L’idée part d’une bonne intention : moins polluer. Le résultat est bien moins convaincant, et risque de virer rapidement à l’enfer.
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C’est désormais officiel : plus aucun véhicule thermique neuf ne sera vendu dans l’Union européenne à partir d’octobre 2035. Toujours au nom de « la sauvegarde de la planète », et quoi qu’il en coûte.
Or, non seulement cela va coûter cher, mais il sera difficile d’être prêts en temps et en heure. Par ailleurs, les résultats escomptés en termes d’environnement sont loin d’être assurés.
C’est la promesse faite au sujet du passage de la technologie du thermique au tout électrique.
Le véhicule vert serait la solution qui justifie l’arrêt pur et simple de la production traditionnelle telle que nous la connaissons. Une promesse non seulement ambitieuse, mais aussi porteuse d’espoir : réduire enfin de manière substantielle la pollution et les émissions folles de CO2, accusées de participer au fameux « changement climatique » pour lequel tant d’esprits s’échauffent, et même parfois à leurs dépens.
Sauf que, comme le remarque le journaliste économiste Nicolas Doze dans l’une de ses analyses sur BFM Business :
Il y a un côté fausse promesse environnementale. Car Bruxelles ne considère l’empreinte carbone d’un véhicule électrique que lorsqu’on l’a achetée et que l’on tourne la clef pour la première fois. Sauf que si on prend tout le cycle du produit, depuis l’extraction des matières premières, la production, le recyclage, jusqu’à la période où effectivement il roule, les évaluations qui ont pu être réalisées nous disent que pour une petite citadine, il faut avoir parcouru entre 40 000 et 50 000 kilomètres pour avoir une empreinte carbone et un bilan d’émission de gaz à effet de serre supérieur au véhicule thermique. Et la bascule est beaucoup plus lointaine si l’on prend un SUV. Donc, celui qui achète une voiture électrique aujourd’hui considère qu’il a accompli un grand pas pour l’humanité. Mais la « voiture électrique = voiture verte », c’est quand même beaucoup moins évident que cela n’y paraît.
En effet, ainsi que le dit le chroniqueur, le choix est purement politique, et non industriel. Les récents progrès importants réalisés en matière de moteur diesel, ainsi que la plus grande efficience du moteur hybride, auraient pu nous conduire à d’autres choix que ceux des politiques, qui se sont engouffrés tête baissée dans le leur en se posant le minimum de questions, traumatisés par le scandale du dieselgate.
Si je continue de suivre le raisonnement de Nicolas Doze, il semble bien une nouvelle fois – surtout lorsqu’il s’agit de cause environnementale – que les politiques aient « confondu vitesse et précipitation ».
Car, en effet, la production des véhicules électriques a plusieurs implications économiques :
Un coût de production supérieur de 50 %
Il faudrait des gains de productivité de 10 % par an pendant 5 ans. C’est impossible, les meilleures années de l’industrie automobile ayant permis de dégager 2 ou 3 %.
Un choc pour l’emploi
Un véhicule électrique requiert 3 personnes en moyenne au lieu de 5 pour un véhicule thermique.
Un choc social
Le surenchérissement des véhicules les rend inaccessibles à beaucoup, non seulement parmi les plus modestes, mais aussi au sein des classes moyennes et ce malgré les subventions et ristournes de producteurs. Un fossé supplémentaire serait aussi créé entre les ruraux et les citadins, qui n’ont pas les mêmes infrastructures ni les mêmes contraintes.
Un choc énergétique
Cela va nécessiter une quantité inouïe d’électricité qu’il va falloir être en mesure de produire alors même que nous sommes aujourd’hui en pleine difficulté en la matière. Sans oublier le problème des bornes à installer, en faible nombre aujourd’hui, et celui des zones peu fréquentées l’hiver et fortement l’été, qui amènent une difficulté supplémentaire non négligeable.
En somme, à se soumettre en permanence à la loi électorale et aux passions du moment, gangrénées par le militantisme et l’écologisme en pleine crise d’adolescence, miné lui-même par les actions de plus en plus violentes de militants extrémistes, notre société est en train de se saborder.
Au lieu d’emprunter la voie de la sagesse, de la réflexion et de l’innovation, on fait le choix de se soumettre à la pensée magique et aux caprices typiques des jeunes enfants. Avec myopie et un manque évident de lucidité.
Devant tant d’immaturité et d’injonctions d’idéalistes emplis de bons sentiments suivies par des politiques qui pensent à leur élection ou réélection, on se prend à imaginer ce que ces contempteurs de nos créateurs et grands chefs d’entreprise deviendraient si ces derniers se mettaient en grève à la manière de ceux du roman éponyme d’Ayn Rand.
Sans aller jusque-là, avec des véhicules actuellement 30 % moins chers, la Chine est en ce moment même le grand bénéficiaire de cette transition, engrangeant des séries de contrats non négligeables susceptibles de mettre en difficulté les constructeurs européens. Les batteries sont elles aussi produites en Chine (80 % du marché mondial actuel), sachant que celles produites chez nous ne seront pas opérationnelles avant au moins une dizaine d’années et que les matières premières (lithium, cobalt) ne sont pas disponibles à ce jour en France et ne le seront pas avant 2035 (pour les découvertes récentes de gisements de lithium sur notre territoire). Et le seront-elles, au niveau mondial, en quantité suffisante ?
Par excès de précipitation, nos politiques seront donc responsables de ce qu’il adviendra de notre industrie, tout en devant assumer les conséquences en matière d’approvisionnement énergétique et des difficultés que cela engendrera, ainsi que des dommages environnementaux que cela ne manquera pas de susciter. Mais ils ne seront plus aux commandes, d’autres auront pris la place et pourront toujours dire qu’eux n’y sont pour rien.
On le sait : la politique est régie par le court terme (ce qu’elle ne devrait pas, en théorie). Après nous, le déluge.
Voilà où mènent donc nos « vertus ». Simplismes, postures, impostures, visions caricaturales mènent le monde, et sont à la source de nombre de nos maux, présents et à venir. Oui, l’enfer est bel et bien pavé de bonnes intentions.
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À lire aussi :
– les ZFE, avant même 2035 vont exclure de beaucoup d’agglomération les véhicules thermiques. Les gueux devront soit acheter un véhicule électrique en espérant avoir les moyens autant de l’acheter que de payer l’électricité devenue très chère en raison de l’imprévisibilité de nos dirigeants. L’horizon n’est donc pas 2035 mais plus proche.
Les véhicules thermiques de ces gueux, achetés à vil prix par des sociétés qui voient le jour actuellement, iront polluer LA MÊME planète ailleurs avec perte de capital pour les européens et pour rien !
– Il n’y pas (encore) d’augmentation de la production de cuivre. L’offre étant inférieure à la demande le prix va augmenter…et peser irrémédiablement sur le prix des véhicules électriques.
– Il est totalement stupide de vouloir accroître la consommation d’électricité sans avoir l’offre en rapport. Le nucléaire se prévoit sur 15 à 20 ans et notre leader maximo avec son « en même temps délétère disait encore en 2017 qu’il fallait fermer une centrale nucléaire sur deux !
En fait l’objectif se dévoile peu à peu : finir par une interdiction de fait des transports non collectifs. (Programme : https:/ /www.novethic.fr/actualite/infographies/isr-rse/trois-vetements-neufs-par-an-un-long-courrier-tous-les-8-ans-moins-de-viande-voici-six-comportements-a-adopter-pour-sauver-la-planete-150663.html )
Les commerces vont fuir les ZFE, et il n’y restera que squats et points de deal. Les gueux ne s’y aventureront plus. Les moins gueux non plus.
Alphonse Allais croyait faire de l’humour en proposant de mettre les villes à la campagne parce que l’air y est plus pur, mais c’était une prophétie visionnaire.
Novethic avait fait pire, voir ce lien:
https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/infographie-interdiction-d-acheter-une-voiture-neuve-ou-de-prendre-un-long-courrier-couvre-feu-thermique-quotas-sur-les-produits-importes-les-mesures-chocs-pour-rester-sous-1-5-c-146877.html
« Yves Cochet (*) en est certain : les chevaux de trait nous seront bientôt indispensables pour les labours et pour nous déplacer © Philippe Petit / Paris Match »
(*) Ancien ministre de l’Environnement , auteur de l’Arrêté « Cochet » de 2001 qui a lancé la filière éolienne,
dont tout le monde le remercie chaleureusement dans la crise énergétique que nous connaissons.
Une fois de plus la charrue est mise avant les boeufs . Sans réflexion réelle….
Otez moi d’un doute: si j’en crois les médias, les véhicules hybrides ont encore la cote vu que l’on constate les limitations des véhicules électriques purs. Cependant, ces hybrides rechargeables ou pas, ont une autonomie électrique très limitée ( 50km environ) avant de réactiver leur moteur thermique. S’ils gardent leur accès aux ZFE, vérifiera-t-on que dans ces zones il fonctionneront exclusivement sur batterie, vu que une fois la batterie vide, c’est le moteur thermique qui prend le relais, propulse et recharge la batterie, sans se préoccuper du lieu de circulation?
Bien sûr que non !
Les VH bénéficient de la même vignette critair que leurs homologues VT.
Il arrive que l’administration fasse preuve de simplicité.
Humour.
Et donc tous ceux qui achètent actuellement des VH en pensant échapper aux contraintes des VT se trompent lourdement ( ou on les trompe volontairement), mais s’ils étaient cohérents, ils comprendraient qu’ils n’ont aucune raison de se croire vertueux pour l’environnement et qu’on les prend pour des vaches à lait en leur faisant les poches!
Humour aussi bien sûr!!!!
Mais je doute qu’ils rient bien longtemps maintenant!
Le seul avantage du VH essence est que vous bénéficiez de la conso d’un VT diesel, tout en ayant la vignette « 1 » – le diesel ne faisant pas mieux que « 2 ».
A Paris, en 2024, si les GJ n’ont pas mangé Hidalgo d’ici là, seuls les critair « 1 » (essence récent) et « 0 » (VE) seront autorisés.
« la Chine est en ce moment même le grand bénéficiaire de cette transition » est-il écrit.
Ne vous en faites pas, l’état va trouer la parade soit en interdisant l’importation de tels véhicules soit en les taxant de manière prohibitive de manière à ca que les acheteurs achètent européens.
Von der Leyen et son ami Macron y veilleront, croyez-moi
Les défenseurs des véhicules électriques se moquent bien de leur bilan carbone global.
Ce qu’ils veulent, c’est rester bien au chaud au cœur de leurs quartiers bobos et ne pas être pollués par les ouvriers des banlieues ou de ceux qui vivent en « région », comme l’on dit maintenant.
Mais le pire n’étant jamais sûr, il semblerait que Thierry Breton ait quelque peu tempéré ce virage vers le tout électrique. C’est pourquoi il prévoit une clause de revoyure en 2026, voire avant.
Cela en dit long sur le fonctionnement de l’UE…
En attendant, ne nous précipitons pas sur les véhicules électriques : c’est la meilleure manière d’entrer en résistance contre ce système qui affiche clairement sa détestation de ses citoyens modestes.
Quand plus personne ne vendra rien et que nos dirigeants actuels seront retournés dans l’anonymat qu’ils n’auraient jamais dû quitter, cette loi se biodégradera.
De toutes façons, grâce aux décisions finement stratégiques des gouvernements successifs depuis 30 ans, ce seront des véhicules à gaz et au charbon
Le réel objectif est de supprimer tout véhicule individuel (thermique par la loi, électrique par le prix) : la voiture ne permet pas à un gouvernement de savoir où se rend son conducteur, contrairement au train, à l’avion…
Tout est déjà fait pour dégoûter de la voiture : suppression des places de stationnement, organisation du ralentissement des déplacements, etc.
Et le peuple en redemande en continuant à voter à gauche !!!
Même pas.
Je crois que nos dirigeants sont victimes d’un genre de paradoxe de Tocqueville. Celui sur l’insatisfaction croissante.
La lutte contre la pollution atmosphérique a plus de 30 ans. L’air n’a jamais été aussi pur. Mais plutôt que de continuer patiemment avec les mêmes outils – le durcissement continuel des normes euro – ils en inventent d’autres – les ZFE – qui permettent d’aller plus vite que la musique.
Si les premiers barreaux de l’échelle ont été grimpés librement, les tout derniers vont l’être à coup de schlague.
Je ne serais pas surpris que ça finisse mal… à ma grande joie !
« Le résultat est bien moins convainquant »
convaincant, pas « convainquant ». Vous confondez l’adjectif convaincant et le participe présent du verbe convaincre.
« En le convainquant, avec mon discours convaincant, j’ai pu emporter le morceau. »
Anatole France, ‘Les Opinions de Jérôme Coignard’, 1893
https://www.lalanguefrancaise.com/orthographe/convainquant-ou-convaincant
Sans être complotiste, cette transition ecolo/énergétique à marche forcée oblige tout esprit critique à se poser un certain nombre de questions:
-Soit on mise sur le tout électrique parce que les milieux bien informés ont des informations solides sur une future et très prochaine pénurie de gaz et de pétrole due à l’épuisement des gisements, et que depuis un demi siècle qu’on nous en avertit, et qu’on agite cet épouvantail, on n’a pas développé de solution de rechange quand on en avait encore le temps,
-Soit on nous enfume pour des questions de pognon et de pouvoir en prenant prétexte de la lutte contre le changement climatique pour quasiment supprimer l’automobile individuelle ( en sachant que ça ne changera strictement rien au CO2 si on laisse les industries et les transport continuer à brûler du fossile),
-Et donc on est enclin à penser que c’est une façon à peine détournée de mettre en place un contrôle social à la chinoise!
Il y a deux sujets qui marchent de concert/conserve.
La lutte contre la pollution, affaire des mégapoles. Qui se résume aujourd’hui, à tort, à l’automobile.
La lutte contre le RC, affaire de la planète. Qui se résume, à raison, aux énergies fossiles. Je n’exclus pas, en effet, qu’elle « tombe à pic » pour nous obliger à faire sans un pétrole que nous n’aurons plus dans une 50taine d’années.
Crainte que le CO2 nous tombe sur la tête (probable illusion) et/ou peur de manquer de pétrole (quasi-certitude), le verdict est le même : trouver une énergie de substitution aussi dense, bon marché et abondante que le pétrole.
J’ai au moins 3 remarques à la suite de cette analyse:
1- le bilan carbone du VE est évalué depuis l’extraction des matières premières jusqu’à l’utilisation. Est-il certain que le bilan thermique du VT tient compte aussi de tout le cycle ?… Pas sûr !
2- Le bilan énergétique du VT ne soutient aucune comparaison avec le VE (environ 30% vs 90%). Et, globalement pour nos ressources énergétiques, la généralisation du VE devrait être bénéfique à l’humanité.
3- Quelle que soit la politique européenne sur le sujet, la Chine bénéficie d’atouts tels qu’ils inonderont le marché: ils sont plutôt en avance sur la technologie électrique, n’ayant pas le handicap de l’existence d’un outil de production de VT à transformer comme c’est le cas des constructeurs occidentaux. Ils ont aussi une avance réelle sur la technologie des batteries, sans oublier leur maitrise des ressources de matières premières pour ces batteries. La politique européenne contraignante semble donc bien être la seule possible si les constructeurs européens veulent avoir des chances de survivre.
Enfin, du point de vue purement mécanique, il faut bien reconnaitre que la propulsion thermique est une aberration, consistant à transformer un mouvement linéaire avec plein de frottements en un mouvement rotatif, alors que le moteur électrique est rotatif nativement. Ce qui, à terme devrait donner un avantage économique énorme au VE… mais encore faut-il maitriser l’outil de fabrication adapté. Quant aux conséquences sur l’emploi, c’est le même dilemme que celui de l’invention du métier à tisser: restons rustiques pour conserver les emplois !!!
Ben non, se restreindre dans l’utilisation de nos ressources énergétiques n’est en rien bénéfique à l’humanité. C’est la disponibilité d’énergie continuellement meilleur marché et plus simple à obtenir qui a jusqu’à maintenant rendu les conditions de vie sur notre planète incomparablement plus agréables et sûres. Il suffit de regarder l’histoire pour le constater.
Et tourner plutôt qu’aller et venir n’a rien de plus beau ou satisfaisant. Ca n’a même rien de naturel, sinon vous auriez une turbine à la place du coeur et des roues comme membres inférieurs…
1. Si.
2. Vous me semblez confondre rendement du moteur et bilan du « puits à la roue ».
3. La politique européenne me semble au contraire suicidaire. Nous sommes en avance sur la Chine pour le VT. En retard pour le VE. Perdre les compétences sur le VT nous fermera les marchés de tous les pays qui ne font pas du VE le nouveau graal.
J’ai beaucoup de respect pour le VE, dont la conduite, pour qui aime le couple et l’automatique, est un régal.
J’en ai encore plus pour le VT, qui est un condensé ponctuel de toutes les inventions humaines, depuis la roue jusqu’à la puce, en passant par la résistance des matériaux, l’électricité, le magnétisme, la métallurgie, le plastique, la thermodynamique, etc, et la longue et passionnante histoire du pétrole. A côté, le VE me fait penser à un robot ménager.
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