En attendant le prochain conseil municipal convoqué le vendredi 30 septembre, Maider Arosteguy a répondu aux questions de « Sud-Ouest ».
Quel bilan tirez-vous de la saison qui s’achève en ce dernier jour d’été 2021 ?
Du point de vue fréquentation, juillet a été mou. Août plus dynamique. On a compté plus de trois millions de visiteurs à la journée. D’où l’importance d’une piétonnisation et des transports collectifs qui permettent de gérer les flux. La ligne 7…
Quel bilan tirez-vous de la saison qui s’achève en ce dernier jour d’été 2021 ?
Du point de vue fréquentation, juillet a été mou. Août plus dynamique. On a compté plus de trois millions de visiteurs à la journée. D’où l’importance d’une piétonnisation et des transports collectifs qui permettent de gérer les flux. La ligne 7 vers le parking relais a émis 17 200 billets. C’est 8 % de plus que l’été précédent. La navette de la Côte des Basques a enregistré 37 000 montées. La piétonnisation a donné satisfaction aux habitants du centre-ville. Je rappelle que c’est un dispositif en expérimentation, appelé à évoluer. Des améliorations seront apportées. On va progressivement remplacer les barrières, qui ont été pointées du doigt.
Les nuits ont-elles été moins agitées ?
Du point de vue de la sécurité, on n’a pas eu les fêtes sauvages et les incivilités des années précédentes. Le niveau de délinquance est resté bas même s’il y a toujours des délits commis. Mais sans les terrasses qui étaient liées au Covid et sans les rassemblements organisés dans les locations saisonnières, il y avait moins matière à conflit.
Quels retours avez-vous de l’hôtel du Palais ?
Le Palace était rempli. Le mois de septembre est très bon aussi. Cela dit, il reste des problèmes de recrutement du personnel. Cela crée de la frustration pour ceux qui ne peuvent pas réserver. Cela dit, même si je suis PDG de la Socomix, la société d’économie mixte dont la ville est majoritaire, je ne peux rien faire. Le contrat de management signé par mon prédécesseur Michel Veunac fait que la Socomix est exclue de la gestion du personnel tout en étant l’employeur ! Hyatt décide de sa politique commerciale comme il l’entend.
Et sur le plan financier ?
On a pu boucler le financement de la dernière tranche de travaux sans avoir recours à des prêts bancaires auxquels la Socomix, surendettée, ne peut pas prétendre. La Ville a prêté 4 millions qui vont être remboursés à partir de 2023. Tout comme le loyer de 900 000 euros prévu dans le bail emphytéotique.
Une image, celle du déversement d’eaux usées sur la Grande Plage, a marqué les esprits. Que s’est-il passé le 29 août ?
Le compte rendu que j’ai eu parle d’un « tsunami ». Il est tombé 14 millimètres d’eau en 12 minutes. Les bassins de rétention n’étaient pas pleins mais le système est configuré de telle manière que les vannes s’ouvrent automatiquement quand l’eau monte trop vite. Cela ne peut pas être arrêté. C’est pour préserver la santé des usagers qu’on ferme les plages dans ces configurations météo. On étudie des solutions pour limiter les débordements ou les envoyer plus au large. Il faudra un ou deux bassins de rétention supplémentaires et de nouveaux chemins d’évacuation pour les eaux de pluie.
Où en est-on du côté d’Aguilera ?
Le volet logement progresse. On va présenter en réunion publique les trois scénarios que nous avons sélectionnés le 5 octobre. Des ateliers se dérouleront ensuite avec les Biarrots sur trois thèmes sport, écoquartier et aménagements urbains mis en perspective dans ces scénarios. Un seul sera retenu et désigné fin novembre pour un vote à la communauté d’agglomération avant la fin de l’année. Il y aura ensuite neuf mois d’enquête d’utilité publique et enfin la Mecdu, mise en conformité du document d’urbanisme, pourra être délivrée. Ce sera fin 2023, début 2024. Entre-temps, on va travailler sur les projets architecturaux pour le logement et les locaux associatifs. On est dans les temps.
Et pour le stade et les installations du club professionnel ?
Je n’ai plus de relation avec les propriétaires du BOPB. Des investisseurs sont venus me voir il y a quelques mois pour se renseigner sur le bail emphytéotique. Je n’ai plus de sollicitation depuis et je n’en ai pas formulé. Ces propriétaires sont aussi locataires et le rapport définitif de la Cour des comptes que nous examinerons au prochain conseil municipal va permettre de laver mon honneur en montrant l’instrumentalisation qui a été faite des factures de gaz et d’électricité… C’est bien au club de les payer comme cela lui a été signifié il y a deux ans.
Comment vous situez-vous dans la campagne pour la présidence des Républicains ?
Il faut un parti qui rassure, par de la stabilité et de la modernité. J’ai choisi de soutenir Bruno Retailleau. Je ne partage pas du tout ses prises de position de la Manif pour tous. Ce ne sont pas mes valeurs mais je lui fais confiance sur d’autres sujets. L’environnement par exemple qui doit absolument être pris en compte.