Ce 11 novembre, une plaque est inaugurée en l’honneur Sébastien Botta, quasiment deux ans jour pour jour après sa disparition dans un accident d’hélicoptère lors d’une opération près de Charm el-Cheikh en Égypte. Engagé dans l’armée de l’air, il participait à une mission d’observation et de sécurisation de la région avec la Force Multinationale d’Observation (FMO), lorsqu’il a péri dans un accident d’hélicoptère avec six autres personnes. La municipalité a décidé de lui rendre hommage en inscrivant son nom au côté des autres Moissagais morts pour la France. "C’est touchant", reconnaît son père Daniel Botta. "Mon grand-père était résistant et a été tué lors de la libération de Montauban. Mon père était sous officier dans l’armée, il y a une tradition de l’engagement dans la famille" raconte-t-il.
À son rapatriement d’Égypte, le militaire moissagais reçoit l’ensemble des honneurs militaires, avec notamment une Cérémonie aux Invalides et sur le pont Alexandre III.
Depuis, l’armée est au petit soin avec la famille Botta. "On a été très bien encadré, très bien suivi par l’armée", sourit le père du défunt. Le 14 juillet 2021, toute la famille était invitée à la cérémonie officielle pour la fête nationale. Une journée au cours de laquelle ils ont reçu les hommages du président Macron, et pu s’entretenir longuement avec la ministre des armées de l’époque, Florence Parly. "On pense ce qu’on veut de leur politique mais il y a eu beaucoup d’humanité, de sincérité" raconte Daniel Botta. Deux ans de cérémonies qui ont quelque peu éreinté le père du défunt. "J’en ai un peu marre. Ce que j’apprécie ici, c’est que cette cérémonie du 11 novembre est la première que l’on ne nous a pas imposée" reconnaît-il.
Souriant, chaleureux, affable, Daniel Botta raconte avec plaisir la vie d’un fils à la carrière militaire exemplaire. Si la famille est plutôt tournée vers la vie militaire, Daniel préfère les maths, l’autre marotte des Botta. Longtemps tiraillé entre les deux voies, Sébastien choisit finalement de s’engager. "Je l’avais poussé à faire une licence de maths à Toulouse, qu’il a fini tant bien que mal", se souvient le paternel. "Il est allé faire les tests pour l’armée sans nous prévenir, avec son meilleur ami d’enfance. Mon fils a été pris dans l’armée de l’air, où il a tout de suite tapé dans l’œil des gradés." S’ensuit une carrière fulgurante, qui voit le jeune Sébastien grimper rapidement les échelons et atterrir dans des postes de management. D’abord affecté à la base d’Orange puis à Nîmes Garons, le natif de Moissac part ensuite pour quatre opérations extérieures : le Tadjikistan, Chypre, le Sahara occidental où il travaille en tant que casque bleu pour l’ONU, et enfin l’Égypte, la mission qui lui sera fatale. "C’était un grand soldat, un vrai leader. Tous ceux que j’ai rencontrés et qui l’ont côtoyé dans sa carrière me parlent de quelqu’un qui poussait les autres vers le haut."
Derrière sa bonhomie, Daniel Botta ne nie pas un deuil encore palpable, et un sourire qui n’est "qu’une façade. On ne peut jamais vraiment s’en remettre. C’est dur, mais c’est la vie."
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