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Live Report : The Rolling Stones à Longchamp – Rolling Stone Magazine

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55 000 personnes, la jauge maximale de l’hippodrome, toutes les places vendues, un soleil éclatant, des bières à 8,50 euros et une ambiance imparable : The Rock’n’roll Circus est en ville et ça se sait. Dès la sortie du métro, le fléchage permet de rejoindre l’hippodrome parisien qui les avait déjà accueillis en 1995, lors de la tournée Voodoo Lounge… Et pour ceux qui s’en souviennent, la météo – un orage dantesque –, alors, n’avait pas été exactement au rendez-vous. Foin de tout cela en ce samedi 23 juillet. Le soleil brille et les Rolling Stones sont là et, après avoir rassasié d’énergie leur public lyonnais trois jours plus tôt, c’est à Paris qu’ils font étape pour l’antépénultième date de Sixty, ville où ils ont déjà joué 35 fois comme le rappelait Mick Jagger himself sur la scène de l’hippodrome et où ils avait donné leur tout premier gig à l’Olympia, en 1964. Soit il y a 58 ans. Deux ans auparavant, le 12 juillet 1962, ils débutaient à Londres, au Marquee Club. Et depuis, quelle route ! 60 ans… Quoi qu’en disent grincheux et blasés. Les Stones, c’est toujours quelque chose, et mieux, quelque part, ça se mérite !
 Un statut de “plus grand groupe de rock’n’roll du monde” ne s’acquiert pas par hasard et c’est au travers d’un répertoire devenu mythique et des concerts incendiaires qu’ils se sont taillés cette réputation et gagné leur titre, qu’ils ont remis en jeu chaque soir, à chaque concert. Et le gig du jour ne fait pas exception. Mick, Keith et Ronnie se devaient de rappeler à quel point ils forment la bande originale d’une vie de trois générations, comme en témoignait la variété du public, joyeux septuagénaires – voire octogénaires – ou ados au T-Shirt siglé de la célèbre langue créée par John Pasch en 1970. 
Après la première partie envoyée par le blues-rocker Ayron Jones, qui entre propres compos et hommage à Hendrix, a chauffé le public. 30 minutes plus tard, est diffusé le mini film hommage à Charlie Watts, disparu à le 24 août dernier, avant d’entendre la célèbre voix lançant à travers la sono « Ladies & gentlemen, The Rolling Stones ». Mouvement de foule, ça se masse vers les crashbars et retentissent alors les premiers accords de “Street Fighting Man” envoyés par un Keith Richards très en forme. Puis Mick Jagger arrive, c’est l’explosion. La voix est là, les guitares aussi, la rythmique assurée par Darryl Jones et Steve Jordan – le batteur choisi par Charlie justement pour le remplacer lors la tournée américaine de l’automne dernier – envoie du bois. C’est parti pour deux heures d’un show intense, au final sobre en effets spéciaux – trois écrans géants avec des habillages inventifs, une découpe de détour de scène reprenant les lignes de la célèbre langue-logo. Les titres s’enchainent sans temps mort, ça joue fort, très fort et même très bien. Les Glimmer Twins s’entendent à merveille, Ronnie multiplie les solos et les guitares, ça riffe, Jagger court d’un bout à l’autre de la scène haranguant le public qui en redemande. Comme à son habitude, il joue au Monsieur Loyal, présente les musiciens, et surtout plaisante, dans son français si caractéristique, notamment sur le fait d’être venu à Longchamp à vélo, en compagnie d’Anne Hidalgo !  
Affiche officielle concert Paris
Côté répertoire, si désormais « Brown Sugar » est blacklistée, reste tout de même un stock de chansons imparables, d’hymnes mêmes, parmi lesquels « Jumpin’Jack Flash » tout à l’énergie, « Miss You » qui fera danser la foule, « Wild Horses » et « You can’t Always Get What You Want » ralentiront temporairement le tempo, avant d’entendre pour la première fois « Ghost Town », la chanson sortie pendant le confinement de 2020, et dernier single en date. Keith chantera ses deux titres fétiches, le très acoustique « You’ve Got The Silver », bluesy à souhait avec Ronnie à la slide et l’imparable « Happy » où Ronnie troque sa slide pour un lap steel. Autres points culminants de ce show ? La relecture dantesque de « Paint It Black » ou le fantastique « Gimme Shelter » envoyé avec une conviction rare et qui finira en duo avec Sasha Allen, sa formidable choriste dont la voix qui n’est pas sans rappeler celle de Tina Turner. Le backing band donne tout, que ce soit l’incontournable choriste Bernard Fowler, l’indispensable Chuck Leavell avec Matt Clifford aux claviers, et enfin, Karl Denson avec Tim Ries aux cuivres. Le son d’ailleurs est pour ainsi dire parfait. Au titre des curiosités, on saluera la reprise plus que légitime de « Like A Rolling Stone », de Bob Dylan, qu’ils avaient intégré à leur répertoire en 1995 et jouée notamment le 3 juillet de cette même à l’Olympia de Paris, avant de finir par faire un duo avec le Zim lui-même, trois semaines plus tard, le 27 juillet 1995, à Montpellier.
Ronnie Wood
Les setlists – dessinées chaque soir par Ronnie lui-même et postée pr le guitariste sur les réseaux sociaux – ont changé allègrement sur Sixty, et s’ils n’ont chanté que 19 titres à Paris, sur la trentaine répertoriée lors de cette tournée lancée à Madrid le 1er juin dernier et dont il ne reste que deux dates, les Stones ont fait un parcours sans faute, malgré le Covid attrapé par Sir Mick  la veille de son arrivée à Amsterdam, contraignant le groupe à décaler la date hollandaise.
Restent des souvenirs plein la tête, une ambiance incroyable pour cette célébration du rock qui se finira sur une excellente version de « Sympathy For The Devil » avec Mick virevoltant en redingote rouge pailletée avant de conclure par « Satisfaction ». Un moment ô combien vintage mais si actuel, et il reste heureux de voir que nos fringants bientôt octogénaires – Mick aura 79 ans le 26 juillet et Keith le 18 décembre – continuent, malgré tout, à incarner le rock, et ce, pour l’éternité. 
 
Setlist
Rappels
Belkacem Bahlouli

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Envie d’une rentrée toute en blues dans le sud de la France ? Le festival Meyreuil Blues Roots Festival vous attend du jeudi 8 au samedi 10 septembre ! Le village de Meyreuil est situé non loin d’Aix-en-Provence et accueille des groupes de blues dans une bastide du XVIIIème siècle. On y retrouve également comme décor naturel la montagne de la Sainte-Victoire. Profitez ainsi d’un cadre unique pour un week-end hors du commun.
Côté programmation, le blues féminin est à l’honneur. Retrouvez à l’affiche Kaz Hawkins, Natalia M King, Ana Popovic, Joanna Conor et Grainne Duffy. Big Dez sera également présent le 8 septembre, ainsi que Michel Zenino pour une jam session le 10.
Les organisateurs mettent en avant une volonté de blues militant : « C’est une réelle volonté des organisateurs et de la ville de Meyreuil de mettre le Blues au premier plan, comme une signature car il incarne une démarche, des valeurs, une expression artistique et sociale. » Un parallèle est fait avec les habitants : « les Meyreuillais peuvent s’y identifier à travers leur culture et l’histoire de leur territoire, liés à l’extraction du charbon dans le bassin minier depuis plus de 150 ans. »
Cette quatrième édition du Meyreuil Blues Roots Festival promet une déferlante d’émotions. Elle est soutenue la taille humaine de l’événement, organisé par une équipe de passionnés.
Infos et billetterie
meyreuil blues roots festival 2022 affiche
Mathieu David
 
 

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Le groupe de rock progressif britannique Big Big Train annonce une tournée européenne qui comprend une date unique en France. Rendez-vous le dimanche 11 septembre au Café de la Danse (Paris) pour assister à cet événement exceptionnel ! Les places sont disponibles via le site de Gérard Drouot Productions.
Après trois ans sans faire de tournée, le groupe déclare : Ce sera la première occasion de profiter de notre tout nouveau line-up, avec notre nouveau chanteur Alberto Bravin. Il reprend le flambeau avec énormément de passion, de respect et d’amour. 
Découvrez ci-dessous la vidéo annonçant la tournée :

Le chanteur italien Alberto Bravin prend donc le micro suite au décès de David Longdon survenu en 2021. Il était également multi-instrumentiste et co-compositeur. Il avait néanmoins enregistré ses parties vocales dans Welcome to the Planet, dernier album en date des Anglais, sorti au mois de janvier.
Le groupe dispose maintenant d’un line-up international, avec un Américain, un Suédois, un Italien et un Norvégien aux côtés des Britanniques. Fort de plus de 30 ans de carrière, Big Big Train propose un véritable voyage, vers les confins du rock progressif, aux compositions variées, servies par de véritables virtuoses.
Mathieu David

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The Inspector Cluzo nous ont donné rendez-vous, chez eux, à Mont-de-Marsan, dans un lieu mythique de la ville. Les arènes ont accueilli en 1976 le premier festival punk, un clin d’œil des enfants de la région, qui se produisent aujourd’hui dans le monde entier avec, comme toujours, un bout de « leur Marsan » dans les poches. Cet indélébile attachement, leur public le connait bien et le respecte. Ils sont venus nombreux ce 13 juillet pour assister à ce concert unique : le duo de rock farmers est accompagné de seize musiciens de l’Orchestre de Pau et Pays de Béarn dirigé par Fayçal Karoui et les complices de toujours : la TIC Team, composée de Lucille Gambini & Arnaud Bonnet au violon et violoncelle et Arthur Guyard au piano.
©Cyrille Vidal @ Studio Cyrille Vidal
Matthieu et Laurent voulaient, avant la sortie de leur nouvel album et le lancement de leur tournée internationale, retrouver ce public qui les avait vus naitre il y a plus de 20 ans dans les bars de la région : « On rend un peu à la ville… ce que la ville et son état d’esprit nous ont donnés, et ce qui nous a guidés toute notre carrière ».
Malgré une canicule omniprésente, le pic de chaleur (humaine) était bien dans l’arène et l’incroyable alchimie entre les Cluzo et leur public signe le retour du rock dans la cité landaise. Dès leur entrée sur scène, le sentiment du simple bonheur des retrouvailles était perceptible d’un côté comme de l’autre et comme à leur habitude, le groupe a signé de la main chaque coin et recoin de l’arène.
©Cyrille Vidal @ Studio Cyrille Vidal
Du premier titre « A man outstanding in his field », qu’ils ont dédié à tous les paysans de France, à la version de plus de 10 minutes, façon « Messe pour le temps présent », de « Little girl & the whistling », la puissance du blues et des arrangements classiques imaginés par The Inspector Cluzo et Bruno Peterschmitt de l’Orchestre de Pau nous ont transportés. Il n’y avait qu’à voir les regards complices et les petits mots échangés avec le public lors d’une standing ovation qui s’est terminée tard dans les rues et bars de la ville.
Marc Maret
©Marianne Dissard
Découvrez « We Don’t Need You« , le nouveau single collaboratif entre No Mady et The Inspector Cluzo

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Le groupe-hommage The Australian Pink Floyd annonce 14 nouvelles dates à travers la France sur l’ensemble du mois de février 2023. Cette tournée leur permettra de fêter les 50 ans de la sortie du légendaire Dark Side of The Moon. A cette occasion, l’album sera interprété en entier.
The Australian Pink Floyd a joué devant plus de quatre millions de spectateurs dans le monde. Parmi eux, David Gilmour et Nick Mason, respectivement chanteur-guitariste et batteur de Pink Floyd, se sont retrouvés sous le charme. Ils ont d’ailleurs déclaré : « Les Australian sont même meilleurs que nous sur certains morceaux ».
Les places sont disponibles dès ce lundi 18 juillet via Gérard Drouot Productions.
Voici l’ensemble des dates :
Voici le teaser vidéo de la tournée :

Rolling Stone était présent lors de la précédente tournée d’Australian Pink Floyd, au Palais des Congrès à Paris. Découvrez ou redécouvrez notre live report.
Avec des ventes estimées à 45 millions d’exemplaires, Dark Side of the Moon est le plus grand succès commercial de Pink Floyd et du troisième album le plus vendu au monde, tout genre confondu. On y retrouve notamment les classiques « Money », « Us and Them » et « Time », qui avaient été utilisés comme singles.
Mathieu David

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Sous les cris des fans présents dès l’après-midi débarquent les Belges de Balthazar sur la Palco Heineken Stage de NOS Alive. Leur rock classieux teinté ça et là de touches électro charme sans effort le public. A l’image de la musique présentée, ce dernier se montre relativement calme, tout en étant réceptif.
Sur scène, les cinq musiciens démontrent tous une maîtrise certaine de leur instrument, notamment Tijs Delbeke, véritable multi-instrumentiste, qui navigue entre guitare, clavier, violon et même trombone. Les besoins de chaque compo sont ainsi comblés et agrémentés de petites touches originales. Côté voix, si deux chanteurs lead se démarquent, tout le monde est réquisitionné pour les parties harmonisées, même le batteur. Cette vision offre un parfum de légèreté ensoleillée qui correspond parfaitement à l’ambiance de NOS Alive.
Une réussite pour un Balthazar qui est descendu de ses terres natales afin d’offrir une prestation toute en classe et en finesse.
©Hugo Macedo
Il est temps pour le public de NOS Alive de s’énerver un peu avec Fontaines D.C., groupe irlandais venu présenter son post-punk implacable et colérique. Devant une foule compacte et motivée, les cinq musiciens délivrent une prestation intense, contrebalancée par l’attitude nonchalante des musiciens sur scène, qui balancent les décibels avec un détachement exemplaire.
Un détachement qui ne démotive pas le public, porté par une ferveur enivrante, qui bouge à loisir au rythmes martelés par une rythmique des plus solides. Côté jeu de guitare, si le son se montre quelque peu imprécis, on peut néanmoins saluer la maîtrise de chacun, notamment Carlos O’Connell tellement à l’aise qu’il utilise sa bouteille de bière comme bottleneck. Un moyen comme un autre de porter un toast au rock.
©Hugo Macedo
Setlist :
Être fan des Strokes, c’est tout d’abord se montrer patient. En effet, les New-Yorkais se font désirer et entrent en scène près de 20 minutes après l’heure prévue. Un retard arrive, mais dès les premières minutes de concert, quelque chose cloche sur scène.
En effet, si les musiciens sont concentrés et bien à leur instrument, le frontman Julian Casablancas semble hagard. Son chant, naturellement nasillard, est des plus approximatifs, notamment sur le récent « Bad Decisions ». On notera également des erreurs dans les paroles de « Hard to Explain ». Il peine à se rattraper sur le reste de la prestation et perdra sa voix au rappel.
©Arlindo Camacho
A ces approximations vocales s’ajoutent des digressions interminables entre les morceaux, qui lui valent quelques sifflets de la part des festivaliers. Lui-même s’interroge sur les intentions, en ironisant : « Ces sifflets sont-il sexy ou déçus ? ». On peut néanmoins saluer la spontanéité du groupe, qui se fend d’une reprise de Clairo, programmé ce jour au NOS Alive, mais qui a dû annuler pour problèmes d’avion.
Attendus en tête d’affiche du NOS Alive, Strokes livre une prestation décevante, malgré un groupe en place et une scénographie intéressante. Il reste à Julian Casablancas de se rétablir pour remettre sur pied un groupe qui ne manque pourtant pas de classiques dans son répertoire.
©Arlindo Camacho
Setlist :
Il est temps pour la francophonie d’être dignement représentée, avec un Stromae qui ferme la marche sur la scène principale du NOS Alive. Le chanteur et rappeur belge ne va pas à l’économie devant un public tout de suite acquis à sa cause.
Il jouit donc d’une production scénique fort intéressante, avec des plate-formes de projecteurs mouvantes qui rendent à merveille l’ambiance des morceaux, se montrant mouvantes sur « Alors on danse » ou bringuebalantes sur « Formidable ». Sur scène, chaque musicien se tient derrière une sorte de poste de travail, lui permettant à loisir d’alterner entre son propre instrument, des percussions et même des samples.
©Arlindo Camacho
Mais le centre de l’attention est évidemment Stromae, avec un jeu de scène étudié. Quand il ne danse pas, il est en conférence de presse sur « Fils de joie » ou affalé sur son fauteuil pendant « Mauvaise journée ». Son travail sur ses chorégraphies et mises en scène ne diminuent pas ses performances vocales. Bien au contraire, il est tout à fait pertinent sur ses parties rappées et magistral dans ses envolées lyriques.
Devant une telle maîtrise, le public est comblé, si bien qu’il continue de chanter « Bonne journée », même après la fin, et reprend en phonétique le refrain de « Papaoutai ». On a là la preuve que la langue française traverse encore les frontières.
Généreux avec son public, s’adressant à lui tantôt en portugais, en anglais et en français, Stromae quitte la scène avec un petit supplément a capella pour « Mon amour », posant ainsi une dernière cerise sur un gâteau copieux et délicatement préparé.
©Arlindo Camacho
Setlist :
Fort de plusieurs scènes actives l’après-midi et la soirée, NOS Alive accueille sur la WTF Clubbing Stage, habituellement réservées aux DJ sets, un groupe un peu à part : Expresso Atlantico. Pas d’artifice ou de samples ici, le groupe délivre une musique instrumentale typiquement latino, en parfaite adéquation avec l’ambiance locale.
Les cinq musiciens montrent une grande maîtrise instrumentale. Portés par un son limpide, ils peuvent tous s’exprimer, du clavieriste-trompettiste au joueur de oùd, assis devant la scène en face du guitariste. Les compos rythmées se succèdent en toute fluidité, avec les musiciens qui prennent le micro de temps à autre pour s’adresser au public en portugais.
©Sarahawkkk
Conquis, les plus motivés se déhanchent sans montrer de signes de fatigue pendant que les plus mélomanes restent assis pour apprécier le doigté des troubadours. Une prestation exquise et sans fard.
Un parfum old school s’installe sur la scène principale du NOS Alive pendant que Celeste entre en scène. Chanteuse soul émérite, elle délivre une prestation forte en émotion, grâce à une maîtrise sans faille de son nuancier vocal. Loin de rester plantée derrière son micro, elle n’hésite pas à aller chercher le public en chantant devant les barrières, passant près de la moitié du concert au plus près de la foule.
Si elle est au centre de l’attention, son groupe n’est pas en reste. En effet, huit musiciens sont présents sur scène. Outre les habituelles guitare, basse et batterie, on y trouve une session de cuivres avec un saxophone et un trompettiste, ainsi qu’un violoncelliste et une percussionniste. L’orchestre peut ainsi rendre aux mieux les compos soul teintées d’influences indie.
©Joao Silva
Devant une telle prestation, le public ne peut que se montrer conquis. Si les compos ne permettent pas forcément de bouger à tout va, la foule écoute religieusement le concert et se montre tout à fait réceptive à cette prestation de toute beauté.
Setlist :
Il est maintenant temps pour l’Américain de s’inviter sous la tente de la Palco Heineken Stage du NOS Alive, pour une leçon de blues. Seasick Steve, flanqué de son batteur Dan Magnusson… et c’est tout. Une chaise, une guitare, une batterie et le sens de la débrouille, c’est tout ce qu’il faut pour faire parler les riffs et les compos. Ces dernières, piochées ça et là dans sa discographie, suffisent à faire le bonheur du public.
Le bonheur est partagé sur scène, avec un Seasick Steve qui ne cache pas son enthousiasme. Entre deux tranches de vie, il exprime sa joie d’être au Portugal, en expliquant que son grand-père est de São Miguel. Il invite aussi une fan sur scène pour interpréter face à elle « Walkin’ Man ». On peut être septuagénaire et garder son âme de lover.
©Hugo Macedo
Mais un des attraits de Seasick Steve, c’est aussi le défilé de guitares faites maison. Entre la guitare à une corde fabriquée avec un grattoir à linge ou une autre avec un enjoliveur, une spatule, un manche de pelle et une guirlande de Noël comme cable électrique. Force est de constater que ce bric-à-brac sonne et correspond à l’esprit DIY de l’ensemble. Ajouter à cela le chant chaleureux du bluesman, donnant une prestation réussie.
Setlist :
Changement d’ambiance avec l’arrivée de Florence Welch et sa bande en tête d’affiche de la deuxième journée de NOS Alive. Entièrement drapée de rouge, la chanteuse est le centre de l’attention. Elle virevolte d’un bout à l’autre de la scène principale sans jamais montrer de signe de fatigue, haranguant la foule comme si sa vie en dépendant et ne manquant pas d’aller prendre quelques bains de foule, notamment sur « Dream Girl Evil ».
©Arlindo Camacho
Sa forme physique n’occulte pas sa forme vocale. En effet, la chanteuse britannique se montre tout à fait à la hauteur de ses performances studio. Qu’elle parte dans des envolées lyriques grandiloquentes sur « Dog Days Are Over » ou qu’elle mette l’émotion en avant sur Never Let Me Go, la maîtrise est totale et le rendu sonore impressionnant.
Car en effet, sa maîtrise vocale est sublimée par un son au petits oignons et un groupe au poil. Chaque musicien, du guitariste au harpiste, fait des merveille et sait s’exprimer sans jamais marcher sur les plate-bandes de la chanteuse, soutenant ainsi l’étrangeté d’un « Big God » ou faisant péter les riffs à la lisière du hard rock sur « What Kind Of Man ».
Côté setlist, la chanteuse joue la carte de l’équilibre, en mettant en avant Dance Fever, le petit dernier, sans qu’il ne déborde trop. Ainsi, Lungs, son premier album, brille de mille feux, avec un « Never Let Me Go » de retour dans les setlists. Aucun album n’est oublié, qu’il s’agisse de Ceremonials, avec un « Shake it out » de toute beauté, ou encore How Big, How Blue, How Beautiful, notamment représenté par l’accrocheur « Ship to Wreck ».
©Arlindo Camacho
En 1h30, Florence + The Machine confirme son statut d’icone pop actuelle, avec une identité aussi bien visuelle que sonore, qui sublime un propos artistique soigné et complet.
Setlist :
Difficile de prendre la relève après une telle performance. Les compatriotes de Florence and the Machine font leur entrée sur « The Actor », tiré de The Dream, leur dernier album en date. Cependant, si ce dernier donne son nom à l’actuelle tournée du trio, il est loin de se tailler la part du lion du set. Alt-J a en effet décidé de mettre en avant An Awesome Wave, leur premier album studio, qui fête cette année les 10 ans de sa sortie.
©José Fernandes
Ce sont ainsi pas moins de sept titres qui en sont tirés, du classique « Matilda » au tubesque « Breezeblocks », utilisé pour fermer la marche. Les autres albums sont également représentés. This Is All Yours apporte notamment le standard « Left Hand Free » et Relaxer est représenté par un seul morceau : « In Cold Blood ». On retrouve bien sûr les singles du petit dernier comme « U&ME », ainsi que « Chicago ».
Les trois Anglais délivrent une prestation sans faille, aussi bien sur le plan instrumental que vocal, avec un jeu soigné, un son correct et un chant qui, à l’image des albums studio, fait dans le feutré. Le groupe est soutenu par des projections sur grand écran, qui sont la seule animation du set. En effet, si la performance est là, on peut regretter que les musiciens soient aussi statiques, ne sortant jamais de leur mètre carré individuel et limitant les adresses au public au minimum.
Concentré sur la technique, le groupe Alt-J est irréprochable sur le plan technique, mais semble inadapté aux grandes scènes des festivals gigantesques comme NOS Alive.
©José Fernandes
Setlist :
Sous un soleil de plomb, le jeune groupe anglais ouvre le vendredi 8 juillet du NOS Alive avec une entrée en matière des plus réjouissantes. A l’image de ses compos, Don Broco joue la carte du fun, avec des « yippee ki yay mother fucker » sur le titre-hommage à Bruce Willis ou encore dans les interventions du chanteur Rob Damiani, qui se montre très à l’aise avec le public.
En effet, il parvient à faire bouger et chanter les fans présents, en majorité venus se placer pour Metallica. La musique de Don Broco présente en effet des liens avec le metal, mais montre que le groupe a digéré des influences modernes. Ainsi, leurs influences vont surtout piocher dans les influences de Faith No More et de la fusion des années 90.
©Arlindo Camacho
Les Britanniques ont cependant l’énergie et l’enthousiasme de la jeunesse, qu’ils arrivent à communiquer à la perfection sur scène. Pour sa première venue à Lisbonne, Don Broco en a sans doute convaincu plus d’un.
Setlist :
Cinq ans après son dernier passage à NOS Alive, il est temps pour le duo britannique de montrer sa nouvelle formule, soutenue par Typhoons, leur dernier album en date. Ainsi, Mike Kerr et Ben Thatcher sont soutenus par Darren James aux claviers et au vocodeur sur certains morceaux récents. Si cette nouveauté est nécessaire à l’interprétation desdits titres, elle diminue malheureusement la particularité de Royal Blood, qui avait fait le choix audacieux de se présenter uniquement avec une basse et une batterie.
©Arlindo Camacho
Force est de constater que cette formule se montre toujours aussi efficace en live. Mike Kerr fait des merveilles et remplit suffisamment l’espace pour que l’absence de guitare ne se fasse jamais ressentir. Le duo arrive même à contourner les problèmes techniques qui surviennent sur « How Did We Get So Dark? » et s’autorise également un solo de batterie sur Little Monster, avec un Ben Thatcher qui fait raisonner son gong de la plus belle des manières.
Côté setlist, Royal Blood privilégie ses deux premiers albums, avec les désormais classiques « Lights Out » et « Figure it Out », faisant parler le rock dans son simple appareil. Ainsi, Mike Kerr et Ben Thatcher montrent que, malgré les digressions électro de Typhoons, leur attrait principal reste le riff et le rock le plus épuré. Un sentiment renforcé par le final lors duquel, après le départ du bassiste, le batteur saisit la basse pour jouer le riff d’Iron Man (Black Sabbath) en guise d’au revoir.
©Arlindo Camacho
Setlist :
Le groupe de thrash metal américain a choisi NOS Alive pour conclure sa tournée européenne. Marquée par un premier passage au Hellfest et une annulation due au Covid, cette sortie estivale montre qu’en plus de 40 de carrière, Metallica n’a pas perdu son enthousiasme. On le voit dès l’entrée sur Whiplash, tiré de l’album Kill’em All, joué à toute vitesse et tout de suite bien accueilli par les Lisboètes.
©Arlindo Camacho
Si la setlist garde une base similaire sur l’ensemble de la tournée, Metallica se permet néanmoins quelques changements. Ainsi, au milieu des inévitables Enter Sandman ou des raretés remises au goût du jour comme Dirty Window, les Américains déterrent Cyanide de Death Magnetic et font même la fête en reprenant le morceau traditionnel irlandais Whiskey In The Jar, qui avait été notamment interprété par Thin Lizzy avant eux.
Metallica conserve son sens de la proximité avec le public, avec un James Hetfield toujours aussi loquace. Ainsi, il ne manque pas de remercier les roadies et les autres membres du groupe pour conclure cette tournée, et se permet même d’ironiser sur la réputation de l’album St. Anger, en déclarant que le public avait réclamé « Dirty Window ». Une bonne humeur qui contraste avec la violence de titres tels que Creeping Death ou Seek & Destroy.
©Arlindo Camacho
Entretenant toujours des désirs de grandeur, le groupe offre aussi un gros show. Ainsi, les lance-flammes sont de sortie pendant le bien nommé « Moth Into Flame » et les feux d’artifice éclatent pendant le rappel, notamment après la fin du grand classique « Master of Puppets », qui s’est retrouvé au centre de l’attention ces derniers jours.
Un au revoir qui laisse augurer le meilleur pour leur retour, qu’on espère rapide.
Setlist :
C’est sous un soleil de plomb que les trois soeurs Haim entrent en scène chacune leur tour : d’abord Danielle Sari (guitare), puis Este Arielle (basse) et enfin Alana Mychal (batterie). Aidées par quelques musiciens additionnels pour assurer le saxophone ou la deuxième guitare, les trois soeurs délivrent un pop rock accrocheur et léger, en parfaite adéquation avec l’ambiance estivale de NOS Alive. Le tout est servi par une interprétation de qualité, aussi bien sur le plan vocal qu’instrumental.
©Arlindo Camacho
En parfaites show-women, Danielle Sari et Este Arielle Haim entretiennent chacune à leur manière un fort lien avec le public. La première garde un jeu de scène naturel, en présentant ses soeurs et les morceaux. La seconde, quant à elle, enchaîne grimaces plus farfelues les unes des autres. On notera également une conversation au téléphone mise en scène en guise d’introduction au morceau « 3AM ». La bassiste n’hésite pas non plus à descendre devant les barrières pour être le plus proche possible du public.
Haim joue un concert de qualité, qui fête son retour au Portugal après quatre ans d’absence. Ce fut également l’occasion de présenter l’album Women in Music pt. III, sorti en pleine pandémie et bien mis en avant dans un set solaire et réjouissant.
©Arlindo Camacho
Setlist :
Le public est massé pour le passage de Da Weasel à NOS Alive, qui fait figure d’événement. En effet, le groupe de hip hop fusion est le seul groupe portugais de l’édition 2022 à jouer sur la scène principale. Séparé en 2010, le groupe pionnier du rap portugais s’est reformé pour un concert exclusif au festival. Deux bonnes raisons pour les spectateurs de venir nombreux et prendre un grand bol de nostalgie des années 90 et 2000.
L’esprit d’époque est bien là, les samples et le flow brut rappellent avec délectation les grandes heures du hip hop d’il y a 30 ans, avec un duo de rappeurs et chanteurs formé par Pacman et Virgul, qui font des merveilles et se complètent parfaitement. Ils alternent entre scansion, chant et cri, faisant ainsi cohabiter rap, reggae et même des éléments metal. Les influences hip hop et fusion sont bien rendues et se mêlent à des éléments reggae. Le mélange est sans cesse pertinent et chaque musicien a droit à sa minute de gloire, avec une mise en avant toujours au service de la musique
©Arlindo Camacho
Côté public, l’enthousiasme et palpable. Les textes lusophones sont repris en choeur aussi bien par les vieux de la vieille qui sont heureux de retrouver leur groupe 13 ans après leur dernier concert, que par les festivaliers plus jeunes qui n’avaient pas eu l’opportunité de les voir à  l’époque. Cette communion est favorisée par le duo de frontmen qui ne lâche pas le public d’une semelle, en multipliant les adresses et en lui faisant scander les refrains.
Outre l’événement de la reformation de Da Weasel exclusive au NOS Alive, force est de constater que la pandémie n’a pas calmé les ardeurs du sextet. Reste à savoir s’il s’agit d’un événement unique ou d’un nouveau départ.
©José Fernandes
Setlist :
Il est temps pour l’ultime tête d’affiche de NOS Alive d’entrer en scène, à grands renforts de confettis et de clameur du public. Imagine Dragons posent les bases dès le départ : ils sont prêts à délivre un gros show et enchaîner les tubes. Ainsi, « Believer » (plus de deux milliards de vues sur YouTube) est placé en deuxième position, pour le plus grands bonheur des fans, qui ne manquent pas de faire retentir le refrain, si bien que le bruit des feux d’artifice est presque couvert.
©Joao Silva
Fort de six albums en seulement dix ans, Dan Reynolds et sa bande ont plein de matière à présenter et jouent l’équilibre entre les disques, qu’il s’agisse d’Evolve le populaire ou du récent diptyque Mercury. Chaque disque présentant son lot de singles à succès, le public n’est jamais lésé et peut laisser libre cours à ses vocalises, et ce jusqu’à la conclusion du set, faite avec le tube « Radioactive ».
Côté scène, force est de constater que le groupe délivre. Les musiciens retranscrivent avec soin les compositions directes et calibrées. Ils brillent sans trop éblouir, car cette fonction est réservée au frontman Dan Reynolds. En pleine forme vocale, sa prestation est éblouissante de justesse et de conviction. Il réussit également l’exercice de la reprise, en interprétant avec panache le classique « Forever Young » d’Alphaville. On regrettera cependant quelques adresses au public lourdingues et longuettes.
©Joao Silva
Si les compos d’Imagine Dragons peuvent laisser à certains un certain goût de calibré, force est de constater que le groupe jouit d’un fort sens du spectacle et de moyens à la hauteur de ses ambitions. De quoi enthousiasmer les fans, venus nombreux au NOS Alive, qui affichait complet sur ses deux journées finales.
Setlist :
Mathieu David

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