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Dans un entretien au « Monde », le premier accordé à un média étranger, le nouveau chef de la diplomatie brésilienne affirme vouloir « réintégrer le Brésil sur la scène internationale ».
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« Le Brésil est de retour ! » C’est par ces mots que Mauro Vieira a commencé sa nouvelle mission. A 71 ans, ce diplomate veille désormais, et pour la seconde fois, aux destinées de l’Itamaraty, le ministère des relations extérieures brésilien, qui, avec plus de 220 représentations à l’étranger, dispose du huitième service diplomatique de la planète. Précis, courtois, francophile et francophone, ce proche du nouveau président Luiz Inacio Lula da Silva a choisi de réserver au Monde son premier entretien à un média étranger depuis sa prise de fonctions.
Je préférerais que nous parlions du futur, de tous les projets que nous allons réaliser. Le gouvernement précédent appartient au passé, et il est évident que nous nous situons à l’opposé de celui-ci. Notre politique consiste à réintégrer le Brésil sur la scène internationale. Ces dernières années, nous avons été absents, nous nous sommes mis à l’écart et éloignés de nos voisins – dont la France, qui partage avec nous sa plus longue frontière terrestre [avec la Guyane] ! Il s’agit de restaurer nos relations avec le reste du monde, au niveau où elles se situaient précédemment. Avec l’Amérique latine, les Caraïbes, l’Union européenne, la Chine, les Etats-Unis, bien sûr, mais aussi l’Afrique, qui a été totalement oubliée ces quatre dernières années. Il s’agit de retrouver notre rôle, mais aussi notre image. Le président Lula l’a dit lors de son voyage à la COP27 de Charm El-Cheikh [en Egypte] : le Brésil est de retour ! Et on le sent : le monde nous attendait avec impatience. Cela s’est vu le jour de l’investiture, le 1er janvier : 67 délégations avaient fait le voyage à Brasilia. Un record.
Notre position est très claire : le Brésil condamne l’invasion du territoire ukrainien et la violation du droit international. La phrase du président Lula a peut-être été mal comprise à cause d’un problème de traduction… Quoi qu’il en soit, mon interprétation, c’est que les deux parties, et les deux chefs d’Etat, ont pour responsabilité de chercher une solution à ce conflit. Le jour de son investiture, le président Lula a reçu la visite de la présidente du Conseil de la Fédération de Russie, Valentina Matvienko, et de la première vice-première ministre de l’Ukraine, Ioulia Svyrydenko. Devant chacune, il a insisté sur l’importance de trouver un climat et un espace de dialogue entre les deux gouvernements. Des rencontres bilatérales et sectorielles doivent avoir lieu pour permettre l’exportation de céréales ou des opérations humanitaires. Tout cela doit permettre de commencer à négocier la paix, qui est indispensable, à l’Ukraine, à la Russie, à l’Europe, mais aussi au reste du monde.
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