Leur horizon est noirci par les missiles et les incertitudes de la guerre. Les « déplacés » ukrainiens protégés en France depuis le début de l’invasion russe, il y a près de six mois, sont condamnés à (sur) vivre au jour le jour. À 2 000 ou 3 000 km de leur maison, du fils au combat dans le Donbass, du mari « volontaire » pour tenir un checkpoint à Odessa ou de parents « trop vieux » pour emprunter les routes de l’exil, ils ont les yeux rivés sur leur smartphone. Eux sont en sécurité mais tétanisés, redoutant l’annonce qu’un proche a été blessé au front ou victime d’exactions. Ils attendent la paix, pour l’heure improbable.
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