Retrouvez-nous sur :
– Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est rendu mardi en visite surprise à Bakhmout, ville que les forces russes tentent de prendre depuis des mois et actuellement le point le plus chaud du front dans l’est de l’Ukraine, a indiqué son service de presse.
– De son côté, le président russe Vladimir Poutine a admis mardi que la situation était “extrêmement difficile” dans les quatre régions du sud et de l’est de l’Ukraine dont Moscou revendique l’annexion, sans les avoir entièrement conquises.
– Les cyberattaques contre l’Ukraine ont augmenté de juillet à septembre par rapport aux premiers mois de la guerre lancée par la Russie. Elles ont progressé de près de 250%, selon un rapport publié à Genève par le CyberPeace Institute.
– La Banque mondiale (BM) a annoncé accorder 610 millions de dollars supplémentaires à destination de l’Ukraine, afin de permettre au pays de “faire face aux besoin les plus urgents” en matière de santé.
Suivi assuré par RTSinfo
00h00
Les actualités de mercredi en Ukraine
22h40
610 millions d'aide supplémentaire de la Banque mondiale à l'Ukraine
21h00
Feu vert de Bruxelles sur la nationalisation d'Uniper en Allemagne
20h50
Macron maintient ses "garanties" de sécurité à la Russie
17h00
La Russie divisée sur une offensive hivernale en Ukraine, selon Washington
16h15
Volodymyr Zelensky à Bakhmout, point chaud du front dans l'est de l'Ukraine
16h00
Poutine fixera les objectifs de son armée pour 2023 lors d'une réunion mercredi
15h15
L'Allemagne appelle Xi Jinping à "utiliser son influence" sur Vladimir Poutine
14h40
L'UE demande à l'Iran de cesser de soutenir Moscou
14h10
La Russie craint une fuite des cerveaux
13h50
La rencontre Poutine-Lukashenko, une "danse" sans importance selon l'Ukraine
13h20
Les cyberattaques contre l'Ukraine en hausse
12h55
L'OMS s'inquiète des assauts contre les infrastructures
12h15
Vladimir Poutine: situation "extrêmement difficile" dans les territoires sous contrôle russe
10h00
Près de 50'000 femmes engagées avec l'armée ukrainienne
00h40
L'Ukraine va suivre des réformes en vue d'un soutien financier du FMI
00h30
La Russie ne "volera" pas Noël, assure le maire de Kiev en inaugurant un arbre festif
00h00
Retour sur la journée de lundi
>> Retrouvez notre suivi de la situation: L’armée russe souhaite augmenter ses effectifs à 1,5 million de soldats
La Banque mondiale (BM) a annoncé accorder 610 millions de dollars supplémentaires à destination de l’Ukraine, afin de permettre au pays de “faire face aux besoin les plus urgents” en matière de santé.
Ce soutien, qui se fait sous la forme de deux prêts accordés par la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), qui fait partie du groupe BM, est notamment garanti par le Royaume-Uni à hauteur de 500 millions de dollars.
Ce nouveau financement doit permettre de faire face aux dépenses du gouvernement ukrainien dans le domaine de la santé, de l’aide familiale ainsi que pour verser les salaires des fonctionnaires et assurer le fonctionnement des services publics.
Cette nouvelle ligne de crédit porte désormais à 18 milliards de dollars les fonds mobilisés par la BM en faveur de l’Ukraine sous forme de prêt ou de don depuis le début du conflit, dont 15 milliards ont d’ores et déjà été versés.
La Commission européenne a approuvé mardi – sous conditions – le plan de nationalisation par l’Allemagne du géant gazier Uniper, asphyxié par la fin des livraisons russes. La mesure avait été validée la veille par les actionnaires du groupe, et approuvé au préalable par l’autorité européenne de la concurrence.
Dans un communiqué, Bruxelles précise que la mesure comprend une augmentation immédiate de capital de huit milliards d’euros. Au total, elle pourrait coûter 34,5 milliards d’euros à l’Etat allemand. Mais cette décision pourrait permettre d’éviter de graves perturbations sur le marché du gaz naturel.
L’exécutif européen a aussi donné son feu vert à la nationalisation de la filiale allemande du géant russe Gazprom afin de sauver de la faillite ce fournisseur de gaz.
Le président français Emmanuel Macron a maintenu sa position sur les “garanties” de sécurité qui devraient être octroyées à la Russie si des négociations de paix avaient lieu à la fin de la guerre en Ukraine, dans une interview diffusée par les chaînes TF1 et LCI.
Le chef de l’Etat français est régulièrement accusé par certains de ses alliés de l’est de l’Europe de faire trop de cas d’éventuelles attentes de Moscou dans un règlement futur du conflit.
Emmanuel Macron a également annoncé que la France avait livré dernièrement des lance-roquettes et des batterie de missiles Crotale à l’Ukraine et qu’elle va poursuivre ses livraisons d’armements au début 2023.
Les dirigeants russes sont divisés sur le lancement d’une grande offensive hivernale en Ukraine, a indiqué un haut responsable américain, sur fond de craintes que Moscou ne tente à nouveau de prendre Kiev.
“Je pense qu’on est en présence de points de vue qui divergent”, a estimé le haut responsable sous le couvert de l’anonymat, en parlant des délibérations en cours au sein du gouvernement russe.
“Clairement, il y en a certains qui, je crois, prônent de poursuivre l’offensive en Ukraine. Il y en a d’autres qui ont de réelles questions quant à la capacité de la Russie de le faire”, a-t-il déclaré.
Il a encore précisé que les Etats-Unis “ajusteraient et adapteraient rapidement” leurs objectifs si une telle offensive majeure était décidée, au neuvième mois de l’invasion russe en Ukraine.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est rendu mardi en visite surprise à Bakhmout, ville que les forces russes tentent de prendre depuis des mois et actuellement le point le plus chaud du front dans l’est de l’Ukraine, a indiqué son service de presse.
“Il a rencontré des militaires, s’est entretenu avec eux et donné des décorations à nos soldats”, a indiqué le service de presse de la présidence sans donner d’autres détails.
Cette visite surprise du président ukrainien au plus près des affrontements apparaît comme un défi lancé à son homologue russe Vladimir Poutine qui, au même moment, remettait des décorations au Kremlin à des soldats et à des dirigeants séparatistes prorusses de l’Est de l’Ukraine.
Si Volodymyr Zelensky se déplace régulièrement dans des zones situées près de la ligne de front, sa visite à Bakhmout, dans la région du Donbass, semble le plus risqué de ses voyages.
>> Les images du président ukrainien qui rencontre des soldats:
Le président russe Vladimir Poutine fixera les objectifs de l’armée russe pour l’année 2023 dans le cadre d’une rencontre avec de hauts responsables militaires mercredi, a annoncé le Kremlin, au neuvième mois de l’offensive de Moscou en Ukraine.
Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou participera notamment à cette réunion pour “rendre compte de l’état d’avancement de l’opération militaire spéciale” en Ukraine et des livraisons en armements aux forces armées, a ajouté le Kremlin.
Environ 15’000 responsables de l’armée russe prendront part à cet événement par visioconférence, selon la même source.
Le chef de l’Etat allemand Frank-Walter Steinmeier a appelé le président chinois Xi Jinping, lors d’un entretien téléphonique, à “utiliser son influence” sur Vladimir Poutine pour “mettre fin” à la guerre en Ukraine, a indiqué la présidence allemande dans un communiqué.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, les Occidentaux tentent de faire pression sur la Chine, qu’ils critiquent pour sa proximité avec Moscou.
Lors d’un récent voyage du chancelier allemand Olaf Scholz en Chine, Xi Jinping avait officiellement exprimé son rejet d’une escalade nucléaire dans la guerre en Ukraine. Le chef de l’Etat allemand “a remercié le président Xi pour le rejet clair des menaces nucléaires venant de la Russie”, a ajouté la présidence allemande.
Malgré des relations qui se sont tendues avec Pékin depuis deux ans, l’UE cherche le soutien des dirigeants chinois pour obtenir la fin de la guerre en Ukraine.
Le Haut Représentant de l’UE pour les Affaires extérieures Josep Borrell a demandé mardi à l’Iran de cesser de réprimer les manifestants pacifiques et de mettre fin à son soutien militaire à la Russie, lors d’une rencontre avec le chef de la diplomatie iranienne Hossein Amirabdollahian à Amman, en marge d’un sommet régional.
Pour Josep Borrell, cette rencontre était nécessaire “dans un contexte de détérioration des relations Iran-UE”. Les discussions indirectes destinées à ramener l’Iran et les Etats-Unis dans l’accord sur le nucléaire iranien de 2015, lancées l’an dernier à Vienne, sont notamment au point mort depuis le mois de septembre.
Téhéran veut discuter avec Kiev
Hossein Amirabdollahian a de son côté fait savoir dans un communiqué qu’il était prêt à entamer des discussions avec Kiev pour “dissiper tout malentendu concernant la position de Téhéran dans la guerre en Ukraine”.
L’Iran a reconnu avoir fourni des drones à Moscou, mais a déclaré qu’ils avaient été livrés avant l’invasion de l’Ukraine. La Russie les utilise notamment pour cibler des centrales électriques et des infrastructures civiles.
Environ 100’000 employés du secteur des technologies de l’information, soit 10% du total, ont quitté la Russie cette année, ont annoncé mardi les autorités russes, illustrant le risque de fuite des cerveaux en pleine offensive contre l’Ukraine.
Selon le ministre russe du Développement numérique Maksout Chadaïev, 80% de ceux qui ont quitté la Russie continuent toutefois de travailler pour une entreprise russe, ce genre d’emplois étant particulièrement compatible avec le travail à distance.
Eviter des “restrictions strictes” sur le télétravail des employés expatriés
Nombre de ceux qui ont quitté la Russie se sont installés en Turquie, en Géorgie, en Arménie, aux Emirats arabes unis ou encore en Asie centrale, d’où ils peuvent continuer de travailler et donc de percevoir leur salaire pour subvenir à leurs besoins.
Pour éviter d’aggraver la situation, Maksout Chadaïev a recommandé mardi de ne pas imposer de “restrictions strictes” sur le télétravail des employés du numérique, car cela pourrait “les pousser à chercher du travail dans des entreprises étrangères”.
>> Ecouter le sujet de La Matinale mercredi:
Le chef de la diplomatie ukrainienne a minimisé mardi l’importance de la rencontre, lundi, entre Vladimir Poutine et son allié bélarusse Alexandre Lukashenko, malgré les craintes d’une attaque en provenance du territoire bélarusse.
“La rencontre entre Poutine et Loukachenko est une nouvelle ‘danse’ politique”, a estimé Dmytro Kouleba lors d’une conférence de presse. Il a estimé “qu’aucune décision critique n’a été prise lors de cette réunion”, tout en assurant que l’Ukraine était “prête” à tout scénario.
Vladimir Poutine et Alexander Lukashenko se sont rencontrés à Minsk lundi 19 décembre. [Andrey Stasevich – Keystone/Sputnik]
Les cyberattaques contre l’Ukraine ont augmenté de juillet à septembre par rapport aux premiers mois de la guerre lancée par la Russie. Elles ont progressé de près de 250%, selon un rapport publié à Genève par le CyberPeace Institute.
Au total, près de 180 cyberattaques ont affecté l’Ukraine de janvier à septembre. Parmi elles, près de 90 ont été menées sur la seule période de juillet à septembre.
La Russie moins ciblée
Des bombardements massifs de demandes de données constituent le principal mode d’attaque auprès de l’administration ukrainienne, à plus de 70%. Quatre assauts sur cinq sont liés à des collectifs de hackers.
Sur la même période, les cyberattaques contre la Russie ont en revanche diminué de plus d’un quart. Parmi 150 assauts entre janvier et septembre, dont un tiers sont attribués à des collectifs de hackers, seuls 48 ont été perpétrés de juillet à septembre.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) redoute les effets sanitaires à venir dans les prochains mois des assauts russes contre les infrastructures en Ukraine. Le système de santé “fait face à de nombreux défis”, a affirmé mardi Jarno Habicht, le chef de l’OMS pour l’Ukraine.
Les coupures d’électricité et le manque d’accès à l’eau empêchent un certain nombre de soins importants et des prestations de santé, a-t-il alerté. L’OMS redoute une augmentation des maladies respiratoires et infectieuses, mais aussi des accidents de voiture, des intoxications en raison de moyens énergétiques alternatifs ou des glissades dans la rue.
Retour prochain de l’OMS à Kherson
L’acheminement et l’organisation de l’assistance sont aussi rendus plus difficiles. L’OMS a pu distribuer récemment des médicaments, de la nourriture et du matériel à Bakhmout, dans la région de Donetsk, pour aider jusqu’à 10’000 personnes. La plupart de celles-ci ont fui les affrontements les plus lourds, a précisé son responsable.
Une assistance a également pu être apportée à Kherson, reprise aux Russes, pour des dizaines de milliers de personnes. L’organisation souhaite y retourner “dans les prochains jours”, a encore ajouté Jarno Habicht.
Le président russe Vladimir Poutine a admis mardi que la situation était “extrêmement difficile” dans les quatre régions du sud et de l’est de l’Ukraine dont Moscou revendique l’annexion sans les avoir entièrement conquises.
“La situation dans les Républiques populaires de Donetsk, de Lougansk, ainsi que dans les régions de Kherson et de Zaporijjia est extrêmement difficile”, a déclaré Vladimir Poutine.
Il s’exprimait dans une vidéo à l’attention des employés des services de sécurité (FSB), du renseignement extérieur (SVR) et de protection des hauts responsables (FSO) qui célèbrent chaque année leur “fête professionnelle” en Russie le 20 décembre.
“Concentration” des services de contre-espionnage
Vladimir Poutine a salué le travail des membres des services de sécurité russes qui agissent dans “les nouvelles régions de Russie”, assurant que “les personnes vivant là-bas, des citoyens russes”, dépendent de la “protection” de ces services.
Le chef du Kremlin, lui-même un ancien agent des services secrets soviétiques (KGB), a appelé à une “concentration maximale” des services de contre-espionnage.
“Il est nécessaire de sévèrement réprimer les agissements des services secrets étrangers et d’efficacement identifier les traîtres, les espions et les saboteurs”, a souligné Vladimir Poutine.
Le Groenland, territoire autonome danois qui n’appartient pas à l’Union européenne, a discrètement suspendu pour 2023 son accord de pêche avec la Russie, a indiqué le ministère de la Pêche.
Le ministère n’évoque pas la guerre en Ukraine pour justifier la suspension mais en octobre, le chef du gouvernement local, Mute Egede, avait annoncé que le Groenland “suivra(it) les sanctions de l’UE contre la Russie et les entreprises russes”, ont rapporté les médias locaux.
“Les autorités russes ont été informées qu’en raison du déclin des stocks sur plusieurs espèces, il n’y a pas de possibilité d’échanger des quotas pour 2023”, a écrit le ministère dans un e-mail à l’AFP.
Depuis 1992, cet accord, renouvelable annuellement, permet principalement aux Groenlandais de pêcher le cabillaud russe dans la mer de Barents, tandis que les pêcheurs russes ont accès au flétan dans les eaux groenlandaises. Il pourrait être réactivé en 2024.
Si des centaines de milliers de femmes ukrainiennes ont fui pour se réfugier à l’étranger, d’autres sont restées au pays pour rejoindre le front ou soigner les soldats. Envoyée spéciale pour Radio France, Agathe Mahuet en a rencontré plusieurs dans le Donbass.
>> Plus de détails dans notre article: Sur le front de la guerre en Ukraine, les femmes s’engagent aussi
Beaucoup d’entre elles sont médecins dans l’armée, parfois dans des conditions très difficiles. C’est le cas de Victoria, qui soigne les soldats au plus près des tranchées de Bakhmut. Son poste est situé à 50 mètres derrière le front, avec le commandement. Sa mission quotidienne est de ramener les blessés au combat pour leur apporter les premiers soins. Certains jours, ce ne sont pas les blessés mais les morts, parfois une dizaine, qu’elle récupère.
“La peur? Je l’ai oubliée dès ma première fois, il y a quelques mois, quand mon meilleur ami est mort et que j’ai dû aller chercher son corps. Depuis ça, je n’ai plus peur”, a-t-elle témoigné dans un reportage diffusé mardi dans La Matinale de la RTS.
>> Ecouter le reportage dans La Matinale:
L’Ukraine va suivre les préconisations du FMI aux termes d’un programme de surveillance économique avec l’institution, qui pourrait ouvrir la voie à des aides alors que le pays a besoin de plus de 40 milliards de dollars, a indiqué le FMI lundi.
Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international a examiné le programme de surveillance (PMB) de l’Ukraine “visant à maintenir la stabilité financière et à catalyser le financement des donateurs”, a indiqué le Fonds dans un communiqué lundi.
Quatre mois pour avancer
Les autorités ukrainiennes se sont engagées à des réformes concernant notamment la collecte des impôts, le marché de la dette intérieure, la transparence, l’indépendance de la banque centrale. Elles ont quatre mois pour prouver leur avancement, indique le Fonds.
Ce cadre de mesures surveillé par le FMI “vise à ouvrir la voie à des financements”, a indiqué Gavin Gray, chef de mission en Ukraine pour le FMI, qui peuvent “venir de nombreuses sources”.
Les besoins du budget et de fonctionnement de l’Ukraine sont estimés entre 40 et 57 milliards de dollars pour 2023, a précisé le responsable.
Des responsables de la capitale ukrainienne ont illuminé lundi un sapin dans le centre de la ville, assurant qu’ils ne laisseraient pas la Russie “voler” ce Noël aux enfants ukrainiens.
Quelques dizaines de résidents ont bravé le froid glacial pour admirer l’arbre – qui jouxte la Cathédrale Sainte-Sophie de Kiev et ses célèbres dômes en or – et prendre des selfies.
“Nous ne laisserons pas les Russes voler les plus grandes fêtes de nos enfants”, a déclaré le maire de Kiev Vitali Klitschko. [Vasilisa Stepanenko – AP/Keystone]
Parmi eux, la voyagiste Natalya. Elle se réjouit: l’arbre “apporte une ambiance festive dans une période aussi difficile”. “C’est un élément si emblématique de nos fêtes de fin d’année”, ajoute-t-elle, désignant l’arbre illuminé par une constellation de points bleus et jaunes, couleurs du drapeau ukrainien. Au sommet se trouvent les armoiries du pays, qui représentent un trident d’or.
“Les Russes essaient de priver nos citoyens d’une vie normale, mais nous ne leur laisserons pas voler les plus grandes fêtes – le Nouvel An et Noël – de nos enfants”, a déclaré le maire de la ville, Vitali Klitschko, lors de l’inauguration de l’arbre.
>> Retrouvez le détail des événements de la journée de lundi: Attaque de drones sur Kiev avant une rencontre Poutine-Loukachenko