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Les 10 pires films de 2022 (jusqu'ici) selon Écran Large – EcranLarge

Parce qu’il y a déjà plein de films à détester en 2022, Écran Large fait le point sur les 10 pires film de cette mi-année déjà bien chargée.
Cette année encore, il y a eu de très bons films à l’affiche ou sur les plateformes de streaming. Mais derrière chaque Men ou Decision to Leave se cache un Morbius ou un Jurassic World 3 prêt à crever les yeux et briser les genoux des cinéphiles.
Ne pouvant plus retenir sa colère et son devoir de justice, la rédaction s’est donc concertée pour faire une première sélection des 10 plus grosses daubes sorties entre janvier et début juillet 2022 avant de faire un état des lieux complet à la fin de l’année. Alors sortez vos fourches, des tubes entiers d’aspirine et beaucoup de sérum physiologique parce qu’on va parler de films déviants, sales et très bêtes qui nous ont énervés et déçus. 
La sélection des 10 pires films de la mi-année selon Écran Large, classés du plus impardonnable au plus oubliable. 
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Thor : Love and Thunder : photoIl faut garder des munitions pour décembre
 
Sortie 30 mars 2022 – Durée 1h45 (ressenti : 3 heures)
 

 
De quoi ça parleJared Leto se prend pour Bruce Wayne, mais avec une maladie rare (autre que son method acting). En essayant de trouver un remède, il se transforme en vampire, mais plus version Edward Cullen que Dracula. Son frère adoptif est lui aussi malade et veut de la potion magique pour avoir des abdos. Du coup, il devient méchant, tue des gens et danse bizarrement. Morbius dresse des chauves-souris, tue son frère et accepte sa nouvelle condition de vampire végétarien qui feule.
Pourquoi c’est la cata : Le seul intérêt de Morbius est de confirmer que le Spider-Verse de Sony plonge tête la première dans le ravin. C’est une histoire vue mille fois qui se contente de cocher les étapes obligatoires de l’origin story. En plus de son vampire hématophobique ridicule, la paresse d’écriture est presque revendiquée. Les acteurs sont en roue libre (surtout Matt Smith), tout est pris au premier degré, la réalisation de Daniel Espinosa est inexistante et les effets spéciaux sont laids à en pleurer. Et encore, on aurait pu pardonner tout ça ou juste y accorder de l’indifférence, comme pour les mille navets qui sortent par an. 
 
Morbius : photoPas une gueule de porte-bonheur 

Sauf que Morbius n’est pas seulement un accident industriel ou un ratage malheureux, c’est surtout du gros foutage de gueule. Le personnage de Morbius avait peut-être quelques fans préexistants (on est sûr qu’il y en avait au moins deux), mais tout l’attrait du film reposait sur son maigre lien avec Spider-Man. Les quelques clins d’oeil à Far from Home dans la bande-annonce et la présence du Vautour devaient donner du poids au Spider-Verse en créant un pont avec le MCU. Mais le méchant de Michael Keaton n’apparaît en fait que dans une vielle scène post-générique sur fond vert, sans aucune logique, si ce n’est celle de faire un doigt d’honneur aux fans. Du coup, on lui en fait un aussi.
Notre critique du monstrueux Morbius

La (mauvaise note) d’Écran Large : 0,5/5
Sortie : 2022 – Durée : 1h27 d’hallucination totale
 


 
De quoi ça parle : Une bande de jeunes qui ne peut décemment pas exister, quel que soit le segment de Multivers, décide d’aller sur le lieu de tournage d’Arthur et les Minimoys (aka la maison de vacances de Luc Besson) parce qu’ils sont trop fans de la saga. Heureusement, leur faute de goût monumentale est punie par des événements plus ou moins étranges.
Pourquoi c’est la cata : Depuis la sortie d’Arthur, malédiction, il est presque plus difficile de se moquer de ce nanar aussi ubuesque que le laisse présager son pitch. De témoignage en témoignage, on sait désormais que Barthélemy Grossmann a été dépossédé de son film par Luc Besson, qui a d’ailleurs bouclé ce petit budget en faisant bosser des étudiants de l’École de la Cité à moindre coût.
 
Arthur : Malédiction : photo, Ludovic BerthillotFuyez, pauvres fous
 
Dès lors, Arthur, malédiction ne peut décemment être considéré qu’en tant que film semi-amateur, ce que sa fabrication proprement indigente ne fait que confirmer. Outre l’absence totale d’écriture qui rend ses personnages aussi intelligents que des huîtres périmées, tout pue l’improvisation gênante, de la direction d’acteurs à la photographie en passant par un montage qu’on jurerait parodique (on ne se remet toujours pas des stock-shots des cerfs, ou de certains jump cuts).
Au moins, ce machin (parce qu’on peut plus appeler ça un film) a le mérite de renouveler sa médiocrité à chaque scène, si bien qu’à chaque nouveau problème, on est de plus en plus happé par tant de nullité. Ajoutez à cela un final dont le cynisme nauséabond est à la hauteur de l’image déjà bien écornée de Besson, et vous avez là l’un des pires films de ces dernières années.
Notre critique de Arthur, malédiction
La (mauvaise note) d’Écran Large : 0,5/5
Sortie : 8 juin 2022 – Durée : 2h26 et 226 questions tellement c’est con
 


 
De quoi ça parle : Owen et Claire courent après leur gamine-clone, enlevée par des trafiquants. Ellie Sattler court après le méchant PDG de la méchante société Biosyn. Alan Grant court après Ellie. Ian Malcolm court après quelque chose. Le scientifique Henry Wu et la pilote Kayla Watts ont apparemment des raisons d’être là. Et tout le monde se retrouve dans la vallée perdue des dinosaures, pour quelque chose qui a apparemment du sens.
Pourquoi c’est la cata : Parce que c’est pire que Jurassic World, et que ça ferait passer Jurassic World 2 pour un prétendant à l’Oscar du meilleur scénario. Parce que la saga n’a rien connu de pire que ce navet de luxe, dont chaque morceau est pire que les pires morceaux du Monde perdu et Jurassic Park 3. Parce que c’est tellement bête, absurde et incohérent que l’équipe d’Ecran Large a passé deux semaines à en reparler, pour compiler les aberrations de ce machin sans queue ni tête (et on a abandonné avant d’avoir fini).
 
Jurassic World : Le Monde d'après : photo, Chris PrattChris Prattiquement pire acteur de l’année

Plus personne n’attendait grand-chose de la saga, surtout avec Colin Trevorrow aux manettes. Mais qui était prêt pour un tel naufrage, qui renie le principe même de la fin de Fallen Kingdom (ce fameux monde d’après, rires), et retourne se cacher dans une vallée qui n’est qu’un autre parc ? Qui croit une seconde aux motivations d’Ellie, Alan et Ian, réunis par la force des chéquiers d’Universal ? Pourquoi rajouter un énième personnage nul (Kayla) alors que la trilogie n’est même pas foutue de gérer et respecter les précédents (pensée pour les gamins du premier, totalement éjectés depuis) ?
Le scénario est tellement bricolé qu’il grince encore plus qu’une armoire Ikea au bout de six mois, mais la mise en scène de Colin Trevorrow est l’ultime pirouette. Incapable de créer le moindre vertige, le moindre frisson ou la moindre tension, il filme les dinosaures comme de grosses vaches, et rate même les moments les plus simples (l’intro en mer et l’épilogue, totalement désespérants). Il n’y a qu’à voir l’ignoble scène où tous les personnages sont réunis face au grand méchant dino du film pour sérieusement se demander qui a écrit, filmé, monté et validé cet enchaînement d’images qui défie toute logique. Bravo à Jurassic World : Le Monde d’après, qui s’impose comme une brillante démonstration de la pure connerie qui préside au cynisme hollywoodien (vous pouvez inverser connerie et cynisme, ça marche aussi).
Notre critique de Jurassic World 3 alias “mais que c’est nul bordel”.
10 raisons de détester Jurassic World 3.
La (mauvaise note) d’Écran Large : 1/5 (mais 1 point de trop, au fond).
Sortie : 1er juin 2022 – Durée : 1h34
 
Firestarter : photo, Ryan Kiera ArmstrongLes enfants sont formidables, sauf quand ils essaient de vous tuer
De quoi ça parle : De Andy et Vicky, victimes d’expériences dans leur jeunesse, et de leur fille Charlie, qui brule des chats, des gens et les bonnes idées de Stephen King quand elle est contrariée. Les choses se compliquent lorsque l’organisation qui leur a conféré leurs pouvoirs engage le plus inflammable de ses agents pour capturer cette menace miniature.
Pourquoi c’est la cata : Le roman de King avait déjà été adapté en 1984 dans un film mal-aimé, mais qui pouvait revendiquer quelques belles séquences d’incendie. Qualité à laquelle ne peut même pas prétendre cette version Blumhouse simplement intitulée Firestarter. Probablement mutilé par les réécritures et les mésaventures de sa préproduction, le scénario démembre le texte original pour survoler les pans les plus importants de l’histoire et vider les personnages de leur substance, quand il ne les éjecte pas purement et simplement… avant de les faire réapparaître sans raison apparente !
 
Firestarter : photoIl s’est aussi fait casser la gueule au box-office
 
Mais la véritable déception, c’est la présence à la mise en scène de Keith Thomas. Appelé à la rescousse après deux remplacements à ce poste, le réalisateur du très flippant The Vigil foire complètement son entrée sur la scène hollywoodienne, incapable de faire exister son style dans cette terrible démonstration de vide. Avec un peu de chance, l’échec économique cuisant du film le fera passer inaperçu dans sa carrière et on n’en gardera que la bande originale, composée par un John Carpenter plutôt en forme.
Notre critique de Firestarter
La (mauvaise note) d’Écran Large : 1/5
Sortie : 11 février 2022 sur Netflix – Durée : 1h51
 


 
De quoi ça parle : D’un Paris futuriste plein de robots plus ou moins intelligents, et d’une maison chic où les robots domestiques prennent en otage leurs maîtres. Pendant que la révolution gronde dehors, les humains se disputent, se tripotent, et rappellent que l’humanité mérite de mourir.
Pourquoi c’est la cata : Parce que ça n’est pas digne du génie Jean-Pierre Jeunet, derrière Delicatessen et La Cité des enfants perdus (co-réalisés avec un autre génie, Marc Caro), et bien sûr Alien, la résurrection et Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain. Le réalisateur avait certes divisé avec Un long dimanche de fiançailles, et surtout Micmacs à tire-larigot et L’Extravagant Voyage du jeune et prodigieux T. S. Spivet, mais Bigbug est de loin son pire film – sachant qu’il a passé des années à essayer de le faire produire, et que seul Netflix lui a dit oui.
 
BigBug : photo, Claude PerronLes seuls trucs à “sauver”

 
Rencontre insolite entre un scénario raté de The Twilight Zone et une sitcom poussiéreuse des années 90, BigBug se contente de recycler tous les clichés de la SF (intelligence artificielle, révolution des robots, bêtise inhumaine des humains) dans un décor de studio éclairé comme un dimanche soir sur TF1. Il y a quelques belles images du côté des robots, mais le carnage reste ahurissant tant l’écriture et la mise en scène sont aux fraises. Une immense horreur qui ne sera lavée qu’avec un revisionnage des chefs-d’œuvre de Jeunet.
Notre critique de l’affreux BigBug
La (mauvaise note) d’Écran Large : 1/5
Sortie : 17 mai 2022 en VOD – Durée : 1h29 
  


 
De quoi ça parle : De Jaelyn et Kyle, un couple qui part littéralement à la dérive après qu’une tempête a emporté leur bungalow sur la mer durant leurs vacances au Vietnam. Pour tenter d’attirer l’attention d’un avion, Jaelyn allume un feu sur leur radeau de fortune (oui oui) et forcément, ça tourne mal. Il y a aussi un requin qui veut les bouffer, mais n’y arrive qu’à moitié. 
Pourquoi c’est la cata : Passé une demi-heure, il n’est pas impossible de se demander si par mégarde on n’aurait pas lancé le mauvais film. Avec un titre comme The Requin et une affiche super originale qui montre un énorme squale la gueule ouverte et les dents dehors, il y a normalement peu de doutes sur le fait qu’on est censé regarder un film de requin et non un survival tout naze. Il faudra quand même se taper le jeu hystérique d’Alicia Silverstone pendant près d’une heure avant d’apercevoir le moindre bout d’aileron numérique. 
 
The Requin : photoPublicité mensongère 
 
Le film de requin étant un repère de mauvaises séries B surfant sur le Z, personne ne s’attendait à un chef-d’oeuvre. Mais si la générosité du tout aussi récent Shark Bay a pu contrebalancer son scénario neuneu, ses personnages cons comme des algues et ses effets spéciaux pas terribles, The Requin n’a rien d’un minimum divertissant. Le film verse dans la métaphore grossière et étale ses lieux communs sur le traumatisme avec un sérieux déconcertant
L’environnement fait encore plus pitié : des fonds verts de partout, une piscine de jardin dont on verrait presque les bords, de faux raccords, de changements de lumière improbable et un brouillard cache-misère. Bref, The Requin n’est même pas drôle dans sa médiocrité, juste ennuyeux. 
Notre critique de The Requin 
La (mauvaise note) d’Écran Large : 1/5
Sortie : 18 mars sur Amazon Prime Video – Durée : 1h55 de touche-pipi
 


 
De quoi ça parle : Des escargots de Ben Affleck, avant tout. Mais aussi d’une relation amoureuse des plus toxiques, puisque madame séduit tous les hipsters du coin et que monsieur les menace de mort. Un quiproquo qui se résoudra après moult scènes sexy (enfin, si vous êtes un quarantenaire hétéro n’ayant jamais vu de film érotique de sa vie) et une poursuite trépidante (enfin, si vous utilisez un déambulateur).
Pourquoi c’est la cata : Voir Adrian Lyne revenir au thriller érotique “sulfureux” avec Eaux Profondes, trente ans après la fin de ce genre mort, enterré et pourrissant, nous faisait déjà marrer, mais le résultat dépasse nos espérances. Pour tout avouer, la rédaction s’est même mise en pause pendant deux heures, afin de savourer collectivement ce grand moment de ringardise. Que voulez-vous ? Nous vivons de plaisirs simples, et le regard éteint de Ben Affleck, soutenu de longues minutes par la mise en scène stoïque (enfin, “classieuse”, disent ses défenseurs) de Lyne, en est un.
 
Eaux profondes : Photo Ben AffleckQuand tu classes tes nudes
 
Évidemment que les scénaristes Arnon Milchan et Sam Levinson (tiens, tiens…) revendiquent une critique du couple petit-bourgeois américain, mais à se persuader que les codes du thriller érotique post-Basic Instinct (parfois atrocement misogynes, et oui n’hésitez pas à commenter) sont encore les meilleurs pour traiter d’un tel récit, ils le parodient involontairement… pour notre plus grand plaisir. On en rigole encore régulièrement, et on sera les premiers à créer un hashtag sur Twitter pour obtenir une suite.
Notre critique d’Eaux Profondes
La (mauvaise note) d’Écran Large : 1,5/5
Sortie: 2022 – Durée : 2h23 (5h en ressenti)
 


 
De quoi ça parle : “Vite, une intrigue !”, cria Warner Bros à J.K. Rowling, quand bien même elle était persona non grata à Hollywood, au même titre que pas mal d’acteurs de sa franchise. Mais elle eut soudain une idée : autant faire n’importe quoi.
Pourquoi c’est la cata : À partir du moment où un film explique que ses personnages doivent inventer un plan sans queue ni tête pour contrer les pouvoirs de médium du méchant, c’est qu’il y a un problème. Certes, le yes-man David Yates a toujours assemblé platement les scènes de ses Harry Potter, mais les films avaient au moins pour eux un minimum de tenue et de panache. Avec Les Animaux fantastiques : les Secrets de Dumbledore, c’est la Bérézina, un monstre tendance Frankenstein dont on perçoit les coutures dues à ses nombreuses phases de réécriture.
 
Les Animaux fantastiques : Les Secrets de Dumbledore : photo, Jude Law“Vous ne passerez pas !”, dit Dumbledore aux producteurs de l’épisode 4.
 
Bien entendu, il semblait difficile de se relever de la médiocrité de l’opus précédent, surtout en ôtant de l’équation Johnny Depp et Ezra Miller. Mais au-delà de ces problèmes extérieurs au film, celui-ci enchaîne ses péripéties avec un tel manque de rythme et d’envie qu’on jurerait voir une expérience sociologique sur notre résistance au sommeil.
Les acteurs s’ennuient dans des décors vides sans couleurs, et les fameux animaux fantastiques sont une fois de plus forcés au chausse-pied dans un récit qui essaie tant bien que mal de s’accrocher à son fan-service. Les Secrets de Dumbledore pourrait ainsi être comparé à un.e ex agaçant.e, qui sait que tout est fini, mais refuse malgré tout de partir en s’accrochant à votre jambe. Il ne s’agit plus seulement de tuer la franchise Harry Potter, mais d’ôter toute joie de vivre de ses anciens fans, à la manière d’un Détraqueur.
La (mauvaise note) d’Écran Large : 1,5/5
Sortie : 9 février 2022 – Durée : 2h07 (ou plus qu’il ne faut pour gravir une pyramide)
 


 
De quoi ça parle : Hercule Poirot est convié aux noces d’un riche couple se déroulant sur un bateau voguant sur le Nil. Sauf que la mariée est justement assassinée pendant le voyage et qu’il va donc enquêter pour trouver qui est coupable de sa mort.
Pourquoi c’est la cata : Parce que Kenneth Branagh avait déjà permis à Agatha Christie de jouer à la toupie dans sa tombe avec sa version de Le Crime de l’Orient-Express et qu’il permet désormais à l’autrice de concurrencer le grand collisionneur de hadrons vu son horrible version de Mort sur le NilDans un geste aussi paradoxal qu’inouï, le cinéaste parvient à être à la fois trop fidèle au livre et complètement à côté de la plaque puisqu’il invente des sous-intrigues inédites (mais surtout inutiles et superflues).
Donc évidemment, ce Mort sur le Nil n’a aucun intérêt et n’a rien de véritablement nouveau à proposer. Mais le pire se trouve surtout ailleurs : le foutage de gueule de Disney avec les spectateurs. Mort sur le Nil a terminé son tournage en décembre 2019 et a été repoussé de plus de deux ans à cause du Covid, pourtant, visuellement, le long-métrage est d’une médiocrité inacceptable. Absolument ignoble techniquement à cause d’effets spéciaux non-terminés malgré deux ans de post-production supplémentaires, le long-métrage est un véritable doigt d’honneur au public. Et rien que pour ça, autant vous éviter ce carnage.
La (mauvaise note) d’Écran Large : 1,5/5
Sortie : 9 février 2022 – Durée : 2h de perdues (pas le podcast)
 


 
De quoi ça parle : De deux astronautes plus ou moins déchus de la NASA qui décident d’écouter un complotiste, parce qu’il avait raison. La Lune n’est pas un satellite naturel, mais une mégastructure alien. Et en plus, elle va bientôt détruire la Terre, donc va falloir se sortir les doigts pour sauver le monde.
Pourquoi c’est la cata : Parce qu’on s’attendait à rien, et on a quand même été plus que déçus. Dans ses bons moments, Roland Emmerich rime avec destruction massive (2012, Independence Day), et parfois même avec bonnes idées (Stargate, Le Jour d’après). Dans ses pires, il commet Godzilla, 10 000, Independence Day 2, et Moonfall, à ranger dans la benne à ordure non recyclable.
 
Moonfall : photoQuand c’est enfin le générique de fin

 
Vous vouliez un grand et gros spectacle où la Terre est ravagée ? Moonfall recycle les quelques rares bonnes idées d‘Independence Day 2 (la gravité inversée) avec encore moins de talent, et ne semble même plus croire aux raz-de-marée, boules de feu et autres joyeusetés ; si bien qu’il n’y a aucune image iconique ni scène marquante. Vous vouliez une épopée spatiale un peu folle ? Moonfall recycle les pires idées de SF, et fait comme si Battlestar Galactica, Mass Effect, Halo ou Mission to Mars n’existaient pas.
Vous vouliez simplement un blockbuster con comme une brique ? Moonfall se prend évidemment beaucoup trop au sérieux dès qu’il s’agit de faire parler ses personnages, qui sont tous aussi engageants que des parpaings maquillés en Playmobil. La promesse drôle et absurde du pitch s’envole donc scène après scène, pour laisser place à un champ de ruines désespérément plat et vide. Rarement l’apocalypse aura été si moche et molle.
Notre critique de Moonfall, Objectif Nul.
La (mauvaise note) d’Écran Large : 1,5/5 (mais vraiment en étant de bonne humeur)
Il m'a que le film de vacances de tonton Joseph
Arf je suis vraiment pas d'accord pour les Animaux Fantastiques. Il révolutionne rien et il est loin d'être le meilleur de la saga HP mais je l'avais trouvé joli et mélancolique. Un bon petit blockbuster d'hiver sans prétention, bien mieux maîtrisé que son prédécesseur.

Et je sais que vous allez mettre Love And Thunder dans votre prochain top et ça me peine ! Haha
Je dois être l'un des seuls au monde à défendre ce film et à l'aimer. Je le trouve tellement plus intéressant qu'une grande partie des films Marvel, il a une véritable signature comparé à… bah à quasiment tout le reste. J'aurai juste voulu qu'il aille autant dans le drame que dans la bouffonnerie (dont je suis assez friand).
À la fin du MCU, il fera parti de ceux dont je me souviendrai avec :

– Iron Man 1 (le petit miracle fondateur) et 3 (Shane Black ❤)
– Captain America 1 (Joe Johnston ❤) et 2 (oui c'est les Russo mais il est vraiment efficace)
– Gardiens de la Galaxie 1 et 2 (James Gunn et sa sensibilité ❤)
– Avengers 1 (l'écriture de Whedon) et 3 (encore les Russo mais toujours très efficace)
– Thor 3 et 4 (l'humour débile d'Hemsworth et Waititi)
– Doctor Strange 2 (Sam Raimi qui pose sa timide patoune mais qui en fait un des Marvel les plus efficaces… et puis y a Elizabeth Olsen)
– Eternals (la petite bouffée d'air frai du MCU)
Jurassique Word est génial non mais vraiment n'importe quoi
Quand on compte combien ces films ont coûté, on commence à salement comprendre que rien ne tourne rond. Miser autant sur de tels nullités, dont même le concept est minable…
Et pendant ce temps, des petits bijoux ne trouveront jamais de financement parce que trop en dehors des sentiers battus.
À noter aussi que le blockbuster américain, depuis l'avènement de Disney, tourne sacrément en rond et m'inquiète de plus en plus.
Si Avatar ne met pas un énorme coup de pied au cul de ces prods sans talent, je doute fort de retourner voir un gros film avant un bon moment.
Moi j'ai bien aimé quelques uns de ces films
@ bad taste

Un des problèmes du cinéma est que nous sommes trop gentils, trop politiquement correct, à essayer de trouver des points positifs qui n'existent pas pour sauver des films ou des carrières qui ne le méritent pas.

Quand un film est très mauvais, il ne faut pas avoir peur de froisser quelques egos. Sinon ils continuent à sortir des mauvais films. Il ne faut pas avoir peur de dire que si, ce film est une grosse bouse, un gros étron. Tant pis pour les susceptibilités froissées. Après tout, ils nous imposent leurs vomis, ce sont eux qui ont commencé.
jurassic world ,comment peut on foirer un film a ce point alors qu'il avait le meilleur thème de toutes les sagas, il n'y a plus aucun respect pour les Dino alors qu'au musée leurs squellettes a eux seuls provoque la peur, la appart la scene des raptors qui est passable mais trop d'effets spéciaux on dirait des clown sur patte , il aurait fallut mettre 2 ou 3 dinos dans une tite ville sombre avec beaucoups de suspences , en tout cas les anciens acteurs de Jurassic park on sauver le coup sans quoi une eternel deception , il faut revoir Jurassic Park 1 pour rincé vos yeux apres une flop pareil
Pour moi désolé mais Moonfall est largement pire que Jurassic World 3 ou Les Animaux Fantastiques 3 !!!
Dans le genre film ultra crétin, Emmerich nous a fait une masterclass de nullité, en plus de sombrer dans le complotisme en donnant symboliquement raison aux pires crétins de la planète, alors qu'auparavant il avait plutôt des messages d'humilité et de remise en question (notamment la fin du Jour d'après)… Finalement quand je vois ce massacre je suis ravi que sa trilogie reboot de Stargate ait été annulée, il aurait été capable de ruiner complètement la franchise en balayant plus de 15 ans de canon.
Vu maintenant le prix des places et qu'on dit que Le temps c'est de l'argent, ben, je ne veux pas en perdre! C'est pourquoi, non seulement je ne serais jamais allé voir un seul de ces films, mais même en streaming illégal, je ne gâcherai pas mon temps. Mention spéciale aux commentaires et aux notations, même si pour certains 1,5 c'est beaucoup. Suis-je le seul à penser que le Cinéma est mort?
Concernant le dernier Animaux fantastiques, si je suis globalement d'accord avec la critique, j'ai trouvé le ton dépressif très surprenant pour un blockbuster de ce type. Ce qui du coup l'a rendu plus intéressant que n'importe quel épisode de la saga Harry Potter. Ça tient beaucoup au jeu de Jude Law.

Pour le reste, effectivement, il y a beaucoup de déchets. Firestarter par exemple est à peine un téléfilm. On croirait le film incomplet tellement il survole n'importe comment le roman. Incroyable de ne pas être capable d'adapter un écrivain comme King qui écrit pratiquement ses bouquins pour être des films.

Le Jeunet est impossible à regarder jusqu'à la fin. C'est nul, baveux, bavard, franchouillard , beauf, quoi. Une honte.

Le Besson… comment dire… C'est le crépuscule d'un imposteur de longue date qui n'a plus rien à foutre de rien, visiblement, et qui tient à le faire savoir. Pas grave.

Le Jurassic Machin est un produit industriel avec une marque dessus, un peu comme ces marques qui ont marqué l'enfance des gens nés dans les années 70 et qui aujourd'hui ne sont que de la merde marketée jouant sur la nostalgie. Si l'emballage est le même le produit est un truc frelaté.

Il fut un temps béni où les cinéphiles allaient voir les films de série B italiens pour se marrer entre potes. C'était bon enfant et ça faisait de beaux souvenirs, et même, ça pouvait ouvrir des vocations de voir qu'on pouvait faire un film de cinéma avec trois bouts de ficelles et un terrain vague.
Avec les merdes comme Morbius dont le budget café pourrait permettre de produire 10 séries B des années 80/90, on na même pas envie de payer pour se marrer ni même de le télécharger pour rien. Et ça ne donne envie à personne de devenir réalisateur. Si ça pouvait mettre un terme à la carrière de Leto par la même occasion…

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