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Ministère de l'Éducation | De plus en plus de plaintes – La Presse

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PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, ARCHIVES LA PRESSE
Pas moins de 369 plaintes ont été adressées au ministère de l’Éducation en 2021.
Services aux élèves en difficulté, transport scolaire, discrimination et harcèlement : le nombre de plaintes reçues par le ministère de l’Éducation est en hausse dans les dernières années.
En 2021, 369 plaintes ont été adressées au ministère de l’Éducation (MEQ), selon des données obtenues par La Presse.
Ces plaintes concernent les établissements scolaires publics du Québec, et excluent la formation professionnelle et la formation générale pour adultes.
En 2017, 194 plaintes ont été déposées par des citoyens, puis 258 plaintes en 2018 et 233 plaintes en 2019. En 2020, Québec en a reçu 292.
Avec 169 plaintes en date du mois de mai, l’année 2022 semble suivre la même tendance.
PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE
La hausse du nombre de plaintes pourrait s’expliquer notamment par le vol de données massif de février 2020 et par la pandémie.
Le MEQ pointe plusieurs facteurs pour expliquer la hausse des plaintes, dont le vol de données massif qui a touché plus de 51 400 enseignants en février 2020 et la pandémie.
« Le ministère a reçu un certain volume d’insatisfactions et de préoccupations quant aux différentes mesures sanitaires visant le réseau de l’éducation », indique Bryan St-Louis, relationniste pour le MEQ.
Les citoyens ont aussi « davantage tendance à communiquer avec le Ministère pour exprimer leurs insatisfactions et demander son intervention », ajoute-t-il.
Cette hausse n’étonne pas Éric Morissette, professeur agrégé à la faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Montréal.
On observe la même chose partout, dans l’éducation comme dans l’industrie des services ou des biens de consommation, depuis quelques années.
Le citoyen est beaucoup plus critique, exigeant et à l’affût de ses droits. Il nomme les choses qui ne fonctionnent pas.
Éric Morissette, spécialiste du climat scolaire et de l’organisation des services à l’élève
À l’échelle du Québec, un total de 369 plaintes est un nombre « somme toute assez raisonnable ».
« Si on met en perspective le nombre d’actions et d’opérations prises dans tout le système éducatif en une année, c’est peut-être des millions de décisions », compare M. Morissette.
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE
Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation du Québec
Le porte-parole du Regroupement des comités de parents autonomes du Québec, Sylvain Martel, est d’un avis similaire.
« Pour tout le Québec, ce n’est pas si mal, en perspective. Une plainte, c’est une plainte de trop, mais ce n’est pas alarmant comme chiffre », réagit-il.
Ce qui préoccupe Sylvain Martel, c’est la nature des plaintes. En 2021, les sujets de plainte les plus fréquents étaient :
La majorité de ces doléances auraient pu être réglées avec la direction de l’école ou en déposant une plainte auprès du centre de services scolaire, juge M. Martel.
Si on fait une plainte au Ministère, on fait une plainte contre le système d’éducation. Pas pour un cas particulier d’un élève dans le bus 234 à Saint-Hyacinthe.
Sylvain Martel, porte-parole du Regroupement des comités de parents autonomes du Québec
Il est possible que des parents mal informés sur les processus de plaintes ou qui ont épuisé toutes les autres avenues aient cogné à la porte du Ministère, avance M. Martel.
« Je ne vois pas à quelle occasion l’on pourrait régler un problème au niveau local en faisant une plainte au Ministère », dit Sylvain Martel. 
PHOTO ERICK LABBÉ, ARCHIVES LE SOLEIL
« Une plainte au Ministère, [c’est] une plainte contre le système d’éducation », estime Sylvain Martel.
Dans de tels cas, le MEQ redirige les plaignants vers les processus et les recours locaux appropriés, assure le Ministère par courriel. 
La hausse des plaintes coïncide avec la fin des commissions scolaires, remarque la porte-parole du mouvement citoyen Je protège mon école publique, Patricia Clermont.
« Les centres de services scolaires sont beaucoup plus centralisés, surtout en ce qui concerne l’information. C’est plus opaque », critique-t-elle.
Autrefois, les parents pouvaient contacter leur commissaire élu, qui les orientait selon leurs besoins. « [Porter plainte dans] un centre de services scolaire, c’est les 12 travaux d’Astérix », déplore Mme Clermont.
Mais le traitement des plaintes dans les écoles est appelé à changer.
Adopté en mai, le projet de loi sur le protecteur national de l’élève prévoit la création d’un organisme autonome et externe au réseau scolaire d’ici 2023 dans le but d’accélérer et d’uniformiser le traitement des plaintes.
PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE
Le projet de loi sur le protecteur national de l’élève prévoit la création d’un organisme autonome et externe au réseau scolaire d’ici 2023.
Est-ce que les plaintes adressées au ministère de l’Éducation se retrouveront sur le bureau du protecteur national de l’élève ? Possible, croit Sylvain Martel. Chose certaine, « il y a une amélioration », souligne-t-il.
Le professeur Éric Morissette voit aussi la nomination d’un protecteur national de l’élève d’un bon œil, en particulier pour les élèves des écoles privées qui y auront enfin recours et pour les élèves les plus vulnérables du système.
« Lorsqu’on parle de fin de service, ça prend un traitement de plainte rapide. Parfois, c’est une question de semaines ou de mois pour un enfant handicapé », souligne-t-il.
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Dominique Dubois mène un combat inhabituel : elle souhaite que son fils, qui présente d’importants troubles d’apprentissage, redouble sa 3année du primaire. Mais la direction de son école s’y oppose.
Après un nouveau délai dans la correction des copies, les résultats de tous les élèves à l’épreuve unique de français de 5e secondaire ont été remis lundi, indique le ministère de l’Éducation.
Choqué par les récents épisodes de violences sexuelles dans le réseau scolaire, le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, assure que tout est mis en œuvre pour « défaire » la culture du silence entourant ce genre de crimes dans les écoles. Un véritable « changement de mentalités » est en cours, dit-il, mais il mettra encore du temps à s’opérer complètement.
Le ministère de l’Éducation (MEQ) estime qu’il sera en mesure de livrer d’ici le 10 juillet les résultats des élèves de 5e secondaire à son épreuve unique de français et demande au réseau scolaire « de faire preuve de souplesse » pour les inscriptions aux cours d’été et à l’examen de reprise.
(Montréal) Le service d’aide aux devoirs scolaires Alloprof annonce qu’il déploiera à compter de lundi prochain, jusqu’au 31 juillet, une offensive pour aider les écoliers du Québec qui ont subi des échecs en cours d’année scolaire à réussir leurs examens de reprise.
Les futurs étudiants en région de la faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal ne sont pas encore inscrits que déjà, on se les arrache. Au lieu de dépenser des dizaines de millions de dollars en infrastructures pour les envoyer à Rimouski, Québec devrait utiliser les installations de La Pocatière, réclament des élus de cette région du Bas-Saint-Laurent, qui en font un enjeu électoral.
La dignité de plusieurs athlètes a été « compromise » durant leur passage à l’école secondaire Saint-Laurent. C’est ce que conclut une enquête gouvernementale lancée il y a cinq mois, après que trois entraîneurs de basketball de l’établissement ont été accusés de crimes sexuels.
Devant un manque de personnel, la correction de l’épreuve unique de français de la 5e secondaire ne pourra être réalisée dans les délais escomptés. La transmission des résultats finaux sera donc retardée.
Dans le but d’uniformiser et d’accélérer le traitement des plaintes dans les écoles du Québec, le gouvernement nomme son premier protecteur national de l’élève. Il s’agit de Jean-François Bernier, ancien vice-protecteur du citoyen.
Le ministère de la Famille du Québec n’a pas l’intention de permettre aux familles ukrainiennes fraîchement débarquées dans la province d’avoir accès aux garderies subventionnées lorsqu’une place est disponible.
Tout juste débarquées au Québec, des familles ukrainiennes qui fuient l’invasion russe se retrouvent freinées dans leur intégration : elles se voient refuser l’accès aux garderies subventionnées.
En Ontario, 28 enseignants ont vu leur brevet révoqué dans la seule année 2020, dont 25 pour de mauvais traitements d’ordre sexuel. Au Québec, il a fallu cinq ans pour révoquer autant de brevets. Un ordre professionnel des enseignants ferait-il la différence ?
Au total, 64 agressions armées sont survenues dans les écoles de la région de Montréal en 2021, ce qui inclut les établissements du primaire jusqu’à l’université. Cinquante d’entre elles sont survenues pendant les heures supervisées d’école.
Après deux années pandémiques remplies d’incertitude, les bals de fin d’études reviennent en force cet été, au grand bonheur des adolescents rencontrés par La Presse.
Une ancienne présidente de l’Ordre des ingénieurs du Québec, Maud Cohen, devient directrice générale de Polytechnique Montréal, a appris La Presse. Elle est la première femme à occuper le poste de cette institution vieille de 149 ans et qui a été marquée par le féminicide du 6 décembre 1989.
La rectrice de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), Magda Fusaro, ne sollicitera pas de second mandat.
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