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Législatives en Israël : que doit-on attendre des nouvelles élections prévues mardi ? – Le Journal du dimanche

Les citoyens israéliens retournent mardi dans les bureaux de vote pour la cinquième fois en quatre ans alors que la personnalité de Benyamin Netanyahou, qui cherche à revenir au pouvoir, continue de diviser toujours autant.
Sur un pont au-dessus d’une quatre-voies côtière, au nord de Tel-Aviv, Yoel agite un drapeau israélien avec une vigueur surprenante pour ce grand costaud de 74 ans, l’âge de l’État d’Israël. Il porte un tee-shirt du parti de l’actuel Premier ministre, le centriste Yaïr Lapid, mais ce n’est pas pour lui qu’il votera mardi. « Ce qui compte, c’est de ne pas laisser passer Netanyahou, dit-il, en allusion au chef historique de la droite israélienne tenté de s’allier à un regroupement de toutes les extrêmes droites. Autrement, le pays est fichu. »

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Rien, ou si peu, n’a bougé depuis que le pays est entré dans ce cycle d’élections à répétition. La droite idéologique est majoritaire, occupant environ deux tiers des 120 sièges à la Knesset. Mais la personnalité de Netanyahou continue de diviser toujours autant. « Nous assistons à un référendum sur le caractère d’un individu qui se heurte au système proportionnel », commente Gideon Rahat, politologue à l’Israel Democracy Institute, un think tank qui promeut le renforcement de la démocratie israélienne. Aujourd’hui, privé d’une partie de sa base, le chef du Likoud n’arrive plus à rassembler les 61 sièges nécessaires à la Knesset pour former une coalition de gouvernement.

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Le Premier ministre actuel, Yaïr Lapid, espère de son côté reproduire la performance de l’an dernier et prendre la tête d’une alliance fragile qui va du centre à l’extrême gauche. Il aura besoin du soutien au moins tacite des quatre partis arabes représentant les Palestiniens citoyens d’Israël, un cinquième de la population. Ces derniers, divisés, peinent à dynamiser leur électorat. Alaa habite à Lod, une ville « mixte » où coexistent Juifs et Arabes mais qui a connu une explosion de violences communautaires au printemps 2021. Il a des sympathies pour Ra’am, un parti islamiste proche des Frères musulmans. Mais ce mouvement a délaissé la cause palestinienne pour mieux influencer la gestion des affaires courantes du pays.

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Lire aussi – Israël : Benyamin Netanyahou prépare son grand retour
Aujourd’hui, Alaa est tiraillé : il travaille à Tel-Aviv mais il a de la famille en Cisjordanie. « Nous avons besoin que nos représentants fassent partie du gouvernement, même avec des gens avec qui ils ne sont pas d’accord, plaide-t-il, mais on ne peut pas oublier que le système est contre nous et que les Juifs nous considèrent comme un cancer. » Première victime de ce débat qui traverse la communauté arabe, sa participation au scrutin pourrait chuter à son plus faible niveau depuis 1948, faisant ainsi le jeu du camp Netanyahou.

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En attendant, tous les regards se braquent sur la plus radicale des mouvances d’extrême droite du pays, jusqu’ici au ban de la politique israélienne. Il s’agit d’une alliance de trois partis sionistes religieux, connus pour leurs tendances suprémacistes et homophobes. Elle pourrait devenir le troisième parti du pays. Cette ultra-extrême droite conjugue politique économique néolibérale et valeurs conservatrices. Ses chefs ont réussi à définir deux des grands thèmes de cette élection, le renforcement de l’identité juive de l’État – indissociable selon eux de l’annexion nécessaire de la Cisjordanie – et la reprise en main des tribunaux israéliens, dont la Cour suprême, par les législateurs du Parlement.
Pour Dahlia Scheindlin, une spécialiste de l’opinion et des institutions israéliennes, ce serait en cas de victoire la mise en place d’un « garrottage de la branche judiciaire qui permettra de placer Netanyahou à l’abri des poursuites judiciaires et de faire passer des lois controversées qui altéreront fondamentalement le caractère démocratique du pays ».
Si Netanyahou ne parvient pas à obtenir une majorité au cours des tractations qui suivront les résultats de mardi soir, Yaïr Lapid restera à la tête d’un gouvernement temporaire, possiblement jusqu’en mai 2022. « Et les élections continueront de se succéder au même rythme jusqu’à ce que Netanyahou gagne ou se retire de la vie politique », conclut Gideon Rahat.
Grand gagnant des élections, Benjamin Netanyahou va devoir composer avec la droite ultraorthodoxe et radicale. 
Le leader de la droite israélienne, Benyamin Netanyahou, semble en mesure de redevenir Premier ministre. Que sait-on de ses intentions ? 
Les citoyens israéliens retournent mardi dans les bureaux de vote pour la cinquième fois en quatre ans alors que la personnalité de Benyamin Netanyahou, qui cherche à revenir au pouvoir, continue de diviser toujours autant.
Le Liban et Israël, deux pays voisins officiellement en état de guerre, vont signer jeudi un accord délimitant leur frontière maritime, ce qui assure la répartition de gisements gaziers offshore en Méditerranée orientale.
L’armée israélienne a admis avoir probablement tué, de façon involontaire, la journaliste d’Al-Jazeera, Shireen Abu Akleh, dans le camp palestinien de Jénine, au nord de la Cisjordanie.
Dans une tribune, Mickey Levy, président du parlement israélien (Knesset), alerte sur la menace que le « mauvais accord » nucléaire que les grandes puissances s’apprêtent à signer avec l’Iran fait peser sur la communauté internationale. 

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