’on mesure. »
Tous les experts conseillent de ne pas faire de prévisions trop sévères, voire carrément irréalistes.
Il faut aussi être souple et actualiser son budget, disent-ils.
« Les gens font leur budget en début d’année, comme une bonne résolution, raconte Annick Kwetcheu Gamo. Ils se disent que ça va tenir toute l’année. Dans 12 mois, il se passe beaucoup de choses. On le voit, l’inflation n’arrête pas. »
Selon Annick Kwetcheu Gamo, faire un budget réaliste est un exercice d’introspection et d’équilibre.
« Le bien-être financier est la capacité à faire face à ses obligations financières actuelles, dit-elle. Être confiant en notre capacité d’y faire face demain pour les obligations financières futures tout en étant capable de faire des choix qui me permettent de profiter du moment présent. Donc, c’est un mixte entre être une fourmi et une cigale. C’est le milieu. »
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