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Thomas Fatôme, directeur général de l’Assurance-maladie, s’apprête à négocier avec les médecins libéraux la nouvelle convention médicale pour les cinq années à venir. En amont des discussions, il évoque, dans un entretien au « Monde », ses priorités.
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La négociation sur la convention médicale entre l’Assurance-maladie et les médecins libéraux va s’ouvrir, début octobre. La dernière a eu lieu en 2016. Si elle comporte un volet financier, elle doit également permettre de répondre aux enjeux du système de santé, des déserts médicaux en passant par la télémédecine.
La négociation de la convention médicale va s’ouvrir début octobre. Ce processus de dialogue social, qui intervient tous les cinq ans, doit aboutir avant la fin du premier trimestre 2023. Il va bien sûr s’articuler avec la concertation que les ministres François Braun [santé] et Agnès Firmin-Le Bodo [organisation territoriale et professions de santé] vont lancer sur la santé, et avec l’examen annuel du projet de loi de financement de la sécurité sociale [PLFSS] prévu à l’automne. C’est un calendrier intéressant, un bon alignement, avec d’un côté le cadre politique, de l’autre le cadre financier. Toutes ces démarches vont se nourrir.
Il s’agit d’être capable d’apporter des réponses aux déserts médicaux et d’améliorer l’accès aux soins. Cela va de l’accès au médecin traitant à la lutte contre les inégalités de santé, en passant par le sujet de la prévention. Deux documents doivent préciser ces lignes directrices : la lettre de cadrage ministérielle et le vote des orientations par le conseil de l’Union nationale des caisses nationales d’Assurance-maladie.
La convention comportera bien sûr un important volet financier et tarifaire, mais aussi les outils que l’on veut déployer auprès des médecins pour les accompagner, comme les assistants médicaux, les incitations à s’installer en zone sous-dense, ou encore la télémédecine.
Ce sujet fera partie, comme pour chaque convention, des discussions. Il est normal que le tarif évolue, a fortiori dans ce contexte d’inflation. Ensuite, comme les médecins le disent eux-mêmes, il faut parler de « droits et devoirs », tout comme de « revalorisations et de contreparties ». Les médecins viennent à la table avec leurs demandes et nous avons les nôtres pour améliorer l’accès aux soins. Au travers de l’Assurance-maladie, c’est la collectivité qui investit et attend logiquement, en face, des engagements, comme celui de s’impliquer encore davantage dans la permanence de soins, les soins non programmés, ou encore les consultations en zones sous-denses.
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