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PARIS: Des centaines de manifestants se sont rassemblés dimanche à Paris, place Victor Hugo dans le 16 eme arrondissement afin d’exprimer leur soutien aux familles de victimes de l’explosion du port de Beyrouth ainsi qu’au juge Tarek Bitar chargé d’enquêter sur les causes et les circonstances du drame meurtrier qui a secoué le Liban le 4 aout 2020.
Le sit-in s’est tenu à l’initiative de plusieurs groupes, notamment le réseau Mada, ou encore le collectif Li Hakki, Meghterbine Mejtemiine, et le Bloc national.
Ce rassemblement intervient après que le procureur général près la Cour de cassation, Ghassan Oueidate, réputé proche de plusieurs partis politiques, a ordonné la libération de tous les suspects détenus dans le cadre de l’enquête sur l’explosion meurtrière du port de Beyrouth, et a porté plainte contre le juge qui dirige l’enquête, Tarek Bitar. Parmi les personnes libérées figure un citoyen américain dont la détention sans procès avait suscité des menaces de sanctions de la part des autorités américaines et qui a rapidement quitté le Liban, contournant une interdiction de voyager.
Les décisions du procureur Oueidate ont été considérées par de nombreux observateurs et par les familles des victimes comme un acte politique visant à bloquer cette enquête afin de protéger la classe politique au pouvoir, accusée par une partie de la population de n’avoir rien fait pour éviter l’explosion de centaines de tonnes de nitrate ammonium qui étaient stockées depuis des années sans mesures de sécurité au port.
Lundi, Bitar avait repris l’enquête sur la base de son interprétation juridique, après une interruption de treize mois due à des contestations juridiques soulevées par des hommes politiques accusés dans le cadre de l’enquête. Il a également inculpé plus d’une douzaine de hauts responsables politiques, judiciaires et sécuritaires, dont le juge Oueidat.
Les récents développements ont conduit à une impasse entre les deux juges, qui s’accusent mutuellement d’enfreindre la loi, paralysant le système judiciaire libanais, alors que les institutions du pays, à court d’argent, continuent de se dégrader. L’ambiance était à la tristesse et l’indignation était palpable durant ce rassemblement « C’est officiellement la fin de l’état de droit au Liban », a confié Paul Naggear, qui a perdu sa fille Alexandra, une des plus jeunes victimes de l’explosion du port à Arab News en Français « On s’accrochait à l’enquête et on veut nous enlever cela aujourd’hui », « Nous sommes ici pour respirer après tout ce qui s’est passe les derniers jours, de nombreuses exactions judiciaires, des manifestations cela a été très dur ». « Nous allons rencontrer un maximum de gens possible qui pourraient aider notre cause » souligne-t-il. Sa femme Tracey, également présente, précise « qu’il n’y plus d’enquête au Liban tout simplement ».
« Nous sommes là parce que tout ce qui se passe au Liban est injuste, nous sommes venus aujourd’hui soutenir les familles. Ce qui s’est passe était très violent pour nous », affirme Elie Abi Khalil, venu s’installer en France depuis 2 ans. « C’est un coup d’Etat » ajoute Marie Laurence Chamoun qui réside à Paris depuis de nombreuses années.
Parmi les manifestants, des représentants des partis politiques Kataeb (le député Selim el-Sayegh) et Bloc National mais également de nombreuses personnalités du monde culturel tels que l’artiste Joanna Hadji thomas ou encore la célèbre mannequin Nour Arida qui confie que malgré son déménagement à Paris il y a quelques années son cœur est encore au Liban « Nous sommes là pour soutenir les familles des victimes et pour leur apporter notre soutien. Nous voulons leur dire que nous sommes-là, nous sommes avec eux, avec tout ce qui se passe au Liban, l’injustice et les investigations qui ne se font pas. Nous sommes là pour dire que n’allons pas arrêter, cela va prendre du temps mais la justice triomphera » ajoute la célèbre influenceuse.
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RIYAD: L’Arabie saoudite a fermement condamné et dénoncé lundi l’attentat suicide qui a eu lieu dans une mosquée à Peshawar, au Pakistan.
Un kamikaze s’est introduit dans une mosquée bondée à l’intérieur d’un bâtiment de la police au Pakistan, provoquant l’effondrement du toit et faisant au moins 47 morts et plus de 150 blessés, selon des responsables.
L’explosion s’est produite à l’heure de la prière de l’après-midi dans la capitale provinciale de Peshawar, à proximité d’anciennes zones tribales le long de la frontière afghane.
Le ministère des Affaires étrangères du Royaume a déclaré que l’Arabie saoudite condamnait que les terroristes prennent pour cible des lieux de culte, terrorisent la population et tuent des innocents.
Il a ajouté qu’il soutenait le Pakistan face à la violence, à l’extrémisme et au terrorisme, quels qu’en soient les motifs ou les justifications.
Le ministère a présenté ses condoléances et sa sympathie aux familles des victimes ainsi qu’au gouvernement et au peuple pakistanais. Il a également souhaité un prompt rétablissement aux blessés.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
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HEBRON: Les forces israéliennes ont tué lundi un Palestinien au volant d’une voiture à Hébron dans le sud de la Cisjordanie occupée, ont rapporté l’Autorité palestinienne et l’armée israélienne, qui a dit avoir tiré sur un conducteur qui prenait la fuite.
Nassim Abou Fouda, 26 ans, a succombé à ses blessures après avoir reçu “une balle à la tête tirée par les soldats de l’occupation (israélienne, NDLR) à Hébron ce matin, lundi”, a déclaré le ministère palestinien de la Santé dans un bref communiqué.
L’armée israélienne a indiqué que ses soldats avaient demandé au conducteur d'”un véhicule suspect” de s’arrêter afin de l'”inspecter”.
“Un soldat s’est approché du véhicule et le chauffeur a percuté sa jambe. Les soldats ont tiré en direction du véhicule qui tentait de quitter les lieux. Le véhicule a continué sa course et a ensuite eu un accident”, a rapporté l’armée dans un communiqué.
Le chauffeur a été évacué par des secouristes palestiniens puis déclaré mort, d’après cette source.
Selon l’agence de presse officielle palestinienne, Nassim Abou Fouda se trouvait dans un véhicule près de la mosquée Ibrahimi, aussi appelée Caveau des patriarches, lorsque des soldats postés à un point de contrôle militaire ont tiré en sa direction à balles réelles.
Sa dépouille a été enveloppée dans un linceul blanc et ses funérailles ont eu lieu à la mi-journée à Hébron, a constaté un journaliste de l’AFP.
Quelque 1 000 colons juifs vivent sous haute protection militaire israélienne dans le centre de Hébron, ville peuplée de 200 000 Palestiniens et théâtre de fréquents affrontements.
Depuis le début de l’année, le conflit israélo-palestinien a coûté la vie à 35 Palestiniens (parmi lesquels des auteurs d’attaques, des combattants, et des civils, dont des mineurs), six civils israéliens (dont un mineur) et une Ukrainienne.
Vendredi, un Palestinien de 21 ans a tiré sur des passants à proximité d’une synagogue dans le quartier de colonisation de Neve Yaacov à Jérusalem-Est, tuant six Israéliens et une Ukrainienne. Samedi, un Palestinien de 13 ans a blessé par balles deux Israéliens à Silwan, également à Jérusalem-Est, secteur palestinien occupé et annexé par Israël.
Ces nouvelles violences sont survenues sur fond de brusque escalade après la mort de 10 Palestiniens dont des combattants et une sexagénaire, dans un raid jeudi de l’armée israélienne à Jénine, dans le nord de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.
Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken est arrivé lundi à Tel-Aviv pour tenter de réduire les tensions. Il doit rencontrer à Jérusalem le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et, mardi, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Ramallah, en Cisjordanie.
Le patron de la CIA William Burns a rencontré dimanche le président Abbas.
En 2022, le conflit israélo-palestinien avait fait 235 morts, dont près de 90% étaient palestiniens, selon le décompte de l’AFP.
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DJEDDAH: La deuxième bourse Andrea Bocelli Foundation/Community Jameel a été décernée à la vedette égyptienne Laura Mekhail en 2021. Le 28 janvier dernier, elle a conquis le public de Djeddah avec le superbe concert qu’elle a donné sur la scène de Hayy Jameel.
Laura Mekhail est la première femme arabe à recevoir cette bourse, dont la première lauréate était la soprano française Clara Barbier Serrano.
La soprano arabe s’est produite aux côtés du pianiste et compositeur italien Daniele Ciminiello. Coïncidence, cet artiste s’était produit avec Clara Barbier Serrano l’année dernière dans le même endroit.
Laura Mekhail a interprété des airs classiques de Mozart et de Puccini, ainsi que des chansons arabes comme El Helwa Di de Fairouz. (Photo AN/Abdallah al-Faleh)
La chanteuse est parvenue à emmener son public dans un voyage spectaculaire à travers l’histoire de l’opéra, reprenant des classiques de compositeurs légendaires comme Haendel, Mozart et Puccini, ainsi que des chansons arabes telles que Ana Albi Dalili de Leila Mourad, Sahar El Layali et El Helwa Di de Fairouz. Elle a ajouté à son récital des interprétations à couper le souffle des chansons anglaises I Could Have Danced All Night et Pure Imagination.
Dans un entretien exclusif qu’elle a accordé à Arab News après la représentation, la soprano égyptienne a déclaré que le fait de recevoir la bourse Bocelli-Jameel du Royal College of Music de Londres constituait l’expérience la plus incroyable qu’elle ait jamais connue.
https://seo-consult.fr/page/communiquer-en-exprimant-ses-besoins-et-en-controlant-ses-emotions