J-16 avant le lancement d’une opération désormais bien connue des fumeurs : le « Mois sans tabac ». Le 1er novembre 2022, l’opération, mise en place depuis 2016 par Santé publique France et le ministère de la Santé en partenariat avec l’Assurance Maladie, revient pour sa 7ème édition. Mais en réalité, ce rendez-vous commence dès le mois d’octobre avec le lancement de la campagne de communication visant à mobiliser les fumeurs pour participer à la phase préparatoire de l’arrêt et s’inscrire à tout moment sur le site internet dédié et sur l’application Tabac info service. « Après deux années marquées par la pandémie de COVID-19, cette nouvelle édition remet le collectif au centre de l’opération grâce à un dispositif qui met en avant le moteur motivationnel de l’arrêt collectif et l’importance du soutien dans le sevrage. En parallèle, le dispositif propose toujours des informations et des conseils pour que chacun puisse choisir sa stratégie et se lancer dans l’arrêt du tabac. », rappelle ainsi l’agence Santé Publique France.
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Responsable de plus de 75 000 décès estimés en France en 2015, le tabac constitue la première cause de mortalité évitable. Les résultats du Baromètre de Santé publique France de mai 2021 montraient que la prévalence du tabagisme s’était stabilisée en 2020, avec 25,5% de fumeurs. Or, « ces taux sont parmi les plus élevés recensés dans les pays occidentaux. », note Santé Publique France. Le Mois sans tabac invite les fumeurs à passer 30 jours sans fumer, une première étape essentielle car réussir à arrêter de fumer pendant 30 jours multiplie par 5 les chances d’abandonner le tabac définitivement. D’autant qu’au-delà de ce délai, les symptômes de manque (nervosité, irritabilité) sont réduits. Cette année le mot d’ordre est : « vous n’étiez pas seul quand vous avez commencé, vous ne serez pas seul pour arrêter. » En s’inscrivant avant le 1er novembre sur le site « tabac info service » consacré à ce challenge, les participants bénéficieront d’outils et de nombreux conseils pour réussir à franchir le Mois sans tabac. Le choix est par ailleurs multiple et varié, étant donné que chacun est différent dans sa lutte face au tabac.
Les participants auront ainsi accès à une consultation avec un professionnel de l’arrêt du tabac, des divertissements pour tenir bon (vidéos, podcasts, exercices de relaxation et sport), une possibilité d’entraide des autres participants via les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Instagram) et un kit d’aide à l’arrêt composé : d’un programme de 40 jours (10 jours de préparation et 30 jours de défi), d’une roue des économies et de flyers d’informations. Comme l’explique l’Assurance maladie, « ce kit peut être commandé gratuitement par courrier postal ou téléchargé directement sur les sites Mois sans tabac et Santé publique France. Il est également disponible dans 18 000 pharmacies partenaires de l’opération. » Sans oublier le dispositif majeur de l’opération Mois sans tabac qu’est Tabac info service qui comprend le site internet, le numéro d’aide à distance gratuit 39 89, qui met en relation les fumeurs avec des tabacologues pour bénéficier d’un suivi personnalisé et l’application d’e-coaching qui propose un programme complet pour optimiser les chances d’arrêt définitif du tabac.
Pour cette édition 2022, l’agence Santé Publique France souhaite qui plus est mettre l’accent sur le milieu du travail car certains secteurs à l’instar de l’hébergement et de la restauration, de la construction et des activités immobilière se caractérisent par une prévalence du tabagisme élevée. Mais le milieu du travail est aussi environnement favorable au développement d’actions de promotion de la santé, c’est pourquoi l’organisme souhaite accompagner les employeurs de ces secteurs grâce à des « affiches spécifiques mises à leur disposition sur l’espace partenaire du site Mois sans tabac pour inviter les travailleurs à se questionner sur leur consommation de tabac et à s’inscrire au défi Mois sans tabac. » Lors de la dernière édition de Mois sans tabac, en 2021, près de 5 000 structures se sont inscrites sur le site qui leur est dédié et ont commandé les outils mis à disposition. A noter que depuis le lancement de l’opération en 2016, plus de 1 024 300 inscriptions ont été enregistrées depuis la 1ère édition en 2016, sachant qu’à elle seule l’édition de 2021 a engendré plus de 110 000 inscriptions en moyenne.
