La ruine de notre filière nucléaire va coûter durablement cher à notre économie et plus encore au confort matériel de notre population.
Mais cela peut aider à réduire vos impôts de 66%
Tout a été dit sur la fondation, en 1997, de l’entreprise socialo-écologiste de sabotage de l’industrie électronucléaire française dont nous payons aujourd’hui les pots cassés. Yves Bréchet en a récemment fait l’implacable rétrospective devant une commission parlementaire. Il n’a épargné personne et a souligné combien la ruine de notre filière à neutrons rapides va coûter durablement cher à notre économie et plus encore au confort matériel de notre population.
Le propos est ici de porter un regard sans complaisance sur les séquelles d’un évènement que d’aucuns ont trop tendance à passer sous silence, en tout cas à en minorer la responsabilité dans ce qui arrive aujourd’hui au pays : « la consultation nationale Grenelle-Environnement visant à refonder la politique de l’écologie et à rendre compatible la croissance avec les limites d’un monde fini ».
À l’automne 2007, le nouveau locataire de l’Élysée avait à peine posé ses valises que le terrain de jeu d’une Commission Nationale du Débat Public – CNDP – dont on ne compte plus les prodigalités socioéconomiques grouillait d’inventeurs plus géniaux les uns que les autres. Trois ans plus tard, le résultat de la cogitation populaire fut à la hauteur de l’ambition du législateur : on programmait ce que les Français redoutent et même condamnent aujourd’hui, dans l’allégresse des temps nouveaux d’une transition pleine de promesses ! En témoigne le Rapport Poignant-Sido d’avril 2010 dont les conclusions du groupe de travail sur la maitrise de la pointe électrique sont synthétiquement rapportées en suivant.
On croit y lire les prescriptions des Pannier-Runacher, Bruno Le Maire et autre Olivier Véran, au mot près !
Pour renforcer la sécurité d’approvisionnement à moyen et long terme lors des pointes de consommation d’électricité, il est nécessaire de maîtriser la croissance de la demande à la pointe selon trois axes :
La maîtrise de la demande
Elle se place dans la droite ligne des objectifs du Grenelle de l’environnement notamment en termes d’amélioration de l’isolation des bâtiments. La programmation pluriannuelle des investissements de production d’électricité préconise sur cette même base une stabilisation de la consommation en électricité.
En particulier, le gouvernement a fixé un objectif de 38 % de réduction de la consommation d’énergie des logements d’ici 2020, ce qui correspond à un passage de 240 KWh/m2 par an à 150 KWh/m2 par an en moyenne. La Loi Grenelle 1 dispose que toutes les constructions neuves faisant l’objet d’une demande de permis de construire déposée à compter de la fin 2012 et par anticipation à compter de la fin 2010 s’il s’agit de bâtiments publics et de bâtiments affectés au secteur tertiaire devront présenter une consommation d’énergie primaire inférieure à un seuil de 50 kWh/m2 par an en moyenne (équivalent du label BBC actuel).
Le mécanisme des certificats d’économie d’énergie introduit par la Loi POPE permet de piloter finement la réduction des consommations par la fixation d’objectifs chiffrés aux vendeurs d’énergie (électricité, gaz, chaleur, froid et fioul domestique). Sur la première période (du 1er juillet 2006 au 30 juin 2009), un objectif de 54 TWh avait été fixé, cet objectif étant réparti entre les opérateurs en fonction de leurs volumes de ventes. Cet objectif est assorti d’une pénalité financière de 2 c€/KWh pour les vendeurs d’énergie ne remplissant pas leurs obligations dans le délai imparti.
La maîtrise de certains usages contribuant à la pointe
Elle est d’ores et déjà engagée, notamment pour ce qui concerne l’éclairage. L’éclairage public constitue un gisement d’économie d’énergie. Un remplacement des luminaires les moins performants (principalement les lampes à vapeur de mercure, soit 30 % du parc) permettrait de réduire en partie l’appel de puissance lié à l’éclairage le soir en hiver. Il pourrait être envisagé de cibler en particulier les 35 700 communes de moins de 10 000 habitants, rassemblant plus de 50 % de la population française et pour lesquelles une rénovation de l’éclairage public pose des difficultés spécifiques…
…Proposition 5 du gouvernement
Lancer un plan de communication sur la fixation du point de consigne du chauffage à 19° et de la climatisation à 26°. Engager une démarche d’État exemplaire dans ce domaine pour tous les bâtiments publics…
Le pilotage d’urgence
Le délestage est la solution d’effacement la plus radicale et la plus efficace. Elle permet de sauvegarder l’équilibre du système électrique. On peut parler de délestage à partir du moment où le client n’est plus consulté. Lorsqu’un secteur géographique est délesté, il n’est plus du tout alimenté en électricité.
En Californie, les Programmable Communicating Thermostat (PCT) permettent de commander temporairement une hausse de la température de consigne des climatiseurs de 1 à 3°C en période de pointe estivale et le client – informé de ce changement – garde la possibilité de rétablir la température initiale. Ces dispositifs sont obligatoires dans les logements neufs…
Proposition 7
Favoriser l’équipement de chauffages électriques et des climatiseurs neufs par des dispositifs permettant de les couper durant une durée prédéterminée sur un signal émis par le gestionnaire du réseau de distribution (GRD). Rendre progressivement ces dispositifs obligatoires pour les chauffages et les climatiseurs neufs.
L’information d’urgence aux personnes a montré son efficacité en Bretagne, où le dispositif EcoWatt a permis de sensibiliser la population et d’effacer la consommation de l’équivalent d’une ville de 4000 habitants…
Proposition 8
Mettre en place sur l’ensemble du territoire national un dispositif pour sensibiliser les consommateurs aux enjeux de la réduction de consommation, notamment de chauffage ou de climatisation, lors des périodes de tension sur le système électrique…
Le pilotage contractualisé de la charge
Le consommateur peut choisir de passer un contrat directement avec son fournisseur ou bien avec une tierce partie, appelée « agrégateur », qui se charge de valoriser l’effacement par ailleurs.
Les contrats de pilotage de la charge passés directement entre le fournisseur et le consommateur concernent en général des sites industriels importants.
Les contrats de pilotage contractualisé de la charge passés entre des petits consommateurs et des agrégateurs posent néanmoins des difficultés plus importantes.
Il est aussi très difficile de contrôler le réalisé en temps réel, ce qui explique par exemple la pertinence du seuil de 10 MW aujourd’hui. RTE a néanmoins lancé une expérimentation sur l’ajustement diffus selon un jeu de règles transitoires validé par la CRE en 2007.
Par ailleurs, RTE a proposé d’abaisser de 1 MW le seuil actuel évoqué plus haut – correspondant à la taille minimum d’une unité d’agrégation – à 250 KW dans les règles du mécanisme d’ajustement soumises actuellement à l’approbation de la CRE…
Proposition 10
Rendre explicite dans la réglementation la possibilité pour les sites au tarif réglementé de vente de valoriser des effacements.
Depuis deux ans déjà, une CRE et un RTE très actifs travaillaient dans l’ombre à cette notion de contrat d’effacement entre consommateurs et « fournisseurs » ou entre consommateurs et « agrégateurs ». Ce qui suit en dit long sur l’élasticité des missions et des prérogatives que les deux organismes s’autorisèrent abusivement pour l’occasion…
Attardons-nous sur la délibération de la Commission de Régulation de l’Énergie du 9 juillet 2009 portant communication sur l’intégration des effacements diffus au sein du mécanisme d’ajustement : signé Philippe de Ladoucette.
Le développement des effacements diffus pourrait permettre, au bénéfice des consommateurs, de renforcer la sécurité du système électrique, de maîtriser la demande d’énergie et de réduire les émissions de gaz à effet de serre… Dans sa décision du 5 décembre 2007 relative aux règles transitoires de mise en œuvre des effacements diffus, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a invité les acteurs à poursuivre leur concertation…
La loi du 10 février 2000 impose, dans le cadre du mécanisme d’ajustement, que l’opérateur d’effacements diffus rémunère les fournisseurs dont les clients se sont effacés pour l’énergie injectée par ces fournisseurs et valorisée par l’opérateur d’effacements diffus.
La CRE veillera à ce que les modalités de rémunération et les modalités d’intégration d’effacements diffus dans le mécanisme d’ajustement n’entravent pas indûment le développement de ces effacements diffus…
Par ailleurs, la CRE considère que la question de la validité des données de comptage provenant des opérateurs d’effacements, revêt un caractère prioritaire. La mise en place d’un dispositif apportant aux acteurs la confiance nécessaire dans les données fournies par les opérateurs d’effacements diffus, favorisera leur développement. Elle demande donc à RTE de lui faire une proposition avant le 31 décembre 2009, en concertation avec les acteurs.
En outre, la CRE souhaite élargir le champ de développement des effacements diffus. À cet effet, elle invite RTE :
– à définir en concertation avec les acteurs concernés les modalités de la contractualisation par RTE d’une capacité d’effacement de consommateurs raccordés aux réseaux publics de distribution, capacité qui devra être rémunérée à son juste prix. Sur la base des résultats de l’expérimentation, ces travaux devront permettre une contractualisation avant mi-2010 ;
– à étudier d’autres dispositifs permettant la valorisation des effacements diffus en dehors du mécanisme d’ajustement.
…Favoriser la mise en place d’un dispositif public de soutien aux effacements diffus, au titre de leurs externalités positives.
Se sachant avant tout chargés de garantir les capacités d’approvisionnement du pays et de veiller à la réalité de la production concurrente d’EDF, la CRE et RTE auraient dû très tôt se déssolidariser d’une prévarication n’ayant pas tardé à devenir patente, consistant à dissimuler que, pour l’essentiel, ladite production est factice. Que reste-t-il, en effet, des « fournisseurs d’électricité » soit-disant en lice au 31 décembre 2010 ? …de ceux qui ne demeurent pas sous perfusion ARENH, s’entend !
Ainsi, ces 25 dernières années, les Français ne se sont-ils pas seulement fait duper par une Dominique Voynet qui s’en vante publiquement, et pas seulement par ses complices encore à la manœuvre ; ils se sont également fait duper par l’administration Sarkozy à laquelle ils doivent ce qui précède et, surtout, une loi NOME et un dispositif ARENH en train de les ruiner et de ruiner leur pays. C’est pourquoi leur naïveté, leur indifférence et/ou leur complaisance clientéliste ne peuvent aujourd’hui que se payer au prix fort ; d’autant que s’en défendre, en arguant du retard pris par la France en équipement éolien, n’est pas recevable : le mardi 6 décembre dernier à 8 heures, nos 17 GW éoliens – la puissance de 17 tranches nucléaires ! – payés au prix exorbitant de quelque 120 milliards d’euros ne fonctionnaient qu’à 12 % et ne couvraient que 3 % de la consommation nationale, quand le pays importait 18 % de cette dernière ; les mix électriques de la veille et du lendemain ne valant guère mieux.
Dès lors, enfler indéfiniment une glose faite de lamentations, de déplorations et de condamnations toujours plus caractérisées ne présente d’autre intérêt que se compter dans les chapelles partisanes ; certainement pas celui d’aider à prévenir aussi peu que ce soit le drame énergétique en train de se nouer. La plupart des journalistes et des observateurs qui s’y livrent – dont nombre de romanciers et de résistants pro nucléaires de la 25ème heure – semblent n’avoir pas la moindre idée du complexe techno-industriel que le pays doit reconstituer d’urgence, ni de ses statut, mode et niveau de financement les plus appropriés, quand c’est de ça qu’ils devraient traiter en priorité et que devraient partir les revendications économiques et sociales les plus instantes.
Les plumes de presse les plus compétentes et les plus lucides auraient même déjà dû exiger que soient prises sans tarder les dispositions suivantes, préalable absolu à toute initiative industrielle : réformer en profondeur CRE, ASN et RTE, notamment le recrutement de leurs personnels, une place et des prérogatives dans les chaînes de décisions économiques et industrielles devant encourir la censure d’un parlement qu’il convient de doter d’un comité de surveillance à l’expertise techno industrielle incontestable et contrôlable à tout moment ; supprimer les structures théodules ADEME, HCTISN et autre CESE faisant double emploi avec ce comité ; reconsidérer avec attention prérogatives et domaine de compétence de l’OPECST et, surtout, supprimer la funeste imposture démocratique CNDP, se parant fallacieusement de la légitimité électorale.
Il faut garder à l’esprit que, confronté à un tel carcan règlementaire et institutionel, le plan Messmer n’aurait jamais réalisé l’exploit de mettre en un peu plus de 20 ans une soixantaine de tranches nucléaires sur le réseau national, si tant est qu’il eût pu y en mettre seulement le dixième. Il n’y a pas de secret : ce pays n’a pas la moindre chance de réitérer peu ou prou un tel exploit, sans recourir à la mobilisation politique, administrative, économique et industrielle que le gouvernement Messmer jugea indispensable… sans faire d’EDF la SNCF de l’électricité, ce qu’elle ne fut surtout pas dans la période pré-Mitterrandienne.
Bref, les Français doivent se décider à savoir et à revendiquer ce qu’ils veulent vraiment, avant qu’il ne soit trop tard, sachant qu’il est déjà trop tard pour les plus de 65 ans…
« le mardi 6 décembre dernier à 8 heures, nos 17 GW éoliens – la puissance de 17 tranches nucléaires ! – payés au prix exorbitant de quelque 120 milliards d’euros ne fonctionnaient qu’à 12 % et ne couvraient que 3 % de la consommation nationale »
…
Et depuis hier, l’éolien représente 20 % de notre production. Ce qui compte, bien sûr, dans un mix énergétique, c’est la moyenne annuelle.
Il est donc très étonnant de lire sous la plume d’un ingénieur – même au milieu d’un article sans queue ni tête – une remarque d’une telle indigence.
D’autant que s’époumonner à vouloir éradiquer l’éolien est voué à l’échec. On ne reviendra pas en arrière.
On sauvera le nucléaire en… sauvant le nucléaire, pas en tuant l’éolien. Je ne sauverai pas mon chien en éliminant celui de mon voisin.
Alors comme le dit si bien l’auteur dans un rare moment de lucidité, fi des lamentations, des déplorations, des condamnations et des chapelles partisanes !
Les moyennes sont anecdotiques. Ce qui compte, c’est la résilience, la résistance aux situations à fort écart avec la moyenne. L’énergie, c’est comme la santé d’un citoyen lambda, les dépenses et les conséquences ne sont guère régies que par les jours où ça se passe mal, les économies les jours où ça se passe bien sont désirables, mais il y a plus important…
Vous l’avez dit vous même, 120 Mds pour 17GW, cela fait 7Md le réacteur, soit le double du prix (attention, réacteur classique de 1GW, pas un EPR ), pour ne produire que 20% en moyenne, et on continue? Alors qu’en plus il faut environ la même puissance en centrales à gaz ou charbon pour compenser quand il n’y a pas de vent, et que nos voisins, sur qui on compte, n,ont eux mêmes pas assez d’électricité pour les jours sans vent? Et tout ca pour financer, avec notre argent des opportunistes qui vous plantent des éoliennes devant chez vous, et qui rouilleront pendant des dizaines d’années lorsque la société en question aura disparu au bout de 25 ans, faute de provisions tangibles pour les démanteler?
Je vous propose le contrat de fourniture d’énergie suivant.
-Il fournit le double de puissance de votre abonnement annuel, mais la moitié du temps. En « moyenne », c’est la même chose donc.
-Les coupures sont choisies par moi, pas par vous. Remarquez, cela ne change pas la « moyenne », donc tout est ok.
-Le prix de la consommation est variable. De négatif à quand vous n’en avez pas besoin, à exorbitant lorsqu’il vous est essentiel. Le prix moyen est garanti, pas d’inquiétude donc.
Ca ne vous plait pas? Ne vous inquiétez pas, vous n’avez pas le choix.
L’éolien terrestre à 3 inconvénients majeurs:
1) Le facteur de charge est faible mais ce serait presque un inconvénient secondaire si sa production était prévisible et encore mieux pilotable, ce qui n’est pas le cas. L’intermittence dans la production électrique est un facteur rédhibitoire tant que des moyens de stockage techniquement et économiquement viables ne sont pas disponibles ; aujourd’hui seuls les STEPS répondent en partie à cette problématique mais ils sont en nombre limités et, en France, tout nouveau projet est quasiment voué à l’échec compte tenu de l’incohérence de pensée écologique et de leur indignation à géométrie plus que variable.
2) Il nécessite la mise en place de moyens pilotables à faible inertie de mise en route, essentiellement des centrales à énergie fossile, charbon ou gaz, qui plombent le bilan des énergies renouvelables intermittentes et aléatoires en termes de bilan d’émissions de gaz à effet de serre (voir le merveilleux modèle allemand de ces dernières années avec leur fameuse ‘energiewende’). Cette nécessité est toujours oubliée dans le bilan des renouvelables mais elle pèse très lourd sur le plan économique voire même sur le plan sécuritaire d’un système de production électrique, d’autant plus que ces moyens pilotables seront en partie sous-utilisés et donc soumis à des ‘à-coup’ préjudiciables à la fois au niveau des moyens de production et du réseau électrique.
3) Enfin, c’est sans doute la plus grande catastrophe environnementale actuelle avec bien sûr l’approbation des écologistes qui ne sont plus à une contradiction près : destruction de la faune et de la flore lors de la construction des parcs éoliens, nuisances sonores intermittentes certes mais horribles pour les riverains proches, nuisances lumineuses quasi permanentes, destruction de paysages ruraux magnifiques avec comme seules perspectives l’augmentation inéluctable de la hauteur des machines.
Je passe sur les méthodes mafieuses largement utilisées par les promoteurs éoliens pour développer leur petite industrie très juteuse largement subventionnée par l’état et payée par les contribuables, et sur les règles du jeux biaisées (obligation prioritaire de rachat par exemple) mis en place par nos élus visionnaires.
Le commentaire est aussi très sévère pour l’auteur: certes pointer du doigt la faiblesse de la production éolienne sur une journée est un peu tendancieux mais c’est une réponse équivalente à la propagande permanente des producteurs éoliens qui, sans rire, vont mettre en avant que pendant 2heures au mois de juillet ou par une belle journée de juin, l’éolien a pu fournir plus de 60% de la demande française en électricité. Ce qui compte compte dans un mix énergétique, ce n’est pas la moyenne annuelle comme le fait remarquer le commentaire (moyenne d’ailleurs faible et rapidement en diminution avec l’âge des machines pour ce qui est de l’éolien terrestre) mais bien l’adéquation entre la demande et la disponibilité de la fourniture.
Il est probable que s’époumoner à vouloir éradiquer l’éolien est voué à l’échec vu la puissance des ‘lobby’ dans le domaine, mais poursuivre dans la voie de l’éolien terrestre est une faute majeure grave pour un pays comme la France. Visiblement ceci n’est pas encore compris par tout le monde!
Avant de faire le procès des Français qui auraient choisi l’électricité qu’ils ont voulue, il faut se demander s’ils avaient réellement toutes les informations nécessaires pour voter en pleine conscience.
Quand toute la presse répète sans arrêt que la terre se réchauffe et que nous allons tous finir submergés, quand cette propagande est enseignée à nos enfants dès l’école maternelle, quand la publicité surfe sur cette vague, quand même les banques proposent des livrets de développement durable, comment reprocher à la majorité des Français n’ayant aucune culture technique de gober ce discours ?
Pourquoi ceux qui savaient ne se sont-ils pas manifesté avant ? Je pense notamment à Henri Proglio.
D’autre part, la mafia politique a trouvé le truc imparable pour gagner à tous les coups : l’épouvantail de l’extrême droite.
Alors oui, nous, citoyens avons notre part de responsabilité mais elle ne doit pas faire oublier celle, écrasante, de tous ceux qui nous gouvernent depuis 2007 qui sont grosso-modo les mêmes.
C’est aux parents qu’il revient d’enseigner le bon sens et le sens critique à leurs enfants. Ca les aide aussi à l’entretenir chez eux. Se défausser sur l’école conduit à la situation que nous subissons aujourd’hui.
Les électeurs n’ont malheureusement pas trop de possibilités. Comme dit dans cet article, sur le banc des accusés il y a le premier gouvernement Sarkozy avec Jean Louis Borloo si je ne m’abuse. Alors où est le choix si même la « droite » et le « centre » font n’importe quoi une fois au pouvoir ?
Ce pays est foutu.
Il faut sortir du système où les politiciens décident de tout pour plaire à leurs électeurs. Un premier pas serait d’adopter le scrutin à un seul tour avec ordre de préférence, comme dans certains états US. Plus de petits arrangements entre les deux tours ! Imaginez !
J’imagine que je pourrais être submergé par l’envie de voter et que je n’y résisterais pas.
J’imagine d’autres trucs aussi…🙂
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Comment en sommes-nous arrivés là ?…
Deux acteurs principaux, l’Europe et le gouvernement français, ont conduit la France dans la désastreuse situation énergétique actuelle.
Extraits de l’audition (deux heures) d’Henri Proglio le 13 décembre 2022 devant la Commission d’enquête de l’Assemblée nationale visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et d’indépendance énergétique de la France.
[…]En 2009, j’ai été très fier d’arriver à la tête d’une formidable e… Poursuivre la lecture
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