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Livre : une réédition en anglais de l’ouvrage Tuez-le-nous ! le … – Agence d'Information d'Afrique Centrale

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11-01-2023 18:00
Toutes les conditions semblent réunies pour que la septième édition du Championnat d’Afrique des nations (Chan), dont le coup d’envoi sera donné ce vendredi, en Algérie, soit belle. La compétition initiée par la Confédération africaine de football pour valoriser les joueurs évoluant dans les  championnats locaux  a pris de l’épaisseur car elle regroupe pour la première fois de son histoire dix-huit sélections parmi lesquelles celles du Congo. Les Diables rouges,  nous  en sommes convaincus, ont  gagné en maturité puisqu’ils disputent leur quatrième Chan, la troisième d’affilée.
Mais à chaque fois que l’on se remémore les  deux quarts de finale perdus en 2018 et 2021 lors des séances des tirs au but, on  a  le sentiment d’un goût d’inachevé. Le souhait des Congolais est de voir cette fois-ci cette nouvelle génération des Diables rouges atteindre le dernier carré. L’entraîneur en a  fait  une question d’honneur. La pression pèse sur lui et les joueurs parce qu’ils n’auront aucune excuse s’ils échouent avant même les matches à élimination directe ou à nouveau à cette même étape des quarts de finale.  
La recette est connue : pour espérer  aller loin dans cette épreuve, il faut maîtriser  tous  les paramètres tactiques du jeu comme le font les grandes équipes. Les dernières participations des Congolais ont suscité les interrogations des observateurs quant au manque d’efficacité devenu chronique et qui peut être préjudiciable pour la sélection nationale s’il se répète dans un groupe inédit à trois où seul le vainqueur jouera les quarts de finale.
Les matches de préparation n’ont pas non plus dissipé tous les nuages qui planent autour de cette contre-performance des  joueurs sur le terrain alors même qu’ils se procurent de belles occasions.  Sans faire  une fixation sur ce seul critère, soyons optimistes pour souhaiter pleins succès à nos jeunes ambassadeurs en séjour en Algérie.
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L’ouvrage de trois cent-vingt-cinq pages, paru aux éditions Saint-Honoré en France, sera réédité en version anglaise pour répondre à la demande des Anglophones.  
Livre : une réédition en anglais de l’ouvrage Tuez-le-nous ! le ... - Agence d'Information d'Afrique Centrale“Tuez-le-nous ! le couloir de la mort” est un ouvrage stupéfiant, émouvant, qui à la fois fâche et désole par ses pratiques d’un autre âge qui, hélas, hante encore certains esprits obscurs. Son auteur explique pourquoi sa réédition en anglais. « Pour avoir séjourné et travaillé en Angleterre, à la sortie du livre, j’ai eu des demandes de le traduire en anglais. J’ai été obligé de travailler et de trouver des éditeurs et des traducteurs qui pourront traduire le livre en anglais. Si le besoin se fait sentir, on pourra le traduire aussi dans une autre langue », a-t-il expliqué. Précisant également que ce livre se comporte bien sur le marché tant en France que dans les autres pays francophones.
Dans Tuez-le-nous ! le couloir de la mort, James Gassongo parle de beaucoup de choses, de tout ce qu’on vit dans certains milieux. Il explique comment l’on crée des ennuis ou l’on frustre certaines personnes dans la société pour la simple raison de leur ascension sociale. Et du coup, elles deviennent des cibles. Il y a certes dans ce livre le côté fiction, c’est-à-dire l’imaginaire, mais il y a aussi le côté de l’observation de ce que vivent les humains dans la société, dans certains cercles, dans certaines familles, bref le regard critique de la société.
Pour certains, « les causes de nos échecs » sont à attribuer aujourd’hui aux féodalisme, esclavagisme, colonialisme, impérialisme, capitalisme, socialisme, christianisme, islamisme, judaïsme, hindouisme, fétichisme ou à l’animisme. Mais en réalité, écrit le narrateur, « nous avons tué notre dynamisme et opté pour le pessimisme, l’affairisme, le despotisme, l’illettrisme, l’égoïsme, le vandalisme, l’anarchisme, le racisme, le tribalisme, l’incivisme, le terrorisme, le sadisme, l’intégrisme, le cynisme et le manque de réalisme. »
Un livre d’actualité
Livre : une réédition en anglais de l’ouvrage Tuez-le-nous ! le ... - Agence d'Information d'Afrique CentraleLe problème évoqué dans le livre de James Gassongo est d’actualité. Il s’agit du syndrome de Caïn et Abel écrit dans les Saintes Écritures, celui du frère qui souffre de la réussite de l’autre. Pour l’auteur de Tuez-le-nous ! le couloir de la mort, certains lecteurs comparent son livre aujourd’hui à l’histoire d’Adébayor ou à l’histoire des frères Mathieu et Paul Pogba, et bien d’autres. Il suffit, dit-il, de lire la dernière page du livre, la 325 où il y a le poème “Réveille-toi” pour se rendre compte qu’il évoque ce sujet de la souffrance et de la haine entre les frères, entre les amis dans un cercle donné. C’est toujours la question de l’amour et de la haine. Voici un extrait de ce poème : « L’angoisse et la tristesse envahissent nos cœurs. Pourquoi nous nous adonnons à nous droguer, à nous détester, à nous mépriser, à dérouter, à nous canarder ? …Nous nous livrons aux pillages, braquages, saccages, sabotages, blocages de nos cités et nos cercles. Réveille-toi ! … Pourquoi as-tu choisi ton frère pour cible ? …Cher frère Réveille toi. »
Mais en dehors de cet aspect du syndrome de Caïn et Abel, il y a bien d’autres aspects. « … Il y a ceux qui reviennent souvent sur la résilience, qui est l’une des premières histoires de ce livre où le narrateur revient souvent sur le mot espoir. Quelles que soient les difficultés dans la vie, il faut garder espoir, car parfois on a la chance de rebondir. Mais à côté de cet espoir que l’on ne doit pas perdre, il y a aussi une nécessité de la transformation de la société. Si l’on continue à indexer les autres, à se canarder pour rien, ça sera trop triste. Tant que l’on continuera à faire des analyses aussi erronées, nous n’allons que faire du mal aux autres au lieu d’avancer », dit-il.
James Gassongo est né en 1966 à Brazzaville en République du Congo. Après sa formation en comptabilité en France et en comptabilité anglo-saxonne en Angleterre, il occupera les fonctions de comptable, chef comptable et manager dans plusieurs structures en Angleterre. De 2004 à nos jours, il évolue comme cadre financier comptable dans une société pétrolière de la place.
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