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Les coups de coeur de la rédac : ce qu'on a aimé lire au mois de d'octobre – ELLE France

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Tous les mois, la rédaction de ELLE.fr vous partage sa sélection de coups de cœur littéraires. En octobre, on a aimé un roman graphique, on s’est replongé dans l’œuvre d’Annie Ernaux et on a aussi entrepris un voyage sur les routes du thé. Polar, essai, roman… Il y en a pour tous les goûts.
Roman, polar, essai, récit… En octobre, la rédaction a célébré le prix Nobel décerné à Annie Ernaux en se replongeant dans son œuvre. Les essais sont aussi nombreux, qu’ils nous embarquent sur la route du thé ou décortiquent les anti-héroïnes de nos séries préférées. Côté roman, Sabyl Ghoussoub met en scène son pays d’origine, le Liban, dans un récit intime. Voici les 12 choix de la rédaction, tous genres confondus.
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Dans ce roman intime, Annie Ernaux se penche sur une année fondamentale de sa vie, une année qu’elle avait totalement éludée de sa mémoire et de son œuvre. 1958. La prix Nobel de littérature 2022 se remet dans la peau et dans la tête de celle qu’elle fut à 18 ans, « Je déconstruis la fille que j’ai été » est le point de départ de « Mémoire de Fille ». Annie, « la fille de 58 », issue d’un milieu modeste normand, bonne élève dans un établissement religieux, naïve et inexpérimentée, part travailler l’été dans une colonie de vacances. Elle va y faire l’expérience du désir, de la « première fois », du rejet, de l’indépendance aussi. Cet été-là aura des répercussions intenses sur les premières années étudiantes de la jeune Annie. – Chloé Baïze
Pourquoi se rappelle-t-on mieux Nellie Oleson que Laura Ingalls, Bree Van de Kamp que Susan Mayer ? Dans une ode joyeuse à l’imperfection, le duo d’amies Anaïs Bordages et Marie Telling, chef de service société de ELLE.fr, a listé des anti-héroïnes de séries qui ont révolutionné la représentation des femmes à l’écran. Des mères indignes (Lois dans « Malcolm ») aux traînées (Jen dans « Dawson’s Creek »), en passant par les écervelées (Rachel dans « Friends ») et les traîtresses (Selina Meyer dans « Veep »), toutes ont contribué à redéfinir et dépasser le poncif de la femme parfaite. Un livre drôle et féministe, pour toutes celles à qui l’on a dit un jour qu’elles étaient « aussi douces qu’une mine de sel ». – Mathilde Carton
Une nuit, un soir de drame, trois jeunes femmes qui ne se connaissent pas, Ava, Leyla et Salomeh, se retrouvent confinées chez le grand-père d’Ava. Ces inconnues, toutes issues de l’immigration, vont parler identité, rapport à la religion, déracinement, justice, liberté et féminisme. Le roman graphique est illustré avec de magnifiques calligraphies. – Chloé Baïze
Le Liban fait la Une de l’actualité internationale ces dernières années. Après une révolte populaire à l’automne 2019, une crise économique sans précédent a frappé le pays en même temps que la pandémie de Covid-19. Comme si cela ne suffisait pas, l’explosion du port de Beyrouth d’août 2020 a fait 215 morts et des milliers de blessés. Expliquer le Liban à quelqu’un qui n’y a jamais été relève du défi. Malgré ses contradictions, ce pays bouleverse et fascine(je peux en témoigner pour y avoir vécu quelques mois en 2019). L’écrivain franco-libanais Sabyl Ghoussoub livre toute cette subtilité dans ce roman intime sur l’histoire de sa famille. Il convoque ici ses frères et sœurs, ses parents – les deux véritables personnages principaux du roman – et sa famille plus éloignée, pour nous raconter une histoire forte. Celle de l’immigration d’une famille libanaise en pleine guerre, dans les années 70, de leur découverte d’un nouveau pays, de son éducation marquée par deux cultures et du rapport complexe qu’il entretient encore avec son pays d’origine. Le récit apparaît finalement comme une déclaration d’amour aux origines et à la transmission. – Pauline Weiss
Ce roman nous emmène en Italie, au sud de Naples. C’est ici que Milena a, en partie, grandi aux côtés de son grand-père Michele. Village côtier, plage divine, végétation luxuriante et odeurs estivales, cette destination a tout pour plaire. La jeune comédienne connaît par cœur les coins et recoins de cette maison nommée « la maison aux miroirs » à cause de son entrée ornée de douze glaces. Un élément de décoration qui a un rôle dans l’histoire. Alors qu’un choix déterminant pour sa vie future se présente à elle, Milena voit son été basculer. En reconstruisant le mur d’enceinte de la maison, les ouvriers découvrent un squelette. Qui est-ce ? Depuis combien de temps est-il là ? A-t-il été tué ? Le grand-père de Milena, atteint d’Alzheimer, semble très touché par cette découverte. La jeune femme débute alors une enquête pour trouver l’identité de la victime. Ses recherches la guident vers Eva, sa grand-mère, dont elle ignore tout. Cristina Caboni nous transporte dans une histoire familiale passée dont les événements font écho au présent. Bien plus qu’un énième roman à l’eau de rose, « La Maison aux miroirs » nous tient en haleine dans un cadre idyllique. Impossible de ne pas avoir un coup de cœur ! – Zoé Puyremond
Dans ce 38e roman d’un des maitres du polar contemporain, on retrouve l’inspectrice de nuit Renée Ballard, qui enquête sur le meurtre d’un garagiste endetté. Celle-ci croise de nouveau la route d’Harry Bosch, désormais retraité, et dont une ancienne affaire est en connexion avec la sienne. Le tout dans un Los Angeles plus tumultueux que jamais, en pleine crise du covid et de la police avec le mouvement Black Lives Matter. Comme souvent avec Connelly, la lecture est addictive : difficile de lâcher le livre avant la dernière ligne. Si j’ai une affection particulière pour Harry Bosch et qu’il est difficile de voir le personnage vieillir, Renée Ballard est une inspectrice « badass » qui ne manque pas de courage ! – Chloé Baïze
Parler de la maladie sans en faire une histoire triste : c’est le pari réussi de « La tempête », le roman graphique de Violette Vaïsse. On suit le récit de la vie d’une famille, frappée par la maladie qui, telle une tempête, emporte tout sur son passage. La mère se bat depuis 20 ans contre le cancer du sein et ne compte pas écouter son médecin tant adoré. Entre le Maroc et la France, on vit au rythme du combat d’une femme mais surtout d’une famille soudée, drôle, avec une vie finalement plutôt banale. Un récit rassurant qui touche très justement la réalité de l’épreuve du cancer du sein. – Auriane Guérithault
Vous aussi, vous en avez marre de lire que si les Vierge sont maniaques, c’est parce qu’il s’agit d’un signe « féminin » ? Et que si les Bélier tapent fort du poing sur la table, c’est juste parce qu’ils sont « masculins » ? L’autrice du podcast « Z comme Zodiaque » mêle réflexions féministes et astrologie dans cet essai hybride. Intelligent, drôle et surtout rafraîchissant, l’ouvrage en profite pour questionner autant notre rapport au genre qu’à l’astrologie. – Marion Surateau
Le 6 octobre dernier, Sylvie Caster a sorti un livre intitulé « 13 novembre – Chroniques d’un procès ». Pour Charlie Hebdo, la journaliste (ex « Charlie Hebdo » et « Canard enchaîné ») a suivi le procès des attentats du 13 novembre 2015 qui s’est tenu du 8 septembre 2021 au 29 juin 2022. Un recueil de chroniques qui nous catapulte à l’intérieur de la salle d’audience, au sein de son atmosphère pesante. « Avec leurs mots, ces parties civiles, ces rescapés sont parvenus à dire l’horreur, l’effroi. On sortait de ces audiences hantées par ces visions, cette sensation de mort imminente », écrit Sylvie Caster. Bouleversant. – Ophélie Daguin
Après « Les femmes aussi sont du voyage », un premier livre mêlant histoire, sociologie et expérience personnelle, Lucie Azema présente un deuxième ouvrage tout aussi nomade. L’autrice a vécu au Liban, en Inde et en Iran avant de partager sa vie entre Istanbul et la France. Des lieux rêvés pour une amatrice de thé. Cet amour est l’objet du livre qui se concentre particulièrement sur son « usage ». L’expérience du thé n’est pas la même, que l’on soit à Paris, dans les steppes d’Asie Centrale ou dans l’Himalaya. Lucie Azema nous plonge aussi dans sa géopolitique, en convoquant à tour de rôle les voyageuses et voyageurs qu’elle affectionne tant : Alexandra David-Néel, Nicolas Bouvier… Le livre se dévore avec l’envie de courir vers la boutique de thé la plus proche de chez soi, ou encore mieux, de partir découvrir l’esprit du thé en Asie. –  Pauline Weiss
Enfant de Bohême ». Celui de leurs origines dans l’actuelle République tchèque. Spécialiste reconnu du monde arabo-musulman, Gilles Kepel s’en était pourtant éloigné : « Comme l’esprit du monde hégélien, notre famille avait migré vers l’Occident. Il était scandaleux, blasphématoire même d’aller à rebours, plus encore dans un Sud méprisé […]. Ce n’est qu’à l’âge mûr que j’ai découvert sa résurgence enfouie – tandis que ta mémoire disparaissait, prélude à l’érosion de ta vie, et je pris le relais pour te conserver encore un peu avec moi. L’univers esthétique où ton père s’était épanoui m’aspira à mon tour, je pus te comprendre enfin en dépit de ta démence sénile et t’aimer in extremis. » Ce texte chatoyant et tendre s’adresse à Milan K. Artiste dramatique courant après les cachets et les dames, Milan fut le premier traducteur en français du dramaturge et président Vaclav Havel. En réalité, « Enfant de Bohême » dresse un double portrait : celui de Milan, le père de Gilles Kepel, auquel s’ajoute celui de Rodolphe, son grand-père, professeur de français, nationaliste opposé au joug des Habsbourg, arrivé en France en 1908 et membre de la communauté tchèque parisienne à la Belle Époque. Il rencontra Apollinaire, le traduisit en tchèque, et fréquenta tous les artistes du quartier Montparnasse. Certains d’ailleurs, tels l’illustrateur Mucha et le peintre Kupka, étaient ses compatriotes. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Rodolphe, veuf, s’exila à Londres avec Milan et sa petite sœur. Érudite et joyeuse, la peinture de ces destins européens explique que Gilles Kepel soit, dans ses travaux, tellement attaché aux valeurs républicaines, gages d’indépendance. – Virginie Bloch-Lainé
Outre le monde du cinéma, Marilyn Monroe fascine également celui de la littérature. Preuve en est, la sortie de « Marilyn, les amours de sa vie », un livre signé par Michel Schneider, psychanalyste et écrivain – déjà auteur de « Marilyn, dernières séances » (2006). À travers une poignée de photographies et ses quelque deux cents pages, l’abécédaire dresse le portrait d’une icône brisée. Avec ses mots et ses maux, Marilyn Monroe nous parle d’amour, de sa jeunesse, de sa mère et du bonheur, entre autres. Un livre à découvrir pour se (re)plonger dans la vie de celle née sous le nom de Norma Jeane Mortenson. – Ophélie Daguin
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