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Société
De nos jours, les parents zappent les langues locales au profit du français. Émancipation ou complexe ? S’interroge une certaine opinion.
En dépit des quatre langues nationales (swahili, kikongo, tshiluba et lingala), le français bien que langue officielle ou administrative, a cependant une prépondérance sur les langues susmentionnées ainsi que plusieurs dialectes qui font de la RDC un pays plurilinguiste. Et grave est de constater que la pratique de cette langue d’emprunt s’assimile à une bonne éducation. C’est ainsi que les parents et surtout les plus jeunes contraignent leurs enfants à ne parler que le français ! Certains vont jusqu’à punir leurs enfants quand ces derniers s’hasardent à parler le lingala (langue la plus parlée à Kinshasa). Pourtant, il est prouvé que “l’enseignement en langue maternelle demeure un facteur essentiel d’inclusion et d’apprentissage de qualité et qui améliore les performances scolaires”, préconise l’Unesco.
Face à cette francisation inquiétante pour certains, Abedi Issa un septuagénaire et retraité de la Fonction publique rejoint l’organisation des Nations unies. Il indique qu’en ”psychologie, il est démontré qu’une bonne maitrise de sa langue maternelle est l’un des piliers du développement de l’intelligence. Et je comprends pourquoi nous avons plus des semi lettrés qui malheureusement se croient intello !”.
Alors qu’à ”mon époque, ce n’est qu’à partir de la troisième année primaire que l’intégralité des cours se donnait en français et ce n’est qu’à l’école que l’on s’exprimait ainsi. Une fois à la maison, nous parlions nos langues ou dialectes respectives. Même le curé pourtant blanc, prêchait en langue locale ! A présent, c’est en français que se font la plupart des prédications. En termes d’éducation, la nôtre était la meilleure comme notre rendement professionnel malgré nos niveaux souvent bas qu’actuellement”, a-t-il ajouté.
“Je suis grand mère mais je n’arrive pas à communiquer avec mes petits enfants parce que ces derniers bien que nés à Kinshasa, ne savent ni parler le lingala et moins mon dialecte. Leur père qui est mon fils joue l’interprète tout en interdisant formellement à mes petits enfants de prononcer ne fût-ce qu’un mot de notre dialecte. C’est triste et désolant !”, déplore Mme Olenga Omba, une octogénaire rencontrée dans la commune de Kintambo.
Pour le chef de département des SIC et enseignant de sociologie à l’université pédagogique nationale (UPN), “la pratique de la langue française n’est pas un attribut sélectif pour déterminer l’éducation, le savoir ou le bien-être d’une communauté, dans la mesure où il a été démontré que les villageois ou d’autres marginaux dont les kinois croyaient inférieurs suite à leur intonation maternelle et la non-maîtrise du français, ont su donner un meilleur rendement que les francisés dans plusieurs domaines tant éducatif, professionnel, émotionnel, etc”. Le professeur Philippe Kongo estime que cet argumentaire tant répandu chez les congolais et kinois en particulier est dû à un complexe qui s’est enraciné sous le mobutisme. Puisque pendant le règne du maréchal Mobutu, le français était un élément distinctif des classes sociales, les enfants des nantis en faisaient figure de proue. La francisation actuelle n’est qu’une retombée de la société précédente. Par contre, il est impératif de bien parler français puisque ce dernier est la seule langue administrative au pays”, a-t-il fait savoir.

“Avec l’acculturation grandissante à Kinshasa, les luba et swahiliphones sont à féliciter puisque ces derniers perpétuent leurs cultures à travers leurs langues et initient ainsi leurs enfants dès le bas âge”, indique Jean Bonyoma, pêcheur de son état.
Il sied de rappeler qu’actuellement la RDC occupe la première place du pays le plus francophone et le plus peuplé du monde, devant la France.

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