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La sixième et dernière coupure marque la fin de l’émission de la nouvelle série La Banque nationale suisse (BNS) mettra en circulation la nouvelle coupure de 100 francs à partir du 12 septembre 2019. La 9e identité visuelle de nos billets sera ainsi complète. Le première de la nouvelle série, la coupure de 50 francs avait été mise en circulation dès le 13 avril 2016. Celles de 20 francs, de 10 francs, de 200 francs et de 1000 francs ont suivi à des intervalles de six mois ou d’un an. La nouvelle série a pour thème «La Suisse aux multiples facettes». Chaque coupure montre un aspect caractéristique de la Suisse, qu’illustrent divers éléments graphiques. Ainsi, le billet de 100 francs montre la Suisse comme un pays empreint de tradition humanitaire. Cet aspect est représenté par l’eau. Comme sur toutes les coupures de la nouvelle série, les motifs dominants que sont la main et le globe figurent aussi sur le billet de 100 francs. Les valeurs faciales et les couleurs des différentes coupures de la 9e série sont les mêmes que celles des billets de la série précédente. Par conséquent, le bleu est la couleur dominante du nouveau billet de 100 francs. Toutefois, le format change: les nouveaux billets sont plus petits et donc plus pratiques. Ils se distinguent par une combinaison innovante d’éléments de sécurité complexes et d’éléments graphiques sophistiqués. Aussi offrent-ils une garantie efficace contre le risque de falsification. Les billets conçus par la graphiste Manuela Pfrunder et imprimés par Orell Füssli Sicherheitsdruck AG continuent à répondre aux normes de sécurité élevées des billets de banque suisses et assurent une excellente protection contre les contrefaçons. Le Durasafe est le substrat utilisé pour les nouveaux billets. Il a été développé spécialement pour la 9e série par la société Landqart.
La coupure actuelle à l’effigie du sculpteur et peintre Alberto Giacometti
Les nouveaux billets ont pour particularité d’intégrer dans le graphisme différents éléments de sécurité novateurs. Avec la nouvelle série, la Suisse possède de nouveaux billets de banque modernes et encore plus sûrs. Les travaux liés à la nouvelle série ont commencé début 2015 par un concours d’idées portant sur la conception graphique des coupures. Avec la mise en circulation du nouveau billet de 100 francs, la nouvelle série de billets de banque est désormais complète. La 9e série remplace la 8e série. Les billets de cette dernière restent jusqu’à nouvel avis des moyens de paiement ayant cours légal.
Une première “Boîte à BD” à Lausanne
Usine d’embouteillage à Divonne: la bataille de l’eau
Nouveau billet de 200 francs dès août 2018
Billets de 1000 francs : le début des ennuis
La BNS dévoile le nouveau billet de 10 francs
Horlogerie et tunnel, pour le nouveau billet de dix francs
Notification automatique: Le nouveau billet de 100 francs : bye bye Giacometti – Janbaaz
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Les chutes de neige ont été abondantes sur l’ouest de la Suisse. Les cumuls atteignent parfois plus de 50 cm dans le Jorat et en Gruyère tandis que le mercure a plongé à -15 degrés dans la nuit de mercredi à jeudi à Villars-Thiercelin (VD).
Dès jeudi, le froid et la bise vont s’imposer pour plusieurs jours, a indiqué MeteoNews dans un communiqué. Les trottoirs étaient déjà verglacés dans plusieurs localités mercredi soir.
En Gruyère, jusqu’à 60 cm ont été mesurés vers 800 m d’altitude. La couche de neige au sol a atteint de 30 à 60 cm dans le Jura vaudois et de 30 à 50 cm dans le Jorat. Sur le Plateau, les quantités ont oscillé entre 5 et 25 cm.
Ces chutes de neige ont permis aux stations de basse et moyenne et altitude de pouvoir démarrer la saison de ski. L’enneigement est même actuellement supérieur à la moyenne dans les Alpes vaudoises, le Chablais, le Bas-Valais et une bonne partie du Valais central. Par contre, le Haut-Valais et l’est du massif alpin manquent de neige.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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La Ville de Genève a aménagé au pied du Jet d’eau un nouveau lieu de détente qui sera ouvert du mercredi au dimanche jusqu’au 26 mars. “La Banquise” comprend deux saunas, des yourtes pour se relaxer, deux pistes de “mattcurling”, un espace pour s’initier au lancer de la hache et une buvette.
Notre reportage:
“On a même le froid polaire pour inaugurer La Banquise”, a relevé jeudi la maire de la Ville de Genève, Marie Barbey-Chappuis. La magistrate poursuit ainsi sa politique d’animation des quais avec cet espace accessible à toute la population. Il s’agit du pendant hivernal de la “Canopée”.
Les deux saunas chauffés au feu de bois offrent une vue panoramique sur la rade genevoise. Les douches sont directement alimentées par l’eau du lac, assurant un contraste de température revigorant. Les saunas peuvent accueillir chacun quatre personnes. Les réservations sont obligatoires.
A côté des saunas, deux yourtes traditionnelles mongoles sont destinées à la détente et au bien-être. L’une propose des chaises longues autour d’un poêle à bois et l’autre est destinée aux séances de massage. Le public trouvera aussi de quoi se restaurer à la buvette qui servira des plats canadiens revigorants, dont la fameuse Poutine.
Le sport n’est pas en reste avec deux pistes de “mattcurling”. Ce dérivé du traditionnel curling sur glace se joue sur une piste en synthétique et fait appel à la précision et à l’agilité. Il en va de même pour un jeu de quilles finlandais, le “mölkky”, qui est aussi à disposition gratuitement à “La Banquise”. L’explication du choix de ces sports avec Marie Barbey-Chappuis, Maire de Genève.
Plus impressionnant, le lancer de hache est réservé aux plus de 16 ans. Après quelques explications des spécialistes, chacun peut tenter de viser les cibles. Cette activité encore confidentielle en Suisse est en plein essor outre-Atlantique.
“La Banquise” bénéficie d’un budget de 200’000 francs inscrit dans les projets de l’année de mairie de Marie Barbey-Chappuis. Il s’agit d’un essai qui pourrait être reconduit en fonction du succès rencontré.
www.geneve.ch/banquise
MH avec Keystone-ATS
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Le Conseil d’Etat vaudois sollicite un crédit de 69,3 millions de francs pour le gymnase de Nyon – La Côte. Cette somme, qui doit encore être validée par le Grand Conseil, permettra d’acquérir les parcelles abritant l’école, située sur la commune d’Etoy.
Le site de l’ancienne école privée GEMS accueille des gymnasiens depuis 2020. L’Etat de Vaud paie actuellement un loyer annuel d’environ 3,8 millions de francs pour la mise à disposition des bâtiments et d’une partie des installations sportives.
La stratégie immobilière du canton vise toutefois à privilégier la propriété plutôt que la location, afin notamment de réduire les coûts. Raison pour laquelle le Conseil d’Etat, jeudi dans ses décisions hebdomadaires, demande ce crédit d’investissement de 69,3 millions de francs. Il doit permettre d’acheter quatre parcelles différentes, regroupant le bâtiment principal, diverses infrastructures sportives ou encore des places de stationnement.
De 10 classes à son ouverture en 2020, le gymnase de Nyon en comptera une quarantaine à la prochaine rentrée d’août 2023, soit l’équivalent d’environ 1050 élèves. Des travaux, pour lesquels un crédit de 6,6 millions a déjà été accepté par le Grand Conseil, ont été lancés pour agrandir et adapter le site à l’accueil de gymnasiens.
Dans son exposé des motifs et projet de décret, le Conseil d’Etat liste les avantages de ce complexe, notamment son “point de convergence” d’un grand bassin de population et une bonne desserte avec les transports publics. Il reconnaît aussi qu’il s’agit du seul site recensé entre Morges et Rolle. Parmi les faiblesses du site, il mentionne la proximité avec l’autoroute et les voies CFF, ainsi qu’avec une ligne à haute tension.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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A la suite de la pollution des sols aux dioxines découverte à Lausanne en 2021, l’Etat de Vaud et la Ville ont précisé jeudi l’étendue des dégâts après de nouvelles analyses en 2022. Une cinquantaine de restrictions et interdictions supplémentaires seront établies.
“Nous sommes face à une pollution inédite et à de nombreuses inconnues. Nous voulons avoir la vision la plus claire et détaillée possible de l’ampleur de la pollution”, a déclaré devant la presse le conseiller d’Etat en charge de l’environnement Vassilis Venizelos. Aucune nouvelle source de pollution aux dioxines n’a été identifiée dans la région lausannoise, a-t-il précisé d’emblée.
Les 231 nouvelles analyses des sols menées l’an dernier ont conduit à un ajustement du périmètre concerné par la pollution, précisant les zones de recommandations sanitaires (consommation d’aliments et ingestion de terre). Elles ont aussi permis d’établir deux nouvelles cartes, une pour la gestion des matériaux terreux (issue par exemple d’un chantier) et une autre pour les besoins d’investigation des assainissements des sols pollués.
Elles s’ajoutent aux 209 analyses déjà faites en 2021, après la découverte de la pollution en mai de la même année, soit désormais 440 au total. M. Venizelos a rappelé que la collaboration étroite entre les services de l’Etat avec la Ville de Lausanne et les autres communes concernées (Pully, Epalinges, Le Mont-sur-Lausanne) était “excellente”.
Sur la base des nouvelles analyses de sol, 52 nouvelles décisions de restriction et d’interdiction de l’usage des sols seront notifiées par les autorités cantonales, responsables en la matière: treize à l’attention de propriétaires privés et 39 à l’attention d’entités publiques (38 à Lausanne et une au Mont-sur-Lausanne). Elles s’ajoutent, elles, à onze décisions déjà prises en 2021 et 2022.
Ces mesures visent à limiter la consommation d’oeufs et de cucurbitacées ainsi que de prévenir l’ingestion involontaire de terre. Elles doivent être notifiées au détenteur d’une parcelle dès lors que le seuil d’investigation de 20 nanogrammes par kilo de sol (ng TEQ/kg – unité de mesure de toxicité) est dépassé.
En matière de santé publique, le médecin cantonal Karim Boubaker a pour sa part parlé “d’apprentissage permanent” et de “pondération des risques”. Il s’est voulu rassurant: “A l’heure actuelle, le risque de développer une maladie est excessivement faible voire nul”.
Il s’agit toutefois de continuer à respecter des recommandations: ne pas manger de la terre (porter une attention particulière aux enfants en bas âge, en raison du réflexe main-bouche), se laver les mains après avoir manipulé de la terre et en rentrant d’une activité à l’extérieur, laver les fruits et les légumes provenant des jardins.
M. Boubaker a indiqué qu’une étude d’Unisanté sur l’exposition aux dioxines de la population lausannoise débutera en ce début 2023, sur un échantillon de 100 à 200 personnes. Elle vise à définir des valeurs de références de cette imprégnation dans la population générale et à mettre en évidence le niveau d’exposition de cette population.
La concentration de dioxines dans le sang de personnes à l’intérieur du périmètre de pollution sera ainsi comparée à celle de la population vaudoise. Les résultats sont prévus vers mi-2024.
Les recommandations sanitaires sont par ailleurs étendues pour la consommation des ½ufs dans certaines zones. Une nouvelle étude, réalisée en 2022 par Unisanté, démontre en effet que les concentrations en dioxines dans les ½ufs peuvent se révéler conséquentes pour des concentrations dans les sols relativement faibles.
Cela s’explique par l’ingestion directe de terre polluée par les poules et l’accumulation des dioxines dans leur tissu graisseux. Ainsi, pour les détenteurs de volailles, la recommandation de ne pas consommer plus d’un ½uf, issu de leur poulailler, par personne et par semaine s’étend désormais à un territoire plus large.
S’agissant de l’assainissement des sols pollués, Vaud promet le lancement de projets-pilotes afin de trouver des techniques innovantes pour traiter et décontaminer la terre sur place, comme par exemple la phytoremédiation (approche biologique). Quelque 4000 parcelles sont potentiellement concernées et seront assainies si elles sont identifiées comme polluées, soit supérieures à 20 ng TEQ/kg. Cela concerne les jardins privés et familiaux, les places de jeux et les autres lieux où des enfants jouent régulièrement.
La question des responsabilités et des coûts de ce gros travail reste toujours en suspens. Le Canton compte sur un soutien financier fédéral.
C’est à la mi-mai 2021 que la Ville de Lausanne avait annoncé la découverte d’une ancienne pollution aux dioxines dans le centre et le nord de la ville. Les fumées de l’ancienne usine d’incinération du Vallon, démantelée à la fin des années 2000, semblent en être à l’origine.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Mieux coordonner et voir au-delà de la médecine. Ce sont les recommandations finales du Programme national de recherche “Système de santé” (PNR 74) du Fonds national suisse (FNS). Les ressources peuvent être utilisées plus efficacement, selon ses responsables.
Le secteur suisse de la santé se trouve confronté à d’importants défis, de l’augmentation des maladies chroniques à la pression sur les coûts en passant par la numérisation. Pour y faire face, le PNR 74, dont les conclusions ont été présentées jeudi, a soutenu au total 34 projets au cours des cinq dernières années.
“Dans les années à venir, les soins devront être encore mieux adaptés aux besoins des malades chroniques, a déclaré Milo Puhan, président du comité de direction du PNR 74, devant la presse à Berne.
Le programme est arrivé à la conclusion qu’il faut pour cela une meilleure coordination entre les multiples professionnels participant à la prise en charge. Il préconise de faire davantage participer l’entourage familial et social des personnes atteintes de maladies chroniques.
Selon les auteurs, ce changement peut être mené à bien avec les ressources humaines déjà disponibles dans le système de santé. “Mais ces ressources, nous devrons mieux les utiliser, qu’il s’agisse des professions médicales et non médicales ou de l’entourage privé des patients”, note Milo Puhan.
La coopération interprofessionnelle occupe une place centrale dans les nouveaux modèles de soins. Un projet s’est ainsi attaché à la planification des sorties de l’hôpital des patients âgés et vulnérables.
Les scientifiques ont mis au point un outil en ligne pour la préparation interprofessionnelle des sorties, faisant participer médecins, personnel infirmier et travailleurs sociaux. Ces derniers s’occupent surtout des questions d’organisation qui se posent lors du retour à domicile. Il a ainsi été possible de renvoyer les patients à la maison plus tôt, sans augmentation du nombre de réadmissions qui s’ensuit souvent chez ce groupe de personnes.
La participation de l’entourage privé constitue souvent un autre facteur de réussite des nouveaux concepts de soins. C’est ce que montre une nouvelle offre de prise en charge psychiatrique à domicile, mise en place pour remplacer une unité fermée à l’Hôpital psychiatrique cantonal du Tessin.
Les scientifiques du PNR 74 ont aussi élaboré des solutions pour améliorer l’accès aux données de santé ou faire progresser la mesure de la qualité dans les soins. Ainsi, dans le cadre d’un projet, ils ont étudié dans quelles conditions les médecins de famille étaient prêts à partager les données cliniques de routine et à les analyser dans une base de données.
Ils sont ainsi parvenus à fortement étayer la base de données FIRE, le plus important portail dans ce domaine: au cours du projet, le nombre de médecins participants est passé d’environ 200 à plus de 700, soit environ dix pour cent de tous les médecins de famille en activité en Suisse.
Il devient ainsi possible, notamment, de tester systématiquement de nouvelles approches de manière représentative, souligne le FNS. “Le programme produit des modèles innovants pour améliorer la coopération interprofessionnelle et mieux adapter les soins de santé au contexte général de la vie des personnes”, précise Milo Puhan. “Il montre d’autre part comment on peut faire pour évaluer et adapter la prise en charge de façon continue”, conclut le chercheur.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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