Une vingtaine de femmes, accompagnées de quelques hommes, se sont retrouvés pour une déambulation bruyante entre les étals, jalonnée d’interprétation de chansons et de prises de parole. L’objectif, faire entendre la voix des victimes en cette journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. « A toutes celles qui sont mortes parce qu’on ne les a pas crues, qui sont mortes dans l’indifférence, pour toutes celles dont on ne dira jamais le nom », scandait Angelina Okome. Dans la cité du gant, plusieurs ateliers avaient été mis en place tout au long de la semaine, comme un moment consacré à la sophrologie au Planning familial. « Il y a eu beaucoup d’émotion et de soutien, on a créé un espace mental pour se protéger », explique une référente de la structure. Avec Radio Larzac, les participantes ont pris part à un atelier d’écriture et d’expression radiophonique « pour définir le phénomène de violence, voir les outils contre les violences ». Les textes ont été enregistrés et seront diffusés à l’occasion d’un reportage radio. Enfin, sept personnes ont suivi un cours de self défense et plusieurs autres devaient, vendredi après-midi, laisser leurs émotions s’exprimer à travers un atelier de travail d’argile. « On bat le pavé depuis plusieurs années, on veut porter cette parole, contre la banalisation des violences faites aux femmes, on veut être visibles », ajoutaient les militantes, déçues par l’éclipse médiatique de la journée occasionnée par la coupe du monde de football. Une marche pour rappeler que jamais les violences ne doivent devenir la normalité, et, parfois, susciter une prise de conscience. Au milieu des étals du marché millavois, sur le passage du cortège, une dame d’un certain âge le concède : « Des violences, il y en a bien plus qu’on ne le croit. »
C. A.
49 000
Comme en euros le montant en cartes cadeaux financé par l’amicale du personnel de la mairie auprès de ses agents. Pour consommer localement via les différents clubs de fidélité, ce sont près de 200 retraités des différents services qui se verront octroyer un bon de 40 € quand les quelque 550 agents, titulaires et contractuels, toucheront une carte de 60 €. Cette opération de Noël et de proximité avec les commerçants existe désormais depuis 8 ans dans la cité du gant.
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