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Les premiers lots, comprenant les anciennes collections d’hiver de la chaîne qui a fermé il y a plus d’un mois, doivent arriver ce mercredi dans les rayons.
Une semaine après la vente aux enchères qui a vu Noz rafler les stocks de Camaïeu, les premiers lots de vêtements doivent arriver ce mercredi dans les rayons de l’enseigne de déstockage. «Les arrivages se poursuivront tout le mois», a indiqué à La Voix du Nord Sébastien Jaffrès, représentant de Noz.
À l’occasion de la vente aux enchères des stocks restants de Camaïeu, mis en liquidation judiciaire, l’enseigne de déstockage est repartie la semaine dernière avec 18 des 20 lots mis en vente, en réglant 3,82 millions d’euros. Une somme dérisoire, si on la compare à la valeur estimée de l’ensemble. Seuls deux lots n’ont pas été récupérés par Noz : ceux des stocks des magasins de Corse et de Monaco.
La vente avait lieu un mois après que l’entreprise de prêt-à-porter a dû fermer ses 511 magasins et licencier ses 2600 salariés. Malgré d’importantes ventes réalisées lors des derniers jours d’ouverture, un certain montant de stocks étaient restés invendus. Basée en Mayenne, Noz a notamment mis la main sur la très convoitée collection hiver 2022-2023 de Camaïeu, qui n’avait pas eu le temps d’être présentée en magasin. La mise à prix s’élevait à 450.000 euros, et Noz a finalement déboursé 530.000 euros.
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Cette vente a été une bonne affaire pour Noz : au total, la valeur globale des stocks mis aux enchères, s’ils avaient été vendus en magasins, était évaluée à 51,6 millions d’euros pour près de 2 millions de pièces, d’après la maison Mercier, organisatrice de l’événement. «La totalité des stocks des 509 magasins sont proposés à la vente, soit environ 1.200.000 pièces pour une valeur prix de vente magasin d’environ 34 millions d’euros TTC», était-il indiqué sur le site de la maison aux enchères. À cela s’ajoutait la totalité des stocks des entrepôts, soit 580.000 pièces pour une valeur d’environ 14 millions d’euros, ainsi que la collection hiver 2023, soit environ 276.200 pièces pour 3,6 millions d’euros.
Malgré la valeur estimée des stocks s’ils avaient été vendus en magasin, la maison Mercier visait plutôt une vente atteignant 1,5 million ou 2 millions d’euros. Un montant qui a, in fine, atteint quasiment le double. Noz a jusqu’au 14 novembre pour enlever la marchandise pour les stocks provenant des magasins dans l’ensemble de la France, et jusqu’à fin novembre pour les stocks provenant des entrepôts nordistes.
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Avec ses 312 magasins de déstockage, Noz semble être en capacité de récupérer les stocks de chacune des boutiques. Selon Sébastien Jaffrès, environ 150 personnes s’attellent en ce moment à cette tâche. Ce seront les anciennes collections hiver qui seront proposées en premier à la vente dans les magasins Noz. La collection de cet hiver arrivera «courant décembre», affirme le représentant de l’enseigne à La Voix du Nord. Les pièces estivales seront elles disponibles «l’an prochain». Quant aux prix, les articles déjà soldés par Camaïeu lors de sa fermeture et les invendus feront l’objet de rabais de 30 à 50%, assure Sébastien Jaffrès. Pour la collection de cette saison, «les prix sont encore en discussion», rapporte-t-il.
Noz, société fondée en 1976 à Laval, a développé une expertise en la matière : son modèle repose sur la revente de produits provenant exclusivement de surstocks, de fins de séries, de fins de collections, de changements de packaging, de commandes annulées ou encore de ventes aux enchères. Des produits textiles qu’elle revend ensuite à petits prix dans ses 312 points de vente présents exclusivement en France.
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Mais malgré cet investissement important dans les stocks de Camaïeu, les affaires ne semblent pas si simples pour Noz, qui revendique tout de même un chiffre d’affaires annuel de 550 millions d’euros, puisque la société a fermé une vingtaine de ses magasins en septembre. En attendant, les amoureux de Camaïeu pourront profiter une dernière fois de ses créations chez le déstockeur.
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C’est vraiment navrant ! Camaieu proposait des vêtements plutôt sympas à des prix corrects.
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L’enseigne de déstockage Noz met en vente les vêtements rachetés la semaine dernière à Camaïeu
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Le Figaro
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