Si les femmes sont catégorisées plus émotives suivant le cours de leur cycle menstruel, les hommes sont tout aussi victimes de leur cycle hormonal. En cause, la testostérone, qui influence leur humeur et leur désir tout au long de la journée.
Une semaine de syndrome prémenstruel, une semaine de règles, une semaine d’ovulation… Si les personnes menstruées sont soumises à une floppée de changements hormonaux qui impactent leur état physique et psychologique, l’humeur des hommes est également régulée par leurs hormones, explique Cosmopolitan. Plus particulièrement, par une hormone : la testostérone, qui contrôle leur humeur tout au long de la journée.
Si le cycle hormonal des personnes menstruées dure en moyenne 28 jours, les niveaux de testostérone chez les hommes varient au cours de chaque journée. Ce cycle masculin débute à la puberté et influe sur la libido et les humeurs, donnant lieu à la fameuse croyance selon laquelle “les hommes veulent tout le temps faire l’amour”. Croyance erronée, confirme le magazine allemand !
Le matin, le taux de testostérone est plus élevé, ce qui donne aux hommes “beaucoup d’énergie, de confiance en eux et de motivation, et augmente également leur désir de sport et de sexe”. Le taux de testostérone baisse ensuite tout au long de la journée, et commence à se stabiliser vers midi, ce qui fait augmenter l’empathie et les rend plus calmes. Le soir en revanche, le taux de testostérone est au plus bas, à moins d’être stimulé par un exercice physique ou du sexe. L’ocytocine, couramment appelée “hormone de l’amour”, prend alors le relais. Comme l’explique le Journal des femmes, chez l’homme, l’ocytocine “joue un rôle dans la sexualité puisqu’elle permet l’éjection du sperme et favorise l’attachement vis-à-vis de sa partenaire”, rendant alors les hommes plus câlins et en recherche de proximité physique et émotionnelle.
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Présente chez tous les humains, la testostérone est disponible en plus grande quantité chez les hommes et influe sur de nombreux domaines. Elle contrôle la production de sperme, assurant une libido élevée. Elle booste également la production de globules rouges et augmente les performances sportives.
Outre l’influence de leur cycle naturel, les hommes peuvent également être soumis à des changements hormonaux d’origine extérieure : le stress fait notamment baisser le taux de testostérone, les rendant plus irritables et émotifs. Lorsque ce taux baisse de façon importante, on peut parler de “syndrome du mâle irritable”. Théorisé par le docteur américain Jed Diamond, il s’agit d’un équivalent au syndrome prémenstruel chez les femmes, qui peut entraîner hypersensibilité, irritabilité, anxiété, colère ou encore troubles de l’humeur chronique.
Plus les hommes vieillissent et plus leur taux de testostérone baisse, à l’instar des hormones féminines dont la chute provoque la ménopause. Selon Cosmopolitan, “la testostérone libre circulant dans le sang diminue de 1,2 % par an” à partir de 40 ans. Chez les hommes, on parle alors d’andropause. Celle-ci peut survenir dès l’âge de 40-45 ans, mais touche la plupart des hommes à partir de 70 ans. Lorsque le taux de testostérone chute et atteint un seuil critique, des troubles de la libido peuvent apparaître, comme une absence de désir sexuel, des érections moins rigides et moins nombreuses, voire une disparition de l’érection matinale. À l’instar de la ménopause chez les personnes menstruées, l’andropause peut provoquer bouffées de chaleur, pertes de mémoire ou encore manque d’énergie – mais bien plus tard que chez les femmes. Alors, si un homme demande à une femme si elle est énervée à cause de ses règles, n’oubliez pas de lui demander s’il a une chute de testostérone la prochaine fois qu’il se montre agaçant !
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