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Les refuges croulent sous les demandes… d'abandons – Luxemburger Wort – Edition Francophone

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En plein cœur de l’été, le constat est loin d’être inhabituel. Mais si la période est particulièrement propice aux abandons de nos compagnons à quatre pattes, l’ampleur du phénomène a de quoi alerter cette année. À l’asile national pour animaux de Luxembourg-Gasperich, plus aucune cage n’est libre pour accueillir de nouveaux chiens, hormis pour les urgences et les maltraitances.
Et la situation est loin d’être nouvelle. «Ce n’est pas seulement depuis l’été que nous faisons face à un afflux d’abandons. Cela dure depuis plusieurs mois. C’est avant tout une conséquence directe de la pandémie, durant laquelle beaucoup de chiens ont été adoptés lors du télétravail massif. Mais maintenant, avec le retour généralisé au bureau, leurs propriétaires se rendent compte que cela ne fonctionne pas», indique Liliane Ferron, responsable des relations publiques de l’asile.
Un coup d’œil aux années de naissance des pensionnaires du refuge permet de le vérifier: la majorité des chiens proposés à l’adoption sont nés en 2020 ou 2021. «Si on a toujours eu plus d’abandons l’été, cet effet post-covid est responsable d’une augmentation des arrivées cette année. Certaines personnes n’ont pas réfléchi avant d’adopter.»
En réalité, cette vague a commencé à déferler progressivement il y a déjà plusieurs mois. Et ces animaux ont apporté avec eux un nouveau défi. «Beaucoup de chiens adoptés pendant la pandémie sont arrivés au refuge en n’ayant reçu aucune éducation», souligne Liliane Ferron, bénévole depuis une vingtaine d’années au sein de l’asile. Avant qu’ils puissent trouver un nouveau foyer, il devient donc nécessaire d’éduquer ces nouveaux pensionnaires, d’autant plus que les jeunes chiens sont particulièrement prisés à l’adoption.
Vacances obligent, cette adoption est naturellement quelque peu freinée en été, ce qui accentue la pression sur l’asile national pour animaux, qui n’a jamais vu sa liste d’attente s’allonger autant pour les abandons. Alors que 75 cages sont disponibles au total pour les chiens, il en faudrait plus du double pour accueillir l’ensemble de ces compagnons à quatre pattes à la recherche d’une seconde maison.
«Nous conseillons aux adoptants de revenir de vacances avant d’effectuer les démarches, afin que l’animal puisse bénéficier d’une stabilité», poursuit Liliane Ferron, qui indique que «deux à trois semaines d’essai sont souvent nécessaires». Afin d’éviter l’adoption coup de tête, beaucoup d’aspirants propriétaires s’essayent à la balade, parfois en compagnie de leurs enfants. De quoi se rendre compte de l’investissement que demande un animal.

Agrandir notre refuge n’est pas la solution, ce qu’il faut avant tout, c’est réfléchir avant d’adopter.
Un investissement qui n’est pas seulement chronophage, mais aussi financier. «Plusieurs personnes n’y pensent pas forcément en acquérant un chien ou un chat, mais cela peut vite devenir cher de se rendre chez le vétérinaire. Il faut bien sûr prendre en compte les rappels de vaccination, mais aussi les possibles maladies.»
Si les chats ont la réputation d’être davantage indépendants, eux aussi souffrent de ces abandons post-confinements. À ces derniers s’ajoutent les multiples naissances, qui rendent la situation quelque peu tendue au refuge, qui compte 20 salariés. À l’automne, la construction d’une nouvelle maison où seront accueillis les chattes et leurs chatons débutera, pour laisser entrevoir une probable amélioration. Un projet possible grâce aux dons récoltés par la structure. «La maison sera située sur le toit du refuge et accueillera les portées et leurs mères jusqu’au sevrage des petits. Mais agrandir notre refuge n’est pas la solution, ce qu’il faut avant tout, c’est réfléchir avant d’adopter», martèle la bénévole de l’asile.
Si elle se dit ravie que l’animal ne soit plus considéré comme un objet par la loi luxembourgeoise, Liliane Ferron aimerait que cette dernière encadre avec plus de sévérité la maltraitance animale. «Je me demande s’il ne faudrait pas faire un petit stage à propos du bien-être animal avant d’être en mesure d’adopter afin que tout le monde ait en tête les bonnes pratiques.»
Cette affluence de pensionnaires est loin d’être un problème isolé. À Schifflange, le refuge ne désemplit pas, et a même dépassé ses capacités habituelles. «Nous sommes à 150% de nos disponibilités chez les chiens, et ce, depuis plusieurs semaines. Au niveau des chats, la vague a commencé au printemps avec la naissance de nombreux petits chatons», fait savoir Sacha André, président de l’Association pour la protection des animaux de Schifflange (APAS).

Depuis le mois d’avril, les naissances de chatons n’ont connu aucun répit. «Même encore cette semaine, on a reçu ces très jeunes chatons et leur mère», poursuit le bénévole du refuge de Schifflange, qui souligne que de nouvelles naissances sont attendues à l’automne. Au total, deux pièces et une salle de quarantaine permettent à la structure d’accueillir 80 à 100 chats selon la situation et le caractère de ces derniers.
À l’image de l’asile de Gasperich, le refuge de Schifflange a également observé un afflux important de jeunes animaux abandonnés suite au retour au quotidien post-pandémie, assez pour former une liste d’attente. «L’asile de Dudelange nous a de son côté notifié qu’ils avaient quinze chiens en attente, de ce fait, leur liste est pleine. On conseille d’ailleurs  aux personnes qui désirent se séparer de leur animal de s’inscrire sur toutes les listes, car on veut aider les animaux, et on ne peut pas prévoir la durée des adoptions, donc lorsqu’une place va se libérer.» Des situations qui peuvent prendre plusieurs mois avant de se débloquer, tant le problème s’est généralisé à l’ensemble des structures.
Sacha André fait par ailleurs remarquer l’impact des réseaux sociaux sur la situation de recrudescence d’abandons. «On vit dans une période où tout est ouvert, et où il n’y a pas de contrôle. Si vous voulez quelque chose, vous allez le chercher et vous l’avez. Les gens adoptent ainsi de jeunes chiots ou chatons sans se rendre compte des responsabilités que cela incombe. Ils regardent seulement les photos et ne se posent pas assez de questions sur les besoins de l’animal.»
La situation qui se vivait habituellement l’été est désormais là depuis plusieurs mois, le refuge ne désemplit pas.
Si l’APAS priorise les abandons au Luxembourg, l’association reçoit également des appels d’au-delà les frontières nationales, tant la situation est généralisée. En France, la SPA a déclaré que ses refuges n’avaient jamais été aussi pleins. En Belgique, la situation est tout autant problématique. «Cela fait des mois que cela dure, c’est catastrophique. La situation qui se vivait habituellement l’été est désormais là depuis plusieurs mois, le refuge ne désemplit pas», alerte Marc Istat, responsable du refuge SRPA d’Arlon.

Chiens, chats, rongeurs et même perroquets, au total le refuge affiche complet avec 130 pensionnaires. Tous les jours, la structure reçoit de nouveaux appels pour des abandons en provenance de Belgique, de Luxembourg ou de France. «Hier, des personnes sont par exemple venues de Mont-Saint-Martin pour faire un abandon chez nous.»
Alors qu’une ou deux loges tampons restent toujours libres afin de gérer les urgences, la SRPA d’Arlon fonctionne également avec un système de liste d’attente. «On entend au téléphone si les gens peuvent attendre quelques semaines avant de se séparer de leur animal, ou s’il est urgent d’intervenir. En fonction de cela, on discute avec les gens pour planifier l’arrivée en refuge», explique Marc Istat.
Depuis le mois de juin 2021, le responsable remarque ce qu’il appelle un «retour de flamme» post-confinements. Alors que les refuges s’étaient plus ou moins vidés au début de la crise sanitaire, les abandons ont repris de plus belle l’été dernier. «Depuis, dès qu’on a une adoption, on a une ou deux entrées qui suivent. Car, si l’abandon est rapide, l’adoption, elle, pour certains chiens, prend du temps. Il faut plusieurs semaines, voire mois avant que l’animal ne retrouve un nouveau foyer, donc forcément, l’impact sur les structures est négatif.»
Une situation qui n’est pas sans conséquence sur les finances des différents refuges interrogés. Tous, sans exception, doivent compter sur les dons pour continuer d’assurer leur mission. «On garde espoir que cette vague diminue, et qu’à long terme, la conscientisation autour du bien-être animal s’améliorera. En Belgique, nous sommes aux prémices d’un permis de détention d’animal qui, on l’espère, aura un impact positif», conclut Marc Istat.
Nos compagnons à quatre pattes, à l’image de leurs propriétaires, n’ont pas manqué de souffrir des différentes vagues de chaleur qui se sont abattues ces dernières semaines sur la Grande Région. Pour faire face à ces températures exceptionnelles, les refuges ont adopté leurs horaires de balades. «Jeudi, lors de l’alerte orange, nous avons complètement suspendu les promenades», indique ainsi Liliane Ferron.
À Schifflange comme à Arlon, les balades ont lieu le matin, à la fraîche, grâce à l’implication des bénévoles. Mais lorsque les chaleurs deviennent insupportables, les visites sont également provisoirement arrêtées à la SRPA, jugées «peu constructives». «Nous avons par ailleurs procédé à l’installation de brumisateurs de façon artisanale dans toutes les loges du chenil afin de faire du bien aux animaux», confie Marc Istat.
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