https://arab.news/4jpq5
RIYAD: La deuxième édition du Sommet mondial sur l’intelligence artificielle (IA) débutera mardi à Riyad avec la participation de 10 000 décideurs politiques, spécialistes et personnes intéressées par l’IA.
Le sommet, organisé par l’Autorité saoudienne des données et de l’intelligence artificielle, se tiendra au Centre de conférence international King Abdul Aziz à Riyad, du 13 au 15 septembre.
Les préparatifs du sommet sont terminés, sachant qu’il couvrira tous les aspects de l’IA, notamment les défis et les moyens de bénéficier des technologies de l’IA, à travers des présentations faites par des participants qui mettront en lumière les dernières recherches et innovations dans ce domaine.
Il y aura également un échange de connaissances ainsi qu’une recherche d’opportunités d’investissements.
Le sommet permettra aux personnes intéressées par l’IA et aux experts dans ce domaine de bénéficier de 200 conférenciers venant de 90 pays et d’écouter leurs présentations ainsi que leur vision sur ce sujet.
Plusieurs points montrant l’impact de l’IA sur des secteurs importants tels que les villes intelligentes, le développement des compétences, la santé, les transports, l’énergie, la culture, l’environnement et la mobilité économique seront également abordés, dans le but de trouver des solutions aux défis actuels et de maximiser les avantages des technologies de l’IA.
Plus de quarante accords et protocoles d’accord entre les secteurs public et privé mondiaux seront signés, et huit initiatives locales et internationales entre entreprises et institutions mondiales seront annoncées, dans le but de renforcer la coopération internationale sur l’IA et ses applications.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
https://arab.news/pcba4
ALULA : Un trio donne une voix à son art pour mettre la musique, la danse et la poésie à l’honneur lors du festival du bien-être d’AlUla.
Assise sur une plate-forme surélevée, Raghad Fatahadeen récite de la poésie d’une voix apaisante, tandis que Mustafa Fahmi joue de la musique en arrière-plan. À l’avant de la scène, le danseur Bilal Allaf exécute une danse élaborée, exprimant les émotions que la poète tente de transmettre.
Fatahadeen, 27 ans, commente son œuvre : « Ce n’est pas exactement de la poésie. Ce serait plutôt comme une méditation guidée, comme un discours. On ne sait pas ce que c’est, alors on appelle ça de la poésie parlée ».
Allaf a fait la connaissance de Fatahadeen lorsqu’il l’a vue lire sa poésie lors d’une soirée à micro ouvert. Il raconte : « Je ne savais pas ce que Raghad écrivait, ce n’était pas forcément de la poésie mais plutôt de la nature. Je l’ai donc abordée et lui ai demandé s’il y avait un morceau qu’elle aimerait lire pendant que j’improvise. Naturellement, elle s’est d’abord opposée à l’idée. Il a fallu la convaincre, et puis finalement nous nous sommes produits sur scène pour la première fois ».
Ils ont tous deux déclaré que le public était resté complètement silencieux lors de leur première performance. Ils ont d’abord pensé que l’assemblée désapprouvait, mais les applaudissements qui ont suivi ont été suffisamment forts pour les rassurer.
Le duo a ensuite ajouté Mustafa Fahmi au mélange pour offrir une musique de fond à l’expérience multisensorielle.
Allaf a déclaré : « J’avais peut-être six ou sept ans lorsque j’ai commencé à m’intéresser à la danse. J’ai toujours voulu être au cœur d’un endroit et monter un spectacle qui attirerait l’attention des gens ».
Enfant, lorsqu’il a déménagé en Allemagne, il a enfin pu trouver quelque chose dans le monde de l’art qu’il aimait faire.
Il explique qu’il était extrêmement engagé parce qu’il voulait apprendre autant que possible. La danse ne lui venait pas naturellement et il n’avait aucune formation en musique, en danse ou en rythme.
Il y a même eu des moments dans sa vie où il a arrêté de danser, mais il y est toujours revenu. Après près de trois ans de pause, c’est la pandémie de COVID-19 qui l’a encouragé à revenir à son art.
Il s’est replongé dans le monde de la danse, cette fois à son propre rythme, et a commencé à pratiquer régulièrement.
Il raconte : « J’ai essayé de comprendre l’importance de la danse dans ma vie, dans la société, mais aussi de la danse en tant que langage ».
Il a commencé à explorer l’improvisation plutôt que les danses chorégraphiées, et continue de le faire dans ses spectacles actuels.
Il précise : « Avec l’improvisation, j’ai l’impression de pouvoir mieux exprimer mes émotions, je pense que c’est une forme de storytelling à l’état pur. J’ai l’impression que c’est une forme de communication non verbale. En tant qu’interprète, je trouve que c’est une expression très profonde ».
Fatahadeen, poète passionnée, s’est produite lors de nombreuses retraites de bien-être. En parlant de son processus d’écriture, elle dit « avoir reçu » son premier texte.
Elle ajoute : « Je ne me suis pas assise pour l’écrire, ça m’est venu comme ça, et je l’ai écrit aussi vite que possible ». Elle l’a partagé avec son ami Allaf et le duo a alors commencé à construire son art.
Selon elle, le trio a réuni les trois éléments pour offrir quelque chose à tout le monde. Elle a ajouté : « Je pense que réunir toutes ces choses permet de créer une expérience holistique où nous ne nous contentons pas de nous produire mais créons un espace, invitant les gens à atteindre un état où ils se connectent avec nous et reçoivent notre art.
« C’est ainsi que je l’expliquerais, mais les gens perçoivent les choses différemment », déclare Fatahadeen à Arab News.
Leur performance combine trois pièces différentes. La première a été inspirée par l’éducation et les expériences de vie de Fatahadeen, la deuxième par la vie d’Allaf et les luttes qu’il a menées.
La troisième a été décrite comme un résumé de toute une vie, une façon d’exhorter les gens à rester optimistes.
Fatahadeen a déclaré : « Nous arrivons dans cette vie et elle est chaotique. C’est accablant, et nous traversons tout cela. Je voulais simplement exhorter les gens à ne pas s’accrocher à la colère et à la tristesse et à se donner la chance d’apprendre et de grandir ».
Le public se balançait au rythme des paroles pendant la représentation ; certains ont même versé des larmes tant les émotions les ont touchés. Allaf a déclaré qu’avoir ce genre de réaction était très nouveau pour lui, mais que cela venait aussi avec son lot de responsabilité. Il a ajouté : « Je dois prendre en compte les réactions des gens et je dois aussi comprendre ce que l’art et la narration peuvent faire et le pouvoir qu’ils détiennent ».
Fatahadeen avait une vision différente des choses. Elle explique : « Je ne sais pas si c’est l’effet que je fais aux gens ou si c’est l’effet des gens sur eux-mêmes, ce qu’ils se sont offert.
« Je suis simplement une facilitatrice, je ne suis qu’une partie de ce voyage. C’est vraiment magnifique que j’aie pu l’offrir et que quelqu’un l’ait reçu. J’espère qu’ils l’emporteront avec eux et que mes mots les changeront d’une manière ou d’une autre ».
https://arab.news/yk2ye
LONDRES : Le ministre saoudien de l’énergie, le prince Abdelaziz ben Salmane a été vivement salué sur les réseaux sociaux pour sa réponse à un journaliste lors d’une conférence de presse dans le cadre de la réunion de l’OPEP+ à Vienne, cette semaine.
Dans une vidéo devenue virale mercredi, on peut voir le ministre saoudien de l’Énergie s’en prendre au journaliste de Reuters, Alex Lawler, et refuser de répondre à ses questions. Au lieu de cela, il critique les articles publiés par l’agence et qui suggèrent que l’Arabie saoudite et la Russie collaborent pour manipuler le cours du pétrole.
« Vous vous êtes trompé à deux reprises », lance le prince Abdelaziz au journaliste en référence à un reportage de Reuters. « Vous (Reuters) n’avez pas fait du bon travail ».
Il a ajouté que, bien qu’il ait parlé avec un journaliste de Reuters pour clarifier les faits, l’agence ne s’est pas rétractée ni n’a rectifié l’article. Au contraire, Reuters a publié un autre article reprenant les mêmes affirmations.
« Par égard pour l’agence, j’ai agi de manière très respectueuse. Mais vous avez choisi une source saoudienne fantôme », a poursuivi le ministre. Il a ensuite refusé de répondre aux questions de M. Lawler.
Alors que la vidéo était largement partagée sur les réseaux sociaux, de nombreuses personnes ont félicité le ministre pour sa réponse et sa prise de position.
Une personne a écrit : « Le prince Abdelaziz ne se laisse pas faire ! Pas aujourd’hui, Reuters ».
Un autre internaute commente simplement : « Grillé… »
Plus tard au cours de la conférence, lorsque la journaliste de CNBC Hadley Gamble a interrogé le ministre au sujet d’allégations selon lesquelles la décision de l’OPEP+ de réduire la production de pétrole était un affront à l’Occident, c’est sur un ton irrité que le prince Abdelaziz a répondu : « Montrez-moi où se trouve l’acte de belligérance. Point final ».
Ce n’était pas la première rencontre animée entre le ministre de l’Énergie et Gamble. L’année dernière, lorsque la journaliste américaine a posé une question relative au rapport de l’Agence internationale de l’Énergie prônant le zéro carbone, le prince a rejeté le rapport, le qualifiant d’utopique.
Mercredi, son approche était déjà évidente à son arrivée à la conférence de l’OPEP+ à Vienne. Lorsqu’un journaliste lui a demandé s’il existait un consensus pour réduire la production de pétrole, il a ignoré la question et a répondu : « C’est une journée ensoleillée et elle le restera ».
En octobre de l’année dernière, lors d’une cérémonie de signature d’un projet d’interconnexion électrique entre l’Arabie saoudite et l’Égypte, le ministre en avait surpris plus d’un lorsqu’il a souligné, en marge du propos, que son infirmière était égyptienne.
Il a ajouté : « Je crois que nous serons heureux et fiers de soutenir les citoyens saoudiens et égyptiens, et de mettre de l’électricité dans le sourire de tous ceux qui aiment l’Égypte et l’Arabie Saoudite », en référence aux paroles d’une chanson égyptienne connue.
https://arab.news/925sx
JERUSALEM: Un Palestinien a été tué samedi par des tirs de l’armée israélienne dans la ville de Jénine, en Cisjordanie occupée, a affirmé le ministère palestinien de la Santé.
Dans un communiqué, le ministère indique qu’un “citoyen a été tué par balle par l’occupation (israélienne) à Jénine”, dans le nord de la Cisjordanie, territoire occupé depuis 1967 par l’Etat hébreu.
Plus tôt, le Croissant-Rouge palestinien a affirmé qu’un homme blessé par balle avait été hospitalisé à Jénine.
L’armée israélienne n’a pas commenté cet incident et n’a pas confirmé si ses troupes effectuaient un raid dans la zone.
Le nord de la Cisjordanie, notamment Jénine et Naplouse, est le théâtre de troubles quasi quotidiens depuis mars.
Ce décès est survenu au lendemain de la mort de deux autres Palestiniens parmi lesquels un adolescent de 14 ans tués par des tirs des forces israéliennes, selon le ministère de la Santé.
Adel Dawoud, 14 ans, a succombé vendredi à des blessures par balles à la tête à Qalqilyah, alors qu’un autre Palestinien a été tué près de la ville de Ramallah.
Selon l’armée israélienne, ses troupes ont tiré sur un “suspect qui lançait des cocktails Molotov en leur direction” à Qalqilyah et ont riposté contre “une émeute violente initiée par des dizaines de Palestiniens” près de Ramallah.
Le Croissant-Rouge palestinien a indiqué avoir soigné 50 personnes dans ce secteur à la suite de heurts, notamment blessées par des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc.
Vendredi, le ministère palestinien des Affaires étrangères a accusé Israël d’essayer d'”entraîner la région dans un cycle de violence”.
Après une vague d’attaque anti-israéliennes fatale à 20 personnes depuis mars, dont certaines ont été menées par des Palestiniens du nord de la Cisjordanie, l’armée israélienne a multiplié les raids dans cette région.
Ces opérations, émaillées de heurts avec la population locale, ont aussi fait des dizaines de morts côté palestinien, parmi lesquels des membres de groupes armés.
https://seo-consult.fr/page/communiquer-en-exprimant-ses-besoins-et-en-controlant-ses-emotions