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Les faux amis de l'amour | Psychologies.com – Psychologies.com

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Mis à jour le 20 décembre 2019 à 15:13

On a souvent tendance à les prendre pour des preuves d’amour. À tort. Ces sentiments font disparaître l’autre et nous ramènent à nous.


On a souvent tendance à les prendre pour des preuves d’amour. À tort. Ces sentiments font disparaître l’autre et nous ramènent à nous.
Jalousie, surprotection, dépendance, hyperintensité, possessivité. Leur point commun ? Ces émotions font toutes partie du sentiment amoureux, mais ne peuvent pas être considérées comme l’expression de l’amour vrai. « Chacune d’entre elle a pour particularité de faire disparaître l’autre et de le ramener au même, c’est-à-dire à soi », explique le psychanalyste Jean-Michel Hirt. Il met en lumière les enjeux inconscients qui se cachent dans ce que l’on prend trop vite pour des preuves d’amour.
Il est insupportable, le regard de l’autre qui s’attarde sur un ou une autre que nous. Plus la morsure de la jalousie est douloureuse, plus l’amour semble profond. Mais si la jalousie est indissociable du sentiment amoureux, elle est loin d’en être le critère majeur. Dans l’amour vrai, deux parties se jouent simultanément : entre sujets, « j’aime », et entre objets, « je suis aimé ». Or dans la jalousie, seule la dimension « objet d’amour » est active. Parce que le jaloux se vit principalement comme objet d’amour de l’autre, il ne supporte pas que son regard se détourne de lui. Il croit aimer, car il souffre à la pensée de ne plus l’être.
Mais qu’en est-il de son amour à lui ? Telle est la question que la jalousie élude. En réalité, la jalousie excessive ignore l’autre tout en s’en nourrissant. Elle ne parle que de soi, de ces blessures narcissiques, de cette difficulté à se constituer comme un être autonome, comme un sujet. Dans cette relation, l’autre n’est aimé que parce qu’il donne au jaloux une consistance d’être qui lui fait défaut. La jalousie vient également soutenir ou renforcer le désir érotique en introduisant dans la relation, même en fantasme, un tiers rival.
Je m’inquiète pour toi, je te rends la vie douce, je te protège… « Ti voglio bene », « Je te veux du bien », veut également dire « Je t’aime » en italien. À première vue, rien de plus altruiste et authentique que cet amour qui s’exprime dans le soin de l’autre et dans une certaine abnégation de soi. Pourtant, l’inconscient n’a que faire des dons, qui ne lui rapportent rien; il ne recherche en réalité que des gratifications personnelles.
Même s’il n’est pas facile de l’admettre, l’amour soignant s’adresse en fait à nos propres images parentales intérieures à qui l’on donne une bonne leçon, sur l’air de : « Voilà comment vous auriez dû traiter l’enfant que j’étais, mauvais parents ! » Quant à notre partenaire, il lui dit : « À ton tour maintenant de prendre soin de moi. » Ou encore : « Tu n’as pas intérêt à partir, nul ne te traitera mieux que moi. » Dans tous les cas, il apparaît clairement qu’il s’agit d’une alliance qui vise, et réussit parfois, à soigner des blessures d’enfance : abandon, maltraitances physiques ou psychiques. Il ne s’agit pas tant de dépasser, ni même d’oublier, que de redresser les torts du passé.
« Ne me quitte pas/[…] Laisse-moi devenir/[…] L’ombre de ta main/L’ombre de ton chien… », chantait Jacques Brel, faisant l’éloge de la dépendance affective. Être dépendant, c’est être prêt à tout pour ne pas se retrouver confronté à l’insupportable vide de soi qui survient quand l’autre s’éloigne. Tel l’enfant qui ne se sent vivant et en sécurité que lorsqu’il est relié à sa mère.
La dépendance amoureuse parle d’amour, mais d’amour déçu, blessé, floué. Comme si, au tout début de sa vie, l’enfant avait été trompé sur la marchandise « amour » (sa mère était-elle vraiment présente dans ce corps à corps, vraiment aimante ?) et qu’il s’en était, plus tard, en partie rendu compte. Ayant été mal nourri affectivement, il ne peut se suffire à lui-même.
C’est pourquoi la dépendance amoureuse traduit, à l’âge adulte, le désir de réparer la blessure profonde occasionnée par cette toute première fusion « ratée ». Mais cette réparation est vouée à l’échec, car la fusion totale et permanente avec l’autre est impossible.
La relation amoureuse se vit exclusivement sur un tempo appassionato, « passionné ». C’est sans doute ce qui fait dire : « C’est le grand amour, le vrai », tant les sensations et émotions qu’il provoque sont bouleversantes. La temporalité s’en trouve modifiée, il y a désormais le temps d’avant la rencontre, un passé vide de vrai sens, et le présent, haletant, qui dévore tout sur son passage. Parce qu’il est animé par le besoin et non par le désir, qui se nourrit d’attente et de manque, cet amour se consume aussitôt après avoir été consommé.
Ce mode d’amour, dans lequel les mots sont souvent source de conflits, est celui des adolescents et de tous ceux qui redoutent la mise à nu de soi qu’implique une vraie intimité avec l’autre. Le fracas de la passion recouvre tous les autres sons. En soi et autour de soi. C’est ainsi que, un temps au moins, elle peut masquer le vide, l’impasse ou les malentendus d’une relation.
Le désir de possession est l’une des composantes de l’amour, mais lorsqu’il est central et permanent, ce n’est plus d’amour qu’il est question, mais de peur. Posséder, c’est ne pouvoir aimer qu’à portée de main et de regard. Sans l’impression de contrôler le périmètre vital de l’autre, la peur panique, irrépressible, jaillit des profondeurs du psychisme. « Parce que cet autre me constitue, je ne peux le laisser s’éloigner. » Le possessif, à la différence du dépendant, ne recherche pas la fusion : il ne peut pas fusionner avec quelqu’un qu’il considère comme faisant partie de lui, tel un membre ou un organe. La possessivité, plus archaïque que le sentiment de jalousie, vient toucher aux limites du corps, à ses représentations psychiques.
Ainsi, quand le possessif perd le contrôle de l’autre, il se sent menacé dans sa vie même, comme si son partenaire le laissait exsangue, vidé de sa substance vitale.
==> Testez-vous !
Etes-vous encore amoureux ? Au début d’une histoire, chacun vibre de tout son être. Le temps qui passe serait le meilleur ennemi du désir et de l’amour, mais pas toujours. Pour savoir où vous en êtes, ou redonner du souffle à votre couple, faites ce test, réalisé par Flavia Mazelin Salvi, avec Jean-Michel Hirt, psychanalyste.
« L’Amour m’a surprise »
« Je sais que c’est un amour impossible »
« Mon besoin d’amour absolu »
« Cette montre, symbole de notre amour »
« L’amour est une odeur, une couleur, une… »
« Comment faire la différence entre amour et… »
« Comment de nouveau croire en l’amour ? »
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« Mes sentiments pour mon ami sont flous. »
« J’ai peur en amour »

Face à l’actualité toujours plus anxiogène, comment tenez-vous ?





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https://seo-consult.fr/page/communiquer-en-exprimant-ses-besoins-et-en-controlant-ses-emotions

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