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Les syndiqués comptent défier la loi spéciale et débrayer vendredi à moins qu’un accord de principe ne soit conclu.
Photo : La Presse canadienne / Nathan Denette
Le ton monte entre les employés de soutien des écoles ontariennes et le gouvernement Ford. « Nous serons en grève jusqu'à nouvel ordre à partir de vendredi à moins qu'une entente ne soit conclue », a déclaré mercredi après-midi la présidente du syndicat, Laura Walton.
Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) n’avait pas précisé jusqu’ici s’il entendait faire une journée de grève ou un débrayage illimité.
Plus tôt dans la journée, le ministre de l'Éducation, Stephen Lecce, avait affirmé qu'il n'examinerait pas une contre-offre présentée par le syndicat tard la veille tant que la menace de grève ne serait pas retirée, ce que le SCFP a refusé de faire.
En soirée, Laura Walton a affirmé dans une déclaration écrite que la contre-offre avait été rejetée par le gouvernement en dépit des changements substantiels
qu’elle contenait. La présidente n’a pas voulu préciser la nature de ces concessions, citant l’accord de confidentialité conclu avec le médiateur.
Le gouvernement a déposé lundi un projet de loi spéciale pour imposer un contrat de travail de quatre ans aux 55 000 aides-enseignants, concierges, bibliothécaires et autres employés de soutien des écoles.
Le projet de loi, qui devrait être adopté au plus tard jeudi, prévoit des amendes élevées pour le syndicat et pour les membres en cas de débrayage.
Laura Walton, présidente du Conseil des syndicats des conseils scolaires de l’Ontario, dit que ses membres ne seront pas au travail vendredi, faute d’une entente de principe, malgré la loi spéciale.
Photo : Radio-Canada / Evan Mitsui
Mme Walton estime que le préavis de grève donné dimanche n'est pas un obstacle à la conclusion d'une entente de principe. Le droit de grève est un droit fondamental, reconnu par les tribunaux, qui fait partie du processus de négociations, affirme-t-elle, accusant le gouvernement de s'en prendre aux droits des travailleurs.
Vendredi, les grévistes prévoient faire du piquetage devant les bureaux des députés provinciaux et non devant les écoles. Laura Walton invite les familles à prendre des arrangements, car des écoles ont déjà annoncé qu'elles seront fermées, et à se joindre aux syndiqués.
Le chef intérimaire du NPD, Peter Tabuns, et 15 autres députés de l'opposition officielle ont été expulsés de l'Assemblée législative mardi matin après avoir accusé le gouvernement Ford de « mentir » relativement à son projet de loi spéciale visant les employés de soutien dans les écoles.
Ces députés se sont fait montrer la porte de sortie par le président de la Chambre après du chahut et du tapage et, dans le cas de M. Tabuns, après avoir refusé de retirer ses propos au sujet de Doug Ford.
Durant la période de questions, le chef néo-démocrate avait traité le premier ministre de menteur.
« Quand le premier ministre et ses ministres vont-ils cesser de mentir sur les dommages qu'ils causent au système d'éducation? »Nous nous sommes dit que le moment était venu de rendre notre dégoût et notre colère le plus visibles possible
, a affirmé M. Tabuns à l'extérieur de la Chambre.
Il demande au gouvernement de retirer son projet de loi spéciale.
Le premier ministre Ford répète que la dernière offre du gouvernement est « généreuse » et qu'une loi spéciale est nécessaire pour que « les élèves restent en classe ».
« Le syndicat refuse de retirer sa menace de grève. »
Le gouvernement a présenté des motions destinées à lui permettre d'omettre le renvoi du projet de loi spéciale devant un comité et de siéger jusqu'à minuit si nécessaire cette semaine pour que la loi spéciale soit adoptée avant vendredi.
Le contenu de la contre-offre présentée mardi soir par le SCFP n'a pas été rendu public.
Depuis le début des pourparlers, les deux parties ne s'entendent pas sur la question des salaires, notamment.
Le ministre de l’Éducation de l’Ontario, Stephen Lecce
Photo : Radio-Canada / Evan Mitsui
En point de presse mercredi, le ministre de l'Éducation, Stephen Lecce, n'a pas voulu commenter les détails de la contre-offre du syndicat.
« Nous sommes prêts à négocier s'ils retirent leur menace de grève vendredi. »
Pour le ministre Lecce, le retrait de la menace de grève représente une condition « raisonnable » pour en arriver à une entente de principe négociée.
De son côté, le SCFP a affirmé dans un communiqué que les pourparlers se poursuivent entre les parties, mais on ne sait pas si des progrès ont été accomplis.
Plusieurs conseils scolaires, y compris le Conseil public anglais de Toronto (TDSB) et le Conseil Mon Avenir, disent qu'ils n'auront pas le choix de fermer leurs écoles vendredi s'il y a un arrêt de travail.
En revanche, le Conseil Viamonde indique que ses écoles resteront ouvertes parce que, parmi ses employés de soutien, seuls les concierges et les travailleurs d'entretien sont affiliés au SCFP .
Le gouvernement Ford a affirmé qu'il utiliserait la disposition de dérogation de la Charte canadienne des droits et libertés de la personne pour bloquer tout recours judiciaire contre sa loi spéciale.
La province poursuit par ailleurs les négociations avec les syndicats d'enseignants pour le renouvellement de leurs conventions collectives.
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